Wednesday, July 6, 1983

Michigan v. Long, 463 U.S. 1032



Jurisdiction of the U.S. Supreme Court and state court decision: this Court does not lack jurisdiction to decide the case on the asserted ground that the decision below rests on an adequate and independent state ground. Because of respect for the independence of state courts and the need to avoid rendering advisory opinions, this Court, in determining whether state court references to state law constitute adequate and independent state grounds, will no longer look beyond the opinion under review, or require state courts to reconsider cases to clarify the grounds of their decisions. Accordingly, when a state court decision fairly appears to rest primarily on federal law, or to be interwoven [463 U.S. 1032, 1033] with federal law, and when the adequacy and independence of any possible state law ground is not clear from the face of the opinion, this Court will accept as the most reasonable explanation that the state court decided the case the way it did because it believed that federal law required it to do so. If the state court decision indicates clearly and expressly that it is alternatively based on bona fide separate, adequate, and independent state grounds, this Court will not undertake to review the decision. In this case, apart from two citations to the State Constitution, the court below relied exclusively on its understanding of Terry and other federal cases. Even if it is accepted that the Michigan Constitution has been interpreted to provide independent protection for certain rights also secured under the Fourth Amendment, it fairly appears that the Michigan Supreme Court rested its decision primarily on federal law (Michigan v. Long, 463 U.S. 1032 (1983), O'CONNOR, J., delivered the opinion of the Court).

Juridiction de la Cour Suprême fédérale lorsque la décision inférieure est fondée sur du droit étatique, et non sur du droit fédéral : dans la présente affaire, la Cour juge qu’elle est compétente pour connaître du cas. Elle rejette l’argument selon lequel la décision inférieure serait fondée sur une base juridique étatique (et non fédérale) adéquate et indépendante. Par respect pour l’indépendance des cours des états et par nécessité d’éviter de rendre non pas des décisions mais des conseils, la Cour, pour déterminer si la référence au droit étatique qui motive la décision d’un Tribunal d’un état constitue une base étatique adéquate et indépendante, n’entend plus considérer d’éléments au-delà de la décision elle-même. Elle n’entend plus non plus exiger des cours des états de reconsidérer leurs décisions pour en clarifier leurs fondements. Dès lors, lorsqu’une décision d’un état paraît être basée sur le droit fédéral, à tout le moins en partie, et lorsqu’il n’est pas clair si la décision est fondée sur le droit de l’état de manière indépendante et adéquate, la Cour retiendra comme explication la plus raisonnable que le Tribunal de l’état a rendu sa décision en estimant que le droit fédéral lui imposait de rendre une telle décision, d’un tel contenu. Par conséquent, la Cour est compétente. Si la décision de la cour étatique indique clairement et expressément qu’elle est alternativement basée, de bonne foi, de manière séparée, sur le droit étatique adéquat et indépendant, la Cour Suprême fédérale déclinera sa compétence. En l’espèce, excepté deux citations de la Constitution de l’état, la cour inférieure ne s’est fondée que sur le droit fédéral.