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Monday, June 20, 2011

Turner v. Rogers



Mootness: even though Turner has completed his 12-month sentence, and there are not alleged to be collateral consequences of the contempt determination that might keep the dispute alive, this case is not moot, because it is “capable of repetition” while “evading review,” Southern Pac. Terminal Co. v. Interstate Commerce Comm’n, 219 U. S. 498, 515. A case remains live if “(1) the challenged action is in its duration too short to be fully litigated prior to its cessation or expiration, and (2) there is a reasonable expectation that the same complaining party will be subjected to the same action again.” Weinstein v. Bradford, 423 U. S. 147, 149. Here, the “challenged action,” Turner’s imprisonment for up to 12 months, is “in its duration too short to be fully litigated” through the state courts (and arrive here) prior to its “expiration.” First Nat’l Bank of Boston v. Bellotti, 435 U. S. 765, 774. And there is a more than “reasonable” likelihood that Turner will again be “subjected to the same action” because he has frequently failed to make his support payments, has been the subject of several civil contempt proceedings, has been imprisoned several times, and is, once again, the subject of civil contempt proceedings for failure to pay. DeFunis v. Odegaard, 416 U. S. 312, and St. Pierre v. United States, 319 U. S. 41, distinguished (U.S.S.Ct., 20.06.2011, Turner v. Rogers, J. Breyer).

Absence d’instance : faute de paiements de pensions alimentaires, T. a été condamné à une peine de 12 mois de prison. Le cas ne peut pas être jugé périmé et entraîner ainsi l’incompétence de la Cour, car d’une part il ne peut, en suivant les voies de droit usuelles, être porté devant la Cour et décidé par elle dans un délai de 12 mois, et d’autre part dit cas est susceptible de se reproduire. T. a en effet déjà été condamné à plusieurs reprises pour défaut de paiement de la pension alimentaire et pour l’infraction distincte de ne pas se soumettre à une décision de justice (contempt of court). Et si le cas devait se reproduire, il échapperait à chaque fois à la connaissance de la Cour pour les raisons de délais précités, la Cour étant à chaque fois saisie alors que la peine est exécutée (notion de « capable of repetition while evading review »).

Tuesday, December 8, 2009

Alvarez v. Smith



Mootness: the case is moot. The Constitution permits this Court to decide legal questions only in the context of actual “Cases” or “Controversies,” Art. III, §2, and an actual controversy must exist at all stages of review, not just when the complaint is filed, Preiser v. Newkirk, 422 U. S. 395, 401. Here there is no longer any actual controversy regarding ownership or possession of the underlying property. There is no claim for damages before this Court; there is no properly certified class or dispute over class certification; and this case does not fit within the category of cases that are “capable of repetition” while “evading review.” Only an abstract dispute about the law remains; the judgment below is vacated. In moot cases, this Court normally vacates the lower court judgment, which clears the path for relitigation of the issues and preserves the rights of the parties, while prejudicing none by a preliminary decision. United States v. Munsingwear, Inc., 340 U. S. 36, 40. Where mootness is the result of settlement rather than happenstance, however, the losing party forfeits the equitable remedy of vacatur. U. S. Bancorp Mortgage Co. v. Bonner Mall Partnership, 513 U. S. 18, 25; and a dispute solely about the meaning of a law, abstracted from any concrete actual or threatened harm, falls outside the scope of the constitutional words “Cases” and “Controversies.” See, e.g., Lewis v. Continental Bank Corp., 494 U. S. 472, 477 (1990); North Carolina v. Rice, 404 U. S. 244, 246 (1971) (per curiam); Aetna Life Ins. Co. v. Haworth, 300 U. S. 227, 241 (1937); Mills v. Green, 159 U. S. 651, 653 (1895); and in any event, since those who are directly affected by the forfeiture practices might bring damages actions, the practices do not “evade review.” See Memphis Light, Gas & Water Div. v. Craft, 436 U. S. 1, 8–9 (1978) (damages claim saves case from mootness); it is less easy to say whether we should order the judgment below vacated. The statute that enables us to vacate a lower court judgment when a case becomes moot is flexible, allowing a court to “direct the entry of such appropriate judgment, decree, or order, or require such further proceedings to be had as may be just under the circumstances.” 28 U. S. C. §2106; see also U. S. Bancorp Mortgage Co. v. Bonner Mall Partnership, 513 U. S. 18, 21 (1994). Applying this statute, we normally do vacate the lower court judgment in a moot case because doing so “clears the path for future relitigation of the issues between the parties,” preserving “the rights of all parties,” while prejudicing none “by a decision which . . . was only preliminary.” Munsingwear, 340 U. S., at 40 (U.S.S.Ct., 08.12.09, Alvarez v. Smith, J. Breyer).

Instance : absence d’instance (le cas d’espèce est éteint) : en l’espèce, le cas est éteint. La Constitution ne permet à la Cour de trancher des questions juridiques que dans le contexte de « cas » ou de « controverses » en cours, Art. 3 Section 2. Une dispute en cours doit exister à chaque niveau juridictionnel, et non pas seulement au moment où la demande est déposée pour la première fois. En l’espèce, il n’existe plus de controverse en cours au sujet de la propriété ou de la possession de la chose objet du procès. Aucune action en dommages-intérêts n’est pendante devant cette Cour. Il n’y a pas de procès de classe (class action) juridiquement certifiée, ni de dispute au sujet de la certification. Et cette affaire n’entre pas dans la catégorie des cas susceptibles de se reproduire, échappant ainsi à tout contrôle judiciaire. Ne subsiste ici qu’un litige juridique abstrait. Le jugement de l’instance précédente est annulé (vacated). Dans les cas déclarés « moot », la Cour, usuellement, annule le jugement de l’instance inférieure, ce qui permet un nouveau procès sur le fond et préserve les droits des parties, sans préjudice provoqué par une décision préliminaire. Lorsque l’absence d’instance (mootness) est le résultat d’un accord entre les parties (et non un aboutissement résultant de la force des choses), la partie perdante est réputée avoir renoncé au remède équitable (equitable remedy) de l’annulation (vacatur). Et si une dispute ne porte que sur la signification d’une loi, abstraction faite de tout dommage concret et actuel, ou de toute menace d’un dommage futur, cette dispute sort du cadre constitutionnel des mots « cas » et « controverses ». En outre, ceux qui sont directement affectés par la forclusion précitée peuvent déposer des actions en dommages-intérêts, de sorte que leur cause n’échappe nullement à tout contrôle judiciaire.
Il est moins facile de dire si le jugement de l’autorité inférieure doit ou non être annulé. La loi au sens formel qui attribue à la Cour la compétence d’annuler un jugement d’une autorité inférieure pour « mootness » est flexible. Cette loi permet à une cour fédérale d’ordonner tout jugement approprié, décret, ordre, ou toute instruction supplémentaire, justifiés par les circonstances. En application de cette loi, la Cour, usuellement, annule le jugement de l’autorité précédente dans les cas déclarés « moot », parce qu’ainsi les parties peuvent à nouveau porter leur querelle en justice, en préservant leurs droits.