Wednesday, February 22, 2012

PPL Montana, LLC v. Montana



Water Law: riverbeds: the Montana Supreme Court’s ruling that Montana owns and may charge for use of the riverbeds at issue was based on an infirm legal understanding of this Court’s rules of navigability for title un­der the equal-footing doctrine; the rule that the States, in their capacity as sovereigns, hold “title in the soil of rivers really navigable,” Shively v. Bowlby, 152 U. S. 1, 31, has federal constitutional significance under the equal­ footing doctrine. Pursuant to that doctrine, upon its date of state­hood, a State gains title within its borders to the beds of waters then navigable. It may allocate and govern those lands according to state law subject only to the United States’ power “to control such waters for purposes of navigation in interstate and foreign commerce.” Unit­ed States v. Oregon, 295 U. S. 1, 14. The United States retains title vested in it before statehood to land beneath waters not then naviga­ble. To be navigable for purposes of title under the equal-footing doc­trine, rivers must be “navigable in fact,” meaning “they are used, or are susceptible of being used, . . . as highways for commerce, over which trade and travel are or may be conducted in the customary modes of trade and travel on water.” The Daniel Ball, 10 Wall. 557, 563. This formulation has been used to determine questions of wa­terbed title under the equal-footing doctrine. See United States v. Utah, 283 U. S. 64, 76; because commerce could not have occurred on seg­ments nonnavigable at the time of statehood, there is no reason to deem those segments owned by the State under the equal-footing doctrine; the State Supreme Court’s view that the segment-by-segment approach does not apply to short interruptions of navigability is not supported by this Court’s Utah decision. Even if the law might find some nonnavigable segments so minimal that they merit treatment as part of a longer, navigable reach, it is doubtful that the segments in this case would meet that standard. Applying its “short interrup­tions” approach, the State Supreme Court found the Great Falls reach navigable because it could be managed by way of land route portage, as done by Lewis and Clark. But a portage of even one day would demonstrate the need to bypass a nonnavigable river segment. Thus, the State Supreme Court was wrong to conclude, with respect to the Great Falls reach and other disputed stretches, that portages were insufficient to defeat a navigability finding. In most cases, they are, because they require transportation over land rather than over the water; the Montana Supreme Court further erred as a matter of law in relying on evidence of present-day, primarily recreational use of the Madison River. Navigability must be assessed as of the time of statehood, and it concerns a river’s usefulness for “ ‘trade and trav­el.’ ” Utah, 283 U. S., at 75–76. River segments are navigable if they“ ‘were’ ” used and if they “ ‘were susceptible of  being used’ ” as highways of commerce at the time of statehood. Id., at 76. Evidence of recreational use and poststatehood evidence may bear on suscepti­bility of commercial use at the time of statehood. See id., at 82–83. In order for present-day use to have a bearing on navigability at statehood, (1) the watercraft must be meaningfully similar to those in customary use for trade and travel at the time of statehood, and (2) the river’s poststatehood condition may not be materially different from its physical condition at statehood. The State Supreme Court offered no indication that it made these necessary findings (U.S.S.Ct., 22.02.12, PPL Montana, LLC v. Montana, J. Kennedy, unanimous).

Droits sur les eaux fluviales d’un état : en l’espèce, la décision de la Cour Suprême du Montana disposant que l’état du Montana est propriétaire des lits des rivières concernées et peut prélever une contribution pour l’usage des eaux fluviales est erronée ; elle applique de manière incorrecte la jurisprudence de la Cour Suprême fédérale. Est de signification constitutionnelle fédérale la règle selon laquelle les états, dans leur capacité en tant que souverains, détiennent titre de propriété sur les lits des rivières véritablement navigables. Selon la doctrine de l’ »equal footing », à la date d’acquisition de son statut d’état de l’Union, dit état, à l’intérieur de sa frontière, obtient titre de propriété sur les lits de ses rivières alors navigables. Dit état peut allouer et régir ces « terres » selon son droit étatique, soumis uniquement au pouvoir des Etats-Unis de contrôler les eaux utiles au commerce entre états et au commerce entre les Etats-Unis et les états étrangers. Cependant les Etats-Unis conservent la propriété acquise sur les lits de rivières des états quant dite propriété a été acquise avant que l’état en question n’acquiert sa qualité d’état de l’Union, cela pour autant que les eaux concernées n’étaient pas navigables à la date de l’acquisition du statut d’état de l’Union. Pour être navigable, permettant ainsi, selon la doctrine de l’ »equal-footing », acquisition de propriété du lit de rivière par l’état à la date d’acquisition de la qualité d’état de l’Union, la rivière doit être « navigable en fait ». Le critère « navigable en fait » signifie que la rivière est utilisée, ou susceptible d’être utilisée, comme autoroute pour le commerce, le commerce sur la rivière est, ou pouvant être conduit selon les modes habituels de déplacements commerciaux ou de voyages sur les eaux (cette définition résulte d’une très ancienne jurisprudence de la Cour, reprise dans la jurisprudence U.S. v. Utah). En l’espèce, du fait qu’aucune activité commerciale ne pouvait être conduite sur des segments non-navigables à l’époque de l’acquisition de la qualité d’état, il n’existe aucune raison de considérer ces segments comme propriété de l’état sous l’angle de la doctrine de l’ »equal-footing ». L’opinion de la Cour Suprême du Montana selon laquelle l’approche segment par segment ne s’applique pas à de courtes interruptions de navigabilité ne trouve aucun support dans la jurisprudence Utah rendue par la Cour Suprême fédérale. Même si la loi permettait de considérer certains segments non-navigables comme très courts, permettant ainsi de les englober dans la distance navigable, il est douteux que les segments dans la présente affaire permettent un tel traitement. Appliquant son approche des courtes interruptions, la Cour Suprême du Montana jugea navigable le segment des Great Falls parce qu’il pouvait être géré par portage routier. Mais un portage ne serait-ce que d’un seul jour démontrerait la nécessité de contourner un segment de rivière non navigable. L’opinion de la Cour Suprême du Montana est ainsi erronée à ce niveau. En outre, la Cour Suprême du Montana a commis une erreur de droit en se fondant sur des moyens de preuve actuels, en premier lieu relatifs à l’usage récréatif de la Madison River. La navigabilité doit être appréciée au moment de l’acquisition de la qualité d’état de l’Union, et la navigabilité doit être en relation avec l’utilité de la rivière pour « le commerce et les voyages » (cf. jurisprudence Utah). Des segments de rivière sont jugés comme navigables s’ils étaient utilisés et s’ils étaient susceptibles d’être utilisés comme « autoroutes commerciales » à la date d’acquisition du statut d’état de l’Union. Tout au plus, la preuve de l’existence d’une activité récréative, et d’autres preuves apparues ultérieurement à l’acquisition de la qualité d’état peuvent aider à déterminer la possibilité d’un usage commercial au moment de l’acquisition de la qualité d’état de l’Union. Pour que l’usage actuel des eaux puisse être relevant s’agissant de la navigabilité au moment de l’acquisition de la qualité d’état, les caractéristiques du cours d’eau doivent être similaires (s’agissant de l’utilisation commerciale ou pour des déplacements professionnels) aujourd’hui à celles qui prévalaient à l’époque de l’acquisition de la qualité d’état. En outre, les caractéristiques de la rivière, ultérieurement à l’acquisition de la qualité de l’état, ne doivent pas être matériellement différentes de ses caractéristiques physiques à l’époque de l’entrée de l’état dans l’Union. En l’espèce, la Cour Suprême de l’état n’a à tort pas considéré ces faits.

Messerschmidt v. Millender



Immunity of police officers: the officers are entitled to qualified immunity; qualified immunity “protects government officials ‘from liability for civil damages insofar as their conduct does not violate clearly es­tablished statutory or constitutional rights of which a reasonable person would have known.’ ” Pearson v. Callahan, 555 U. S. 223, 231. Where the alleged Fourth Amendment violation involves a search or seizure pursuant to a warrant, the fact that a neutral magistrate has issued a warrant is the clearest indication that the officers acted in an objectively reasonable manner, or in “objective good faith.” United States v. Leon, 468 U. S. 897, 922–923. Nonetheless, that fact does not end the inquiry into objective reasonableness. The Court has rec­ognized an exception allowing suit when “it is obvious that no rea­sonably competent officer would have concluded that a warrant should issue.” Malley v. Briggs, 475 U. S. 335, 341. The “shield of immunity” otherwise conferred by the warrant, id., at 345, will be lost, for example, where the warrant was “based on an affidavit so lacking in indicia of probable cause as to render official belief in its existence entirely unreasonable.” Leon, 468 U. S., at 923. The threshold for establishing this exception is high. “In the ordinary case, an officer cannot be expected to question the magistrate’s prob­able-cause determination” because “it is the magistrate’s responsibility to determine whether the officer’s allegations establish proba­ble cause and, if so, to issue a warrant comporting in form with the requirements of the Fourth Amendment.” Leon, supra, at 921; California law allows a magistrate to issue a search warrant for items “in the possession of any person with the intent to use them as a means of committing a public offense,” Cal. Penal Code Ann. §1524(a)(3), and the warrant application submitted by the officers specifically referenced this pro­vision as a basis for the search (U.S.S.Ct., 22.02.12, Messerschmidt v. Millender, C.J. Roberts).

Immunité des officiers de police : de manière générale, l’immunité protège les employés publics d’une responsabilité civile aussi longtemps que leur conduite ne porte pas atteinte à des droits clairement établis par une loi fédérale au sens formel ou par la Constitution, droits qu’une personne raisonnable est censée connaître. Lorsqu’une violation alléguée du Quatrième Amendement implique une fouille ou une saisie conformément à un warrant, le fait qu’un magistrat neutre ait délivré un warrant constitue l’indication la plus claire que l’officier de police a agi d’une manière objectivement raisonnable, ou de bonne foi objective. Cependant, cette détermination est insuffisante à satisfaire en elle-même le critère de la manière objectivement raisonnable. La Cour a reconnu une exception en admettant une action lorsqu’il est évident qu’aucun officier de police raisonnablement compétent n’aurait pu concevoir qu’un warrant pouvait être émis. L’immunité conférée par un warrant sera par exemple perdue si le warrant est basé sur un affidavit tellement dépourvu de cause probable que croire à la validité de dit warrant est complètement déraisonnable. Cette exception n’est admise qu’avec beaucoup de retenue.

Tuesday, February 21, 2012

Kawashima v. Holder



Tax: deportation: an Immigration Judge ordered the removal of resident aliens Akio and Fusako Kawashima, determining that Mr. Kawashima’s conviction for willfully making and subscribing a false tax return, 26 U. S. C. §7206(1), and Mrs. Kawashima’s conviction for aiding and assisting in the preparation of a false tax return, §7206(2), qualified as crimes involving fraud or deceit under 8 U. S. C. §1101(a)(43)(M)(i) (Clause (i)) and thus were aggravated felonies for which they could be deported under §1227(a)(2)(A)(iii). The Board of Immigration Appeals affirmed. Holding that convictions under 26 U. S. C. §§7206(1) and (2) in which the Government’s revenue loss exceeds $10,000 constitute aggravated felonies under Clause (i), the Ninth Circuit affirmed, but remanded for the Board to determine whether Mrs. Kawashima’s conviction had caused a Government loss in excess of $10,000.
Held: Convictions under 26 U. S. C. §§7206(1) and (2) in which the Government’s revenue loss exceeds $10,000 qualify as aggravated felonies pursuant to Clause (i) (U.S.S.Ct., 21.02.12, Kawashima v. Holder, J. Thomas).

Etablissement d’une fausse déclaration fiscale par un contribuable résident non-citoyen, aidé en cela par son épouse : renvoi du territoire des Etats-Unis : en l’espèce, un Juge de l’immigration ordonna le renvoi d’un étranger, résidant aux U.S., et de son épouse, considérant que la condamnation du mari pour avoir établi intentionnellement une fausse déclaration fiscale, et considérant que la condamnation de l’épouse pour avoir aidé à la préparation de dite déclaration, impliquait la qualification de ces condamnations comme crimes comportant un élément de fraude ou de tromperie au sens de 8 U.S.C. §1101(a)(43)(M)(i) (disposition connue sous la dénomination de clause i). Ces infractions constituaient ainsi des crimes aggravés pour la commission desquels les deux condamnés pouvaient être renvoyés des Etats-Unis au sens de la §1227 (a)(2)(A)(iii). Le Board of Immigration Appeals confirma la décision du Juge de l’immigration. Saisie de cette affaire, la Cour Suprême fédérale juge que les condamnations au sens de 26 U.S.C. §§7206(1) et (2) portant sur des infractions dans le cadre desquelles la perte de revenu du Gouvernement excède 10'000 dollars s’analysent en des crimes aggravés selon la clause (i). Par conséquent, les deux condamnés peuvent être renvoyés du territoire des Etats-Unis.

Howes v. Fields



Miranda warnings: this Court’s precedents do not clearly establish the categorical rule on which the Sixth Circuit relied. The Court has repeatedly de­clined to adopt any such rule. See, e.g., Illinois v. Perkins, 496 U. S. 292. The Sixth Circuit misread Mathis, which simply held, as rele­vant here, that a prisoner who otherwise meets the requirements for Miranda custody is not taken outside the scope of Miranda because he was incarcerated for an unconnected offense. It did not hold that imprisonment alone constitutes Miranda custody. Nor does the statement in Maryland v. Shatzer, 559 U. S. ___, ___, that “no one questions that inmate Shatzer was in custody for Miranda purpos­es” support a per se rule. It means only that the issue of custody was not contested in that case. Finally, contrary to respondent’s sugges­tion, Miranda itself did not hold that the inherently compelling pres­sures of custodial interrogation are always present when a prisoner is taken aside and questioned about events outside the prison walls; the Sixth Circuit’s categorical rule—that imprisonment, ques­tioning in private, and questioning about events in the outside world create a custodial situation for Miranda purposes—is simply wrong; the initial step in determining whether a person is in Miran­da custody is to ascertain, given “all of the circumstances surround­ing the interrogation,” how a suspect would have gauged his freedom of movement. Stansbury v. California, 511 U. S. 318, 322, 325. How­ever, not all restraints on freedom of movement amount to Miranda custody. See, e.g., Berkemer v. McCarty, 468 U. S. 420, 423. Shatzer, distinguishing between restraints on freedom of movement and Mi­randa custody, held that a break in Miranda custody between a sus­pect’s invocation of the right to counsel and the initiation of subse­quent questioning may occur while a suspect is serving an uninterrupted term of imprisonment. If a break in custody can occur, it must follow that imprisonment alone is not enough to create a cus­todial situation within the meaning of Miranda. At least three strong grounds support this conclusion: questioning a person who is already in prison does not generally involve the shock that very often accom­panies arrest; a prisoner is unlikely to be lured into speaking by a longing for prompt release; and a prisoner knows that his questioners probably lack authority to affect the duration of his sentence. Thus, service of a prison term, without more, is not enough to constitute Miranda custody; the other two elements in the Sixth Circuit’s rule are like­wise insufficient. Taking a prisoner aside for questioning may neces­sitate some additional limitations on the prisoner’s freedom of movement, but it does not necessarily convert a noncustodial situation into Miranda custody. Isolation may contribute to a coercive atmosphere when a nonprisoner is questioned, but questioning a prisoner in pri­vate does not generally remove him from a supportive atmosphere and may be in his best interest. Neither does questioning a prisoner about criminal activity outside the prison have a significantly greater potential for coercion than questioning under otherwise identical cir­cumstances about criminal activity within the prison walls. The co­ercive pressure that Miranda guards against is neither mitigated nor magnified by the location of the conduct about which questions are asked (U.S.S.Ct., 21.02.12, Howes v. Fields, J. Alito).

Les avertissements déduits de la décision Miranda et de la jurisprudence de la Cour qui précise dite décision : certes, la Cour a jugé, dans sa décision Mathis, qu’un prisonnier qui remplit les conditions pour recevoir les Miranda warnings, continue d’avoir droit aux Miranda warnings même s’il est incarcéré pour une autre infraction. La décision Mathis n’a pas jugé que le seul fait d’une incarcération implique le droit de recevoir un avertissement Miranda. Par ailleurs, le considérant dans la décision Maryland v. Shatzer selon lequel « personne ne conteste que le prisonnier remplit les conditions d’une incarcération avec l’élément de contrainte suffisante pour impliquer la reconnaissance de son droit à recevoir les avertissements Miranda » n’entraîne nullement l’établissement d’une règle « per se ». Contrairement à ce que suggère le recourant, la décision Miranda n’a pas jugé que la pression inhérente à un interrogatoire dans le cadre d’une détention est toujours présente lorsqu’un prisonnier est pris à part et interrogé aux sujets d’événements hors de la prison. La Cour rejette la règle catégorique que le Sixième circuit a établie, selon laquelle l’emprisonnement, l’interrogatoire d’un prisonnier pris à part, et l’interrogatoire au sujets d’événements externes à la prison créent une situation de contrainte impliquant en elle-même le droit pour le prisonnier de recevoir les avertissements Miranda. Le premier pas pour déterminer si une personne se trouve dans une situation de contrainte impliquant le droit de recevoir les avertissements Miranda consiste à se demander, après prise en compte de l’ensemble des circonstances entourant l’interrogatoire, comment un suspect est susceptible d’apprécier sa liberté de mouvement. Toutes les restrictions à la liberté de mouvement n’impliquent pas une situation de contrainte donnant droit aux avertissements Miranda. La décision Shatzer, distinguant entre les restrictions à la liberté de mouvement et la contrainte nécessaire pour ouvrir les droits Miranda, a jugé qu’une interruption de la « détention Miranda » peut être retenue dans la situation suivante : une détention ouvrant les droits Miranda (exercés par la personne interrogée), une pause, un interrogatoire ultérieur, le tout pendant que la personne est détenue durant une période ininterrompue. Si une rupture dans la contrainte nécessaire pour ouvrir les droits Miranda peut se produire, il en résulte que l’emprisonnement à lui seul ne suffit pas à créer une situation de contrainte au sens de Miranda. Au moins trois raisons substantielles supportent cette considération : l’interrogatoire d’une personne déjà emprisonnée n’implique généralement pas le choc qui accompagne très souvent une arrestation. Il n’est pas vraisemblable qu’un prisonnier soit incité à parler par une perspective de prompte libération. En troisième lieu, un prisonnier sait que ceux qui l’interrogent ne disposent probablement pas de l’autorité d’affecter la durée de sa peine. La Cour relève en outre que le fait de mettre un prisonnier à part aux fins de l’interroger peut nécessiter des limitations additionnelles à sa liberté de mouvement, mais cette situation ne transforme pas en soi une contrainte n’impliquant pas Miranda en une contrainte l’impliquant. Isoler à des fins d’interrogatoire une personne qui n’est pas prisonnière peut contribuer à créer une atmosphère de contrainte, mais interroger un prisonnier mis à part ne l’écarte généralement pas d’un environnement qui le soutient, et la mise à part peut d’ailleurs être dans l’intérêt du prisonnier lui-même. Enfin, questionner un prisonnier au sujet d’activités criminelles qui auraient eu lieu à l’extérieur de la prison ne présente pas un potentiel de contrainte plus grand que questionner au sujet d’infractions qui auraient eu lieu à l’intérieur des murs de la prison.

Marmet Health Care Center, Inc. v. Brown



Supreme Court of the U.S.: when this Court has fulfilled its duty to interpret federal law, a state court may not contradict or fail to implement the rule so established. See U. S. Const., Art. VI, cl. 2 (U.S.S.Ct., 21.02.12, Marmet Health Care Center, Inc. v. Brown, Per Curiam).

Lorsque la Cour Suprême fédérale a rempli son devoir consistant à interpréter le droit fédéral, une cour d’un état ne peut pas contredire les considérants de la Cour, ni ne peut manquer d’appliquer dits considérants.