Monday, October 31, 2011

Cavazos v. Smith



Jury: the opinion of the Court in Jackson v. Virginia, 443 U. S. 307 (1979), makes clear that it is the responsibility of the jury—not the court—to decide what conclusions should be drawn from evidence admitted at trial. A reviewing court may set aside the jury’s verdict on the ground of insufficient evidence only if no rational trier of fact could have agreed with the jury. What is more, a federal court may not overturn a state court decision rejecting a suf­ficiency of the evidence challenge simply because the fed­eral court disagrees with the state court. The federal court instead may do so only if the state court decision was “objectively unreasonable.” Renico v. Lett, 559 U. S. ___, ___ (2010) (slip op., at 5).
Because rational people can sometimes disagree, the inevitable consequence of this settled law is that judges will sometimes encounter convictions that they believe to be mistaken, but that they must nonetheless uphold. The Court of Appeals in this case substituted its judgment for that of a California jury on the question whether the prosecution’s or the defense’s expert witnesses more per­suasively explained the cause of a death. For this reason, certiorari is granted and the judgment of the Court of Appeals is reversed; Jackson says that evidence is sufficient to support a conviction so long as “after viewing the evidence in the light most favorable to the prosecution, any rational trier of fact could have found the essential elements of the crime beyond a reasonable doubt.” 443 U. S., at 319. It also unambiguously instructs that a reviewing court “faced with a record of historical facts that supports conflicting inferences must presume—even if it does not affirmatively appear in the record—that the trier of fact resolved any such conflicts in favor of the prosecution, and must defer to that resolution.” Id., at 326; doubts about whether Smith is in fact guilty are understandable. But it is not the job of this Court, and was not that of the Ninth Circuit, to decide whether the State’s theory was correct. The jury decided that question, and its decision is supported by the record (U.S.S.Ct., 31.10.11, Cavazos v. Smith, Per Curiam).

La jurisprudence Jackson établit clairement que c’est la responsabilité du jury, et non de la cour, de décider quelles conclusions doivent être tirées des preuves admises au procès. Le Tribunal de recours ne peut renverser la décision du jury au motif de l’insuffisance des preuves que si aucun jury raisonnable se prononçant sur les faits ne se serait prononcé comme je jury concerné. De plus, une cour fédérale ne peut renverser une décision d’un Tribunal étatique qui rejette une contestation de la suffisance des preuves au seul motif que la cour fédérale se trouve en désaccord avec le Tribunal de l’état. La Cour fédérale ne peut renverser la décision étatique que si elle est objectivement déraisonnable.
Parce que des personnes rationnelles peuvent parfois être en désaccord, l’inévitable conséquence du droit tel qu’établi ci-dessus consiste dans le fait que les Juges seront parfois confrontés à des condamnations qu’ils estiment erronées, mais qu’ils devront néanmoins confirmer. Dans cette affaire, la cour d’appel fédérale a substitué son jugement à celui du jury californien sur la question de savoir si les témoins de l’accusation ou de la défense ont expliqué avec le plus de persuasion la cause du décès. Pour cette raison, certiorari est accordé et le jugement de la cour d’appel fédérale est renversé. La jurisprudence Jackson précise  que les preuves sont suffisantes pour établir une condamnation quand après avoir examiné dites preuves à la lumière la plus favorable à l’accusation, n’importe quel jury aurait pu trouver réalisés les éléments essentiels du crime au-delà d’un doute raisonnable. Jackson instruit également sans ambiguïté qu’une autorité supérieure confrontée à un état de fait qui supporte des inférences contradictoires doit présumer, même si cette présomption n’apparaît pas affirmativement dans le dossier, que le jury a résolu de tels conflits en faveur de l’accusation, et l’autorité de recours doit déférence à cette présomption. Des doutes quant à la culpabilité de Smith sont compréhensibles. Mais ce n’est pas la tâche de la présente Cour, et ce n’était pas non plus la tâche du Neuvième circuit, de décider si la théorie de l’autorité étatique était exacte. Le jury a tranché cette question, et sa décision est supportée par le dossier.