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Thursday, June 25, 2009

Safford v. Redding



Fourth Am.: school searches: the search of Savana’s underwear violated the Fourth Amendment;  for school searches, “the public interest is best served by a Fourth Amendment standard of reasonableness that stops short of probable cause.” T. L. O., 469 U. S., at 341. Under the resulting reasonable suspicion standard, a school search “will be permissible . . . when the measures adopted are reasonably related to the objectives of the search and not excessively intrusive in light of the age and sex of the student and the nature of the infraction.” Id., at 342. The required knowledge component of reasonable suspicion for a school administrator’s evidence search is that it raise a moderate chance of finding evidence of wrongdoing; a student who is reasonably suspected of giving out contraband pills is reasonably suspected of carrying them on her person and in her backpack. Looking into Savana’s bag, in her presence and in the relative privacy of Wilson’s office, was not excessively intrusive, any more than Romero’s subsequent search of her outer clothing..
(c) Because the suspected facts pointing to Savana did not indicate that the drugs presented a danger to students or were concealed in her underwear, Wilson did not have sufficient suspicion to warrant extending the search to the point of making Savana pull out her underwear; here, the content of the suspicion failed to match the degree of intrusion (U.S.S.Ct., 25.06.09, Safford v. Redding, J. Souter).

Quatrième Amendement : fouilles corporelles à l’école : la fouille des sous-vêtements de S. porte atteinte au 4è Amendement. Un standard de suspicion raisonnable doit être employé. Une telle fouille à l’école sera admise si elle satisfait aux exigences de ce standard. De manière générale, les mesures adoptées doivent être raisonnablement reliées aux objectifs de la fouille et ne doivent pas être excessivement intrusives à la lumière de l’âge et du sexe de l’étudiant, ainsi qu’à la lumière de la nature de l’infraction. Au sujet de la condition de suspicion raisonnable, il sied de relever ce qui suit : cette condition est satisfaite lorsque la recherche de preuve par l’administrateur de l’école selon la méthode envisagée permet de penser qu’il existe une chance modérée de retrouver dite preuve de l’ »infraction » en cause. Un étudiant qui est raisonnablement suspecté de distribuer des médicaments en contrebande est raisonnablement suspecté de les transporter sur sa personne ou dans son sac à dos. C’est les cas en l’espèce. Par conséquent, le fait de regarder dans son sac, en sa présence et en un lieu relativement privé comme le bureau de l’administrateur, n’est pas excessivement intrusif. N’est pas non plus excessivement intrusif une recherche subséquente dans les vêtements extérieurs. En l’espèce, les faits suspectés à l’encontre de S. n’indiquaient pas que les médicaments présentaient un danger pour les étudiants. Ils n’indiquaient pas non plus qu’ils étaient dissimulés dans ses sous-vêtements. Il n’existait par conséquent pas de suspicion raisonnable qui justifiait d’étendre les recherches dans les sous-vêtements. En l’espèce, le contenu de la suspicion n’est pas en rapport avec le degré d’intrusion.

Thursday, June 18, 2009

Travelers v. Bailey



Interpretation: in a statute, “the phrase ‘in relation to’ is expansive,” Smith v. United States, 508 U. S. 223, 237; even if, before the entry of the 1986 Orders, Travelers understood the proposed injunction to bar only such derivative claims, where a court order’s plain terms unambiguously apply, as they do here, they are entitled to their effect. If it is black-letter law that an unambiguous private contract’s terms must be enforced irrespective of the parties’ subjective intent, it is also clear that a court, such as the Bankruptcy Court here, should enforce a court order, a public governmental act, according to its unambiguous terms (U.S.S.Ct., 18.06.09, Travelers v. Bailey, J. Souter).

Tout comme en matière d’interprétation contractuelle, une ordonnance judiciaire doit être comprise conformément à ses termes lorsqu’ils sont dépourvus d’ambiguïtés. L’intention subjective des parties, dans de tels cas, est irrelevante.

Tuesday, May 26, 2009

Abuelhawa v. U.S.



Controlled Substances Act: a wiretap of Mohammed Said’s telephone recorded six calls in which petitioner Abuelhawa arranged to buy cocaine from Said in two separate 1-gram transactions. Those two purchases were misdemeanors under the Controlled Substances Act (CSA), 21 U. S. C. §844, while Said’s two sales were felonies, §841(a)(1) and (b); the CSA downgraded simple possession from a felony to a misdemeanor, §844(a), and simultaneously limited the communications provision’s prohibition of facilitating a drug “offense” to facilitating a “felony,” §843(b)—drives home what is clear from the statutory text: Congress meant to treat purchasing drugs for personal use more leniently than felony distribution, and to narrow the scope of the communications provision to cover only those who facilitate a felony (U.S.S.Ct., 26.05.09, Abuelhawa v. U.S., J. Souter, unanimous).

Loi fédérale sur les substances contrôlées : la mise sur écoute du téléphone de M.S. a permis l’enregistrement de 6 appels au cours desquels le requérant A. a convenu d’acheter à M.S. de la cocaïne dans le cadre de deux transactions séparées de 1 gramme chacune. Ces deux achats sont à considérer comme des misdemeanors selon la loi fédérale précitée, tandis que les deux ventes sont des felonies. Considérée antérieurement comme felony, la loi a relégué la simple possession au statut de misdemeanor. Simultanément, la loi a limité l’interdiction des communications visant à faciliter une infraction en matière de stupéfiants, cette interdiction ne s’appliquant désormais qu’aux communications visant à faciliter un felony. Il ressort ainsi clairement du texte statutaire que l’intention du Congrès est de traiter moins sévèrement l’achat de drogue pour un usage personnel que la distribution (qui, elle, constitue un felony). En outre, l’intention du Congrès est de limiter l’étendue de la disposition sur les communications pour ne couvrir que celles qui facilitent la commission d’un felony.

Monday, May 18, 2009

AT&T v. Hulteen



Discrimination: pregnancy: Congress added the Pregnancy Discrimination Act (PDA) to Title VII in 1978 to make it “clear that it is discriminatory to treat pregnancy-related conditions less favorably than other medical conditions,”(…) The EEOC issued each respondent (collectively, Hulteen) a determination letter finding reasonable cause to believe AT&T had discriminated and a right-to-sue letter; an employer does not necessarily violate the PDA when it pays pension benefits calculated in part under an accrual rule, applied only pre-PDA, that gave less retirement credit for pregnancy than for medical leave generally. Because AT&T’s pension payments accord with a bona fide seniority system’s terms, they are insulated from challenge under Title VII §703(h). AT&T’s benefit calculation rule is protected by §703(h), which provides: “It shall not be an unlawful employment practice for an employer to apply different standards of compensation . . . pursuant to a bona fide seniority . . . system . . . provided that such differences are not the result of an intention to discriminate because of . . . sex.”; the only way to conclude that §703(h) does not protect AT&T’s system would be to read the PDA as applying retroactively to recharacterize AT&T’s acts as having been illegal when done. This is not a serious possibility. Generally, there is “a presumption against retroactivity unless Congress itself has affirmatively considered the potential unfairness of retroactive application and determined that it is an acceptable price to pay for the countervailing benefits.” (U.S.S.Ct., 18.05.09, AT&T v. Hulteen, J. Souter).

Discrimination : maternité : en 1978, le Congrès a ajouté, au Titre VII, l’Acte relatif à la discrimination fondée sur la maternité, pour indiquer clairement qu’il est discriminatoire de traiter des condition liées à la maternité moins favorablement que d’autres conditions médicales (…) EEOC a délivré à chaque défendeur une lettre de détermination trouvant un motif raisonnable de croire que AT&T avait discriminé et valant droit d’agir en justice ; un employeur ne porte pas nécessairement atteinte à l’Acte lorsqu’il verse des prestations pour cause de maladie, pour une part, selon les coûts effectifs (méthode appliquée uniquement pour la période antérieure à l’Acte), et méthode qui procure un avoir de retraite pour cause de maternité moindre que l’avoir de retraite résultant des prestations maladie en général. Du fait que les prestations sociales d’AT&T sont en accord avec les termes d’un système de séniorité basé sur la bonne foi, elles sont à l’abri d’une remise en cause fondée sur le Titre VII. Le principe général est celui de la non-rétroactivité des lois, sauf si le Congrès en décide autrement après avoir pesé les effets positifs de l’application rétroactive. Pas d’application rétroactive du droit fédéral dans cette affaire.

AT&T v. Hulteen



Retroactivity: generally, there is “a presumption against retroactivity unless Congress itself has affirmatively considered the potential unfairness of retroactive application and determined that it is an acceptable price to pay for the countervailing benefits.” (U.S.S.Ct., 18.05.09, AT&T v. Hulteen, J. Souter).

Application rétroactive du droit fédéral : s’applique de manière générale une présomption contre la rétroactivité, à moins que le Congrès lui-même ait expressément considéré la potentielle inéquité d’une application rétroactive, pour déterminer enfin qu’elle constituait un prix à payer acceptable en comparaison avec le bénéfice résultant de la rétroactivité.