Legislature: legislative intent: Opinions of the
Legislative Counsel ordinarily are “prepared to assist the Legislature in its
consideration of pending legislation” (California
Assn. of Psychology Providers v. Rank (1990) 51 Cal.3d 1, 17), and
therefore such opinions often shed light on legislative intent. Like the Legislative Counsel’s opinion at
issue in Kelly, however, the opinion
at issue in the present case was not prepared in order to assist in the
consideration of pending legislation —
it was rendered, instead, after the
legislation was enacted, and it addressed possible future litigation arising from that legislation. Insofar as the opinion expresses a view
concerning the constitutionality of the Governor’s exercise of authority with
regard to Assembly Bill 4X 1, it is entitled to no more weight than
the views of the parties. Legislative
intent — that is, whether the Legislature intended that the items at issue be subject to the Governor’s
power — is irrelevant to our present inquiry focused upon the constitutional scope of that power (Cal.
S. Ct., 04.10.10, St. John’s v. Schwarzenegger, S181760).
Législateur,
intention du législateur : les opinions du Conseil législatif sont
ordinairement préparées pour assister le législateur dans le cadre de son
analyse des lois en cours d’élaboration. De la sorte, ces opinions éclairent
souvent l’intention du législateur. Cependant, en l’espèce, l’opinion n’a pas
été préparée pour assister à l’analyse d’une loi en cours d’élaboration.
L’opinion a été rendue après le passage de la loi et elle porte sur des
questions en lien avec de possibles futurs procès relatifs à dite loi. Dans la
mesure où l’opinion exprime une vue concernant la constitutionalité de
l’exercice de l’autorité du Gouverneur s’agissant d’une loi de l’Assemblée, la
valeur de l’opinion est équivalente à une opinion de partie au procès.
L’intention du législateur, portant sur la question de savoir si le législateur
entendait soumettre une loi au pouvoir du Gouverneur, est irrelevante dans le
cadre de la question posée par la présente affaire, qui est de déterminer
l’étendue constitutionnelle de ce pouvoir.