Jury: the opinion of the Court in Jackson v. Virginia, 443 U. S. 307 (1979), makes clear that it is the
responsibility of the jury—not the court—to decide what conclusions should be
drawn from evidence admitted at trial. A reviewing court may set aside the
jury’s verdict on the ground of insufficient evidence only if no rational trier
of fact could have agreed with the jury. What is more, a federal court may not
overturn a state court decision rejecting a sufficiency of the evidence
challenge simply because the federal court disagrees with the state court. The
federal court instead may do so only if the state court decision was “objectively
unreasonable.” Renico v. Lett, 559 U. S. ___, ___ (2010) (slip
op., at 5).
Because rational people can sometimes disagree, the
inevitable consequence of this settled law is that judges will sometimes
encounter convictions that they believe to be mistaken, but that they must
nonetheless uphold. The Court of Appeals in this case substituted its judgment
for that of a California jury on the question whether the prosecution’s or the
defense’s expert witnesses more persuasively explained the cause of a death.
For this reason, certiorari is granted and the judgment of the Court of Appeals
is reversed; Jackson says that
evidence is sufficient to support a conviction so long as “after viewing the
evidence in the light most favorable to the prosecution, any rational trier of fact could have
found the essential elements of the crime beyond a reasonable doubt.” 443 U.
S., at 319. It also unambiguously instructs that a reviewing court “faced with
a record of historical facts that supports conflicting inferences must
presume—even if it does not affirmatively appear in the record—that the trier
of fact resolved any such conflicts in favor of the prosecution, and must defer
to that resolution.” Id., at
326; doubts about whether Smith is in fact guilty are understandable. But it is
not the job of this Court, and was not that of the Ninth Circuit, to decide
whether the State’s theory was correct. The jury decided that question, and its
decision is supported by the record (U.S.S.Ct., 31.10.11, Cavazos v. Smith, Per
Curiam).
La
jurisprudence Jackson établit clairement que c’est la responsabilité du jury,
et non de la cour, de décider quelles conclusions doivent être tirées des
preuves admises au procès. Le Tribunal de recours ne peut renverser la décision
du jury au motif de l’insuffisance des preuves que si aucun jury raisonnable se
prononçant sur les faits ne se serait prononcé comme je jury concerné. De plus,
une cour fédérale ne peut renverser une décision d’un Tribunal étatique qui
rejette une contestation de la suffisance des preuves au seul motif que la cour
fédérale se trouve en désaccord avec le Tribunal de l’état. La Cour fédérale ne
peut renverser la décision étatique que si elle est objectivement
déraisonnable.
Parce que des
personnes rationnelles peuvent parfois être en désaccord, l’inévitable
conséquence du droit tel qu’établi ci-dessus consiste dans le fait que les
Juges seront parfois confrontés à des condamnations qu’ils estiment erronées,
mais qu’ils devront néanmoins confirmer. Dans cette affaire, la cour d’appel
fédérale a substitué son jugement à celui du jury californien sur la question
de savoir si les témoins de l’accusation ou de la défense ont expliqué avec le
plus de persuasion la cause du décès. Pour cette raison, certiorari est accordé
et le jugement de la cour d’appel fédérale est renversé. La jurisprudence
Jackson précise que les preuves sont
suffisantes pour établir une condamnation quand après avoir examiné dites
preuves à la lumière la plus favorable à l’accusation, n’importe quel jury
aurait pu trouver réalisés les éléments essentiels du crime au-delà d’un doute
raisonnable. Jackson instruit également sans ambiguïté qu’une autorité
supérieure confrontée à un état de fait qui supporte des inférences
contradictoires doit présumer, même si cette présomption n’apparaît pas
affirmativement dans le dossier, que le jury a résolu de tels conflits en
faveur de l’accusation, et l’autorité de recours doit déférence à cette
présomption. Des doutes quant à la culpabilité de Smith sont compréhensibles.
Mais ce n’est pas la tâche de la présente Cour, et ce n’était pas non plus la
tâche du Neuvième circuit, de décider si la théorie de l’autorité étatique
était exacte. Le jury a tranché cette question, et sa décision est supportée
par le dossier.
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