Sixth Amendment: ineffective assistance of counsel:
Belmontes argues that his counsel was constitutionally ineffective for failing
to investigate and present sufficient mitigating evidence during the penalty
phase of his trial. To prevail on this claim, Belmontes must meet both the
deficient performance and prejudice prongs of Strickland, 466 U. S., at
687. To show deficient performance, Belmontes must establish that “counsel’s
representation fell below an objective standard of reasonableness.” Id.,
at 688. In light of “the variety of circumstances faced by defense counsel and
the range of legitimate decisions regarding how best to represent a criminal
defendant,” the performance inquiry necessarily turns on “whether counsel’s
assistance was reasonable considering all the circumstances.” Id., at
688–689. At all points, “judicial scrutiny of counsel’s performance must be
highly deferential.” Id., at 689 (…) This was not an empty threat. In
one instance, Schick elicited testimony that Belmontes was not a violent
person. The State objected and, out of earshot of the jury, argued that it
should be able to rebut the testimony with the Howard murder evidence. Id.,
at 2332–2334. The Court warned Schick that it was “going to have to allow the
prosecution to go into the whole background” if Schick continued his line of
questioning. Id., at 2334. Schick acquiesced, and the court struck the
testimony. Ibid.; to establish prejudice, Belmontes must show “a
reasonable probability that, but for counsel’s unprofessional errors, the
result of the proceeding would have been different.” Strickland, 466 U.
S., at 694. That showing requires Belmontes to establish “a reasonable
probability that a competent attorney, aware of the available mitigating
evidence, would have introduced it at sentencing,” and “that had the jury been
confronted with this . . . mitigating evidence, there is a reasonable
probability that it would have returned with a different sentence.” Wiggins v.
Smith, 539 U. S. 510, 535, 536 (2003) (…) expert testimony discussing
Belmontes’ mental state, seeking to explain his behavior, or putting it in some
favorable context would have exposed Belmontes to the Howard evidence. See Darden
v. Wainwright, 477 U. S. 168,
186 (1986) (“Any attempt to portray petitioner as a nonviolent man would have
opened the door for the State to rebut with evidence of petitioner’s prior
convictions. . . . Similarly, if defense counsel had attempted to put on
evidence that petitioner was a family man, they would have been faced with his
admission at trial that, although still married, he was spending the weekend
furlough with a girlfriend”); Strickland
does not require the State to “rule out” a sentence of life in prison to
prevail. Rather, Strickland places the burden on the defendant, not the
State, to show a “reasonable probability” that the result would have been
different. 466 U. S., at 694; Justice STEVENS, concurring: both the California
Supreme Court and this Court squarely held that a jury must be allowed to give
weight to any aspect of a defendant’s character or history that may provide a
basis for a sentence other than death, even if such evidence does not “‘tend to
reduce the defendant’s culpability for his crime.’” Id., at 28 (quoting Skipper
v. South Carolina, 476 U. S. 1, 11 (1986) (Powell, J., concurring in
judgment)) (U.S.S.Ct., 16.11.09, Wong v. Belmontes, Per Curiam).
Wong v. Belmontes confirme les
principes définis dans la décision précédente Bobby v. Van Hook. Pour se
prévaloir utilement d’une défense de qualité insuffisante (au regard du droit
du prévenu dans le procès pénal de bénéficier d’une « assistance
effective »), le prévenu doit démontrer l’existence d’une performance
insuffisante ainsi que l’existence d’un préjudice. La notion de performance
insuffisante est décrite dans la décision précédente Bobby v. Van Hook. Il est
précisé ici que le Juge doit apprécier le travail de l’avocat avec déférence.
Cette affaire présente ceci de particulier que l’avocat a décidé - à juste
titre dit la Cour – de ne pas présenter d’éléments visant à prouver le
caractère non violent du prévenu. L’avocat a également à juste titre renoncé à
présenter une expertise psychiatrique et à présenter des preuves visant à
dépeindre le prévenu comme un homme proche de sa famille. En effet, la
présentation d’éléments de cette sorte aurait « ouvert la porte » à
l’accusation, qui aurait alors été en droit d’apporter des éléments relatifs à
d’anciennes condamnations pénales (ici un autre homicide) ou relatifs à une
liaison extraconjugale (l’accusation disposait de preuves de nature à établir
que le prévenu, marié, avait passé un week-end avec une autre femme). En effet,
selon les règles en matière de preuves, l’accusation n’est pas en droit
d’apporter ces éléments directement, elle ne peut le faire que si le prévenu
« ouvre la porte ». De la sorte, en l’espèce, ne pas apporter d’éléments
en rapport avec le caractère de l’accusé ne constituait nullement une
défaillance de l’avocat. Pour ce qui est du préjudice (second élément que le
prévenu doit établir pour se prévaloir d’une défense insuffisante), le prévenu
doit démontrer l’existence d’une probabilité raisonnable qu’en l’absence des
erreurs de son avocat, le résultat du procès aurait pu lui être plus favorable.
Il lui incombe ainsi d’établir l’existence d’une probabilité raisonnable qu’un
avocat compétent aurait introduit au procès les preuves disponibles
susceptibles de réduire la peine, ainsi que d’une probabilité raisonnable que
si le jury avait eu connaissance de ces preuves, il aurait rendu un verdict
différent. Dans son opinion concurrente, le Juge John Paul Stevens rappelle
qu’aussi bien la Cour Suprême de l’état de Californie que la Cour Suprême
fédérale ont jugé qu’un jury doit être admis à soupeser tous les aspects du
caractère ou de l’histoire d’un prévenu susceptibles de conduire à une peine
autre que la peine de mort.
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