Miranda
rights: first, according to the Sixth Circuit, the Miranda decision itself clearly established that police could
not speak to Dixon on November 9, because on November 4 Dixon had refused to
speak to police without his lawyer. That is plainly wrong. It is undisputed
that Dixon was not in custody during his chance encounter with police on
November 4. And this Court has “never held that a person can invoke his Miranda rights anticipatorily, in a
context other than ‘custodial interrogation.’” McNeil v. Wisconsin,
501 U. S. 171, 182, n. 3 (1991); see also Montejo v. Louisiana,
556 U. S. 778, ___ (2009) (slip. op., at 16) (“If the defendant is not in
custody then Miranda and its
progeny do not apply”).
Second, the Sixth Circuit held that police violated
the Fifth Amendment by urging Dixon to “cut a deal” before his accomplice
Hoffner did so. The Sixth Circuit cited no precedent of this
Court—or any court—holding that this common police tactic is unconstitutional.
Cf., e.g., Elstad, supra, at 317 (“The Court has refused
to find that a defendant who confesses, after being falsely told that his codefendant
has turned State’s evidence, does so involuntarily”). Because no holding of
this Court suggests, much less clearly establishes, that police may not urge a
suspect to confess before another suspect does so, the Sixth Circuit had no
authority to issue the writ on this ground; and this Court’s cases make clear
that “the ultimate issue of ‘voluntariness’ is a legal question.” Miller v.
Fenton, 474 U. S. 104, 110 (1985); see also Arizona v. Fulminante,
499 U. S. 279, 287 (1991); things had changed. Under Seibert, this
significant break in time and dramatic change in circumstances created “a new
and distinct experience,” ensuring that Dixon’s prior, unwarned interrogation
did not undermine the effectiveness of the Miranda warnings he received
before confessing to Hammer’s murder. 542 U. S., at 615; see also id.,
at 622 (KENNEDY, J., concurring in judgment) (“For example, a substantial break
in time and circumstances between the prewarning statement and the Miranda warning
may suffice in most circumstances, as it allows the accused to distinguish the
two contexts and appreciate that the interrogation has taken a new turn”) (U.S.S.Ct.,
07.11.11, Bobby v. Dixon, Per Curiam).
Les droits
Miranda : selon le Sixième circuit, la décision rendue portant sur les droits
déduits de Miranda a clairement établi que la police n’était pas autorisée à
parler à D. le 9 novembre, parce que le 4 novembre D. avait refusé de parler à
la police hors la présence de son avocat. La Cour juge que ces considérations
du Sixième circuit sont erronées. Il n’est pas contesté que D. n’était pas en
détention lors de sa rencontre fortuite avec la police le 4 novembre. Et la
Cour n’a jamais jugé qu’une personne est fondée à invoquer ses droits déduits
de Miranda de manière anticipée, dans un contexte autre qu’un interrogatoire
impliquant un élément de détention. Par ailleurs, le Sixième circuit a décidé
que la police avait violé le Cinquième Amendement en suggérant vivement à D. de
conclure un arrangement avant que son complice ne le fasse. Le Sixième circuit
n’a cité aucune jurisprudence qui aurait jugé que cette tactique policière
courante serait contraire à la Constitution fédérale. Au contraire, la
jurisprudence de la Cour refuse de considérer qu’un suspect avoue contre sa
volonté, après qu’il lui ait été faussement indiqué qu’un autre suspect a remis
des moyens de preuves à l’autorité pénale. La Cour n’a jamais suggéré ni
clairement établi que la police ne serait pas autorisée à inciter un suspect à
avouer avant qu’un autre ne le fasse. Et la question du caractère volontaire ou
non d’un aveu est une question de droit. Le Sixième circuit était donc dépourvu
de l’autorité de statuer comme il l’a fait à ce niveau.
(…) Interruption dans le
cours de l’interrogatoire. Les choses ont changé entre les deux
interrogatoires. Selon la jurisprudence Seibert, une interruption significative
entre les interrogatoires doublée d’un changement radical des circonstances de
l’interrogatoire créent une nouvelle et distinctive expérience pour le suspect,
assurant ainsi que l’interrogatoire antérieur, mené sans les avertissements
Miranda, ne porte pas atteinte à la validité juridique des avertissements
Miranda cette fois-ci reçus avant que le suspect n’avoue le meurtre. Ainsi par
exemple, une interruption substantielle dans le temps et une modification des
circonstances entre deux interrogatoires, le premier interrogatoire ayant été
mené sans les avertissements Miranda et le second avec ces avertissements, peuvent
suffire dans la plupart des circonstances, en ce qu’elles permettent au suspect
d’apprécier les deux contextes et de comprendre que l’interrogatoire a pris un
nouveau virage.
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