Torts and common law: common law release rule
abandoned: six days after his birth, plaintiff suffered irreversible brain
damage. Through his mother as guardian
ad litem, he sued his pediatrician and the hospital in which he was born. Before trial, plaintiff and the pediatrician
agreed to a settlement of $1 million, the limit of the pediatrician’s
malpractice insurance policy. At a jury
trial, plaintiff was awarded both economic and noneconomic damages. The jury found that the pediatrician was 55
percent at fault, the hospital 40 percent at fault, and the parents 5 percent
at fault.
On the hospital’s appeal, a major contention was that
under the common law “release rule,” plaintiff’s settlement with the
pediatrician also released the nonsettling hospital from liability for
plaintiff’s economic damages. The Court
of Appeal reluctantly agreed. It
observed that although this court “has criticized the common law release rule,”
it “has not abandoned it.” Considering
itself bound by principles of stare decisis, the Court of Appeal then applied
the common law release rule to this case, and it reversed that portion of the
trial court’s judgment awarding plaintiff economic damages against the
hospital. We granted plaintiff’s
petition for review, which asked us, as the Court of Appeal did in its opinion,
to repudiate the common law release rule.
Today, we do so (Cal. S. Ct., S192768, Leung v. Verdugo Hills Hosp.,
23.08.12).
Acte illicite
et Common law : est abrogée la règle de libération complète d’un responsable après
signature d’une convention d’indemnisation passée avec un autre
responsable : dans cette affaire, six jours après sa naissance, le
demandeur a souffert d’un dommage irréversible au cerveau. Par l’intermédiaire
de sa mère, qui représente ses intérêts dans la présente procédure, le
demandeur actionne son pédiatre et l’hôpital dans lequel il est né. Avant la
phase du procès devant le Tribunal, le demandeur et le pédiatre transigent le
litige, en signant une convention portant sur une indemnisation d’un million de
dollars, la somme limite prévue par l’assurance responsabilité civile
professionnelle du pédiatre. A l’issue de la procédure devant jury, le
demandeur obtient à la fois des dommages économiques et non économiques. Le
jury prononce que la faute du pédiatre s’élève à 55%, la faute de l’hôpital à
40%, et la faute des parents à 5%. L’hôpital dépose un appel. La question
litigieuse la plus importante consiste à déterminer s’il convient de maintenir
la « règle de libération » prévue par la Common law, selon laquelle
la convention de règlement entre le demandeur et le pédiatre a pour effet de
libérer du dommage économique non seulement le pédiatre, mais aussi l’hôpital,
lequel n’est pourtant pas partie à la convention. La Cour d’appel de
Californie, en deuxième instance, applique la règle de la Common law, règle qui
néanmoins ne la convainc pas. La Cour d’appel observe qu’elle a certes par la
passé critiqué dite règle, sans pour autant l’abandonner. La Cour d’appel se
considére ainsi liée par le principe de stare decisis, et elle refuse
d’octroyer au demandeur un dédommagement économique à charge de l’hôpital.
Saisie à son tour en tant qu’autorité de troisième instance, la Cour Suprême de
Californie répudie la « release rule » provenant de la Common law, laquelle
ne sera dès lors plus appliquée.
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