Immunity: Ex parte Young allows a federal court
to hear a lawsuit for prospective relief against state officials brought by
another agency of the same State; absent a waiver of sovereign immunity by a
State itself or a valid abrogation by Congress, federal courts may not
entertain a private person’s suit against a State; the doctrine of Ex parte
Young, which establishes an important limitation on the sovereign-immunity
principle, is accepted as necessary to “permit the federal courts to vindicate
federal rights.” Pennhurst State School and Hospital v. Halderman,
465 U. S. 89. It rests on the premise that when a federal court commands a
state official to do nothing more than refrain from violating federal law, he
is not the State for sovereign-immunity purposes. It does not apply “when ‘the
state is the . . . party in interest.’ ” Id., at 101; Verizon Md.
Inc. v. Public Serv. Comm’n of Md., 535 U. S. 635, held that, in
determining the Ex parte Young doctrine’s applicability, “a court need
only conduct a ‘straightforward inquiry into whether the complaint alleges an
ongoing violation of federal law and seeks relief properly characterized as
prospective.’ ” Id., at 645. VOPA’s suit satisfies that inquiry.
Respondents concede that the action would be proper were VOPA a private
organization rather than a state agency. The “general criterion for determining
when a suit is in fact against the sovereign is the effect of the relief
sought,” Pennhurst, supra, at 107, not who is bringing the
lawsuit. This Court applied that criterion in Idaho v. Coeur d’Alene
Tribe of Idaho, 521 U. S. 261, which held that an Indian Tribe could not
invoke Ex parte Young to bring what was essentially a quiet title suit
that would “extinguish Idaho’s control over . . . lands and waters long deemed
. . . an integral part of its territory.” Id., at 282. Respondents have
advanced no argument that the relief sought here threatens a similar invasion
of Virginia’s sovereignty; respondents claim that a State’s dignity is
diminished when a federal court adjudicates a dispute between its components.
But a State’s stature is not diminished to any greater degree when its own
agency sues to enforce its officers’ compliance with federal law than
when a private person does so. Moreover,
VOPA’s power to sue state officials is a consequence of Virginia’s own decision
to establish a public P&A system. Not every offense to a State’s dignity
constitutes a denial of sovereign immunity. The specific indignity against
which sovereign immunity protects is the insult to a State of being haled into
court without its consent; that does not occur just because a suit happens to
be brought by another state agency (U.S.S.Ct., 19.04.11, Virginia Office v. Stewart,
J. Scalia).
Immunité
: la jurisprudence Ex parte Young détermine les conditions dans lesquelles un
état peut être directement actionné devant le système des cours fédérales. Sans
une renonciation de l’état à se prévaloir de son immunité, ou sans une
abrogation légale de dite immunité décidée par le Congrès fédéral, les cours
fédérales ne sont pas compétentes pour connaître d’une action d’un particulier
contre un état. La doctrine Ex parte Young établit ainsi une importante
limitation au principe de l’immunité des états découlant de leur statut d’états
souverains, qui les empêche d’être attrait devant les cours fédérales. Cette
limitation est nécessaire pour permettre aux cours fédérales d’assurer le
respect du droit fédéral. L’idée à la base de la doctrine Ex parte Young :
lorsqu’une cour fédérale ordonne à un employé d’état rien de plus que de ne pas
porter atteinte au droit fédéral, l’employé public n’est pas l’état pour ce qui
est de l’immunité de dit état fondée sur sa souveraineté. La doctrine ne
s’applique d’ailleurs pas lorsque l’état est la réelle partie intéressée. Elle
s’applique en cas de violation en cours du droit fédéral et que le requérant
conclut à ce que la cour fédérale ordonne la fin de la violation dans le futur,
et non rétroactivement. Le critère général pour déterminer si une action est
dirigée contre le souverain réside dans l’effet du remède demandé à la cour.
Par exemple, une tribu indienne ne peut pas invoquer Ex parte Young pour
déposer une action visant à faire annuler un titre de propriété immobilière détenu
par l’état de longue date. Une telle action visait dans une affaire à mettre
fin au contrôle d’un état sur des terres et des eaux parties de longue date de
son territoire. Ex parte Young confère également la compétence à une cour
fédérale de connaître d’une action déposée par une administration d’un état
dirigée contre un employé public d’une autre administration du même état.
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