Standing: taxpayer standing; establishment clause: because
respondents challenge a tax credit as opposed to a governmental expenditure,
they lack Article III standing under Flast v. Cohen; respondents’ suit does not fall
within the narrow exception to the rule against taxpayer standing established
in Flast v. Cohen, supra. There, federal taxpayers had
standing to mount an Establishment Clause challenge to a federal statute
providing General Treasury funds to support, inter alia, textbook
purchases for religious schools. To have standing under Flast, taxpayers
must show (1) a “logical link” between the plaintiff’s taxpayer status “and the
type of legislative enactment attacked,” and (2) “a nexus” between such
taxpayer status and “the precise nature of the constitutional infringement
alleged.” 392 U. S., at 102. Considering the two requirements together, Flast
explained that individuals suffer a particular injury when, in violation of
the Establishment Clause and by means of “the taxing and spending power,” their
property is transferred through the Government’s Treasury to a sectarian
entity; when the Government spends funds from the General Treasury, dissenting
taxpayers know that they have been made to contribute to an establishment in
violation of conscience. In contrast, a tax credit allows dissenting taxpayers
to use their own funds in accordance with their own consciences. Here, the STO
tax credit does not “extract and spend” a conscientious dissenter’s funds in
service of an establishment, 392 U. S., at 106, or “ ‘force a citizen to
contribute’ ” to a sectarian organization, id., at 103 (U.S.S.Ct., 04.04.11,
Arizona Christian School v. Winn, J. Kennedy).
Standing : capacité
d’ester en justice d’un contribuable remettant en cause une décision fiscale,
en particulier dans le domaine du traitement fiscal des établissements religieux
: dans cette affaire, le requérant devant la Cour Suprême fédérale remet en
cause un crédit d’impôt accordé à une entité religieuse. Il ne remet pas en
cause une dépense particulière de l’état. Par conséquent, les conditions de
« Standing » ne sont pas données et la requête est irrecevable. L’action
du requérant ne peut en outre pas trouver sa place dans l’exception étroite aux
principes précités, exception spécifiée par la jurisprudence Flast. En effet,
l’exception prévoit que le contribuable fédéral satisfait aux conditions de
« Standing » pour contester la constitutionnalité d’une loi fédérale
qui attribue des fonds provenant du Trésor général à l’achat d’ouvrages
destinés à des écoles religieuses. Le principe constitutionnel qui est ici
violé est l’Establishment Clause, qui interdit au Gouvernement de soutenir une
communauté religieuse en particulier. Pour satisfaire aux conditions de
« Standing » dans le cadre de l’exception prévue par la jurisprudence
Flast, le contribuable doit démontrer (1) un lien logique entre le statut du
contribuable requérant et le type de législation attaqué, et (2), un lien entre
le statut du contribuable et la nature précise de la violation
constitutionnelle invoquée. Considérant ces deux exigences, la jurisprudence
Flast expose que des personnes souffrent d’un préjudice particulier lorsque
leur propriété est transférée par le Trésor fédéral en faveur d’une entité
religieuse, en violation de l’Establishment Clause et par le biais de la
compétence gouvernementale de taxer et de dépenser. Lorsque le Gouvernement
dépense des fonds provenant du Trésor général, le contribuable qui conteste la
dépense sait qu’il a ainsi contribué à un établissement religieux en violation
de sa conscience. Par contraste, un crédit d’impôt n’empêche pas un
contribuable qui conteste ce crédit d’utiliser ses propres fonds conformément à
sa conscience. Par conséquent, en l’espèce, le crédit d’impôt accordé n’a pas
pour effet de retirer des fonds provenant d’une personne contestant le crédit
pour attribuer ces fonds à un établissement religieux. Le crédit d’impôt
contesté ne force pas non plus un citoyen à contribuer à une organisation
religieuse.
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