Criminal procedure: defense: burden of proof: here
conspiracy: a defendant bears the burden of proving a defense of withdrawal;
allocating to the defendant the burden of proving withdrawal does not violate
the Due Process Clause. Unless an affirmative defense negates an element of
the crime, the Government has no constitutional duty to overcome the defense
beyond a reasonable doubt. See Dixon v. United States, 548 U. S.
1, 6. Withdrawal does not negate an element of the conspiracy crimes charged
here, but instead presupposes that the defendant committed the offense.
Withdrawal terminates a defendant’s liability for his co-conspirators’ postwithdrawal
acts, but he remains guilty of conspiracy; although Congress may assign the
Government the burden of proving the nonexistence of withdrawal, it did not do
so here; common-law rule that affirmative defenses are for the defendant to
prove. Dixon, supra, at 13–14. The analysis does not change when
withdrawal is the basis for a statute-of-limitations defense. In that
circumstance, the Government need only prove that the conspiracy continued past
the statute-of-limitations period. A conspiracy continues until it is
terminated or, as to a particular defendant, until that defendant withdraws.
And the burden of establishing withdrawal rests upon the defendant (U.S. S.
Ct., 09.01.13, Smith v. U.S., J. Scalia, unanimous).
Procédure pénale : moyen de défense : fardeau de la preuve
: en l'espèce, conspiration : un accusé doit prouver qu'il s'est retiré de la
conspiration. A moins qu'un moyen de défense revienne à nier l'un des éléments
constitutifs de l'infraction, l'accusation n'est pas soumise à une obligation
constitutionnelle de ne pouvoir renverser le moyen de défense qu'à l'aide
d'arguments démontrés au-delà d'un doute raisonnable. Le législateur fédéral
peut imposer à l'accusation le fardeau de prouver l'inexistence du retrait de
la conspiration ; il ne l'a pas fait en l'espèce. Cette analyse s'applique
également lorsqu’est en question la notion de prescription : l'accusation doit
uniquement prouver que la conspiration s'est poursuivie au-delà de la date de
prescription. Une conspiration continue jusqu'à ce qu'elle se termine ou
jusqu'à ce que l'accusé se retire de dite conspiration. Le fardeau de l'établissement du retrait incombe à
l'accusé.
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