Patents: declaratory judgment: when a licensee seeks a
declaratory judgment against a patentee that its products do not infringe the
licensed patent, the patentee bears the burden of persuasion on the issue of
infringement.
This conclusion is strongly supported by three settled
legal propositions: first, a patentee ordinarily bears the burden of proving
infringement, see, e.g., Agawam Co. v. Jordan, 7 Wall. 583, 609;
second, the “operation of the Declaratory Judgment Act” is only “procedural,”
Aetna Life Ins. Co. v. Haworth, 300 U. S. 227, 240, leaving
“substantive rights unchanged,” Beacon Theatres, Inc. v. Westover,
359 U. S. 500, 509; and third, “the burden of proof” is a “ ‘substantive’
aspect of a claim,” Raleigh v. Illinois Dept. of Revenue, 530 U.
S. 15, 20–21.
Practical considerations lead to the same conclusion.
Shifting the burden based on the form of the action could create postlitigation
uncertainty about a patent’s scope. It may also create unnecessary complexity
by compelling a licensee to prove a negative; here, Mirowski set this dispute
in motion by accusing Medtronic of infringement, and there is no convincing
reason why burden of proof law should favor the patentee; general
considerations relating to the public interest in maintaining a
well-functioning patent system are, at most, in balance, and do not favor
changing the ordinary burden of proof rule (U.S.S.Ct., 22.01.2014, Medtronic,
Inc. v. Mirowski Family Ventures, LLC, Docket 12-1128, J. Breyer, unanimous).
Brevets :
jugements déclaratoires : cas d’un preneur de licence qui requiert un jugement
déclaratoire à l’encontre du titulaire d’un brevet, en concluant à ce qu’il
soit reconnu que ses produits ne constituent pas une violation du brevet objet
de la licence : dans une telle situation, il appartient au titulaire du brevet
de prouver la violation de son brevet.
Cette solution
est supportée avec force par trois principes juridiques bien établis :
tout d’abord, le titulaire d’un brevet ordinairement supporte le fardeau de la
preuve de la violation de ses droits découlant du brevet. Ensuite, la notion de
fardeau de la preuve est de nature substantive et non procédurale, de sorte que
la loi fédérale sur les jugements déclaratoires, qui régit des notions de procédure,
n’est pas applicable.
Des considérations
pratiques conduisent au même résultat. Transférer le fardeau de la preuve sur
la base de la nature juridique de l’action en justice est susceptible de créer
une incertitude post litige portant sur l’étendue du brevet. Un tel transfert
pourrait aussi être sans nécessité la source d’une complexité en contraignant
un preneur de licence à apporter une preuve négative. La règle ordinaire
portant sur le fardeau de la preuve doit ainsi être maintenue.
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