Common law: pre-emption: in American Airlines, Inc.
v. Wolens, 513 U. S. 219, the Court found that the ADA ( Airline
Deregulation Act of 1978) pre-empted the use of an Illinois consumer
law to challenge an airline’s devaluation of frequent flyer earned miles. But
it did not pre-empt breach of contract claims because “terms and conditions airlines
offer and passengers accept are privately ordered obligations” not “ ‘a State’s
“enactment or enforcement of any law, rule, regulation, standard, or other
provision having the force and effect of law” within the pre-emption
provision’s meaning.’ ” Id., at 228–229; the phrase “other provision
having the force and effect of law” includes state common-law rules like the
implied covenant at issue. Common-law rules are routinely called “provisions,”
see, e.g., Madsen v. Women’s Health Center, Inc., 512 U. S. 753,
765, n. 3, and they clearly have “the force and effect of law.” The pre-emption
provision’s original language confirms this understanding. As first enacted,
the provision also applied to “rules” and “standards,” a formulation
encompassing common-law rules. See CSX Transp., Inc. v. Easterwood,
507 U. S. 658, 664; exempting common-law claims would also disserve the ADA’s
central purpose, which was to eliminate federal regulation of rates, routes,
and services so they could be set by market forces; because respondent’s implied
covenant claim seeks to enlarge his contractual agreement with petitioners, it
is pre-empted by §41713(b)(1); under Minnesota law, which controls here, the
implied covenant must be regarded as a state-imposed obligation. Minnesota law
does not permit parties to contract out of the covenant. And when a State’s law
does not authorize parties to free themselves from the covenant, a breach of
covenant claim is pre-empted under Wolens;
petitioners claim that the refusal to pre-empt all implied covenant claims,
regardless of state law, will lead to a patchwork of rules that will frustrate
the ADA’s deregulatory aim. But airlines can avoid such a result if they
contract out of covenants where permitted by state law; nor are participants in
frequent flyer programs left without protection. They can avoid an airline
with a poor reputation and possibly enroll in a more favorable rival program.
Moreover, the Department of Transportation has the authority to investigate
complaints about frequent flyer programs (U.S.S.Ct., 02.04.2014, Northwest,
Inc. v. Ginsberg, Docket 12-462, J. Alito, unanimous).
Common law : préemption du droit fédéral : un cas d’espèce en rapport
avec la réglementation du trafic aérien : la loi fédérale de 1978 sur la
dérégulation dans le secteur du transport aérien l’emporte de manière générale
sur des dispositions contraires du droit des états, notamment sur des
dispositions étatiques comportant comme conséquence d’élargir les droits des
passagers. Le principe et la portée de la préemption résultent de la loi. Elle
précise que ses dispositions l’emportent
sur toutes lois, règles, règlementation, standards, ou autres dispositions
bénéficiant de la force et des effets d’une loi. Les droits déduits de la Common
law (étatique) peuvent être assimilés par les états en question aux droits
déduits des lois au sens formel. Les règles de la Common law sont communément
désignées par le terme anglais « provisions ». Si dans un cas le
principe de la préemption s’applique, le voyageur et la compagnie aérienne
restent libres de convenir par contrat d’étendre les droits du voyageur. Dans
ce dernier cas, l’extension des droits provient de la libre décision des
parties, et non pas d’une loi étatique, ni d’une disposition obligatoire de la
Common law étatique, de sorte qu’aucun problème de préemption ne se pose. Dans
la présente affaire, le recourant, voyageur, fonde ses prétentions sur une
disposition de la Common law de l’état dont la loi s’applique (l’état du
Minnesota), à savoir le principe contractuel de bonne foi et d’équité. L’état
du Minnesota accorde valeur légale à ce principe contractuel déduit de sa
Common law. Cette disposition de la Common law élargit les droits du passager,
de sorte qu’elle subit la préemption de la loi fédérale. La théorie juridique
soutenue par le voyageur est ainsi rejetée, mais il n’est pas laissé sans
moyen : le Département fédéral des Transports est compétent pour recevoir
des plaintes des usagers des transports aériens, plaintes portant comme ici sur
un litige relatif aux programmes avantageux en faveur des usagers fréquents
(frequent flyer programs).
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