Monday, November 30, 2015

B.H. v. County of San Bernardino, S213066


Public entity liability in California: breach of a mandatory duty:

Finding of breach of a mandatory duty, element required to establish public entity liability (Gov. Code, § 815.6.).

Under the California Government Claims Act (Gov. Code, § 810 et seq.), governmental tort liability must be based on statute.  “Except as otherwise provided by statute:  a public entity is not liable for an injury, whether such injury arises out of an act or omission of the public entity or a public employee or any other person.”  (Gov. Code, § 815, subd. (a)); see Miklosy v. Regents of University of California (2008) 44 Cal.4th 876, 899.) 

In Guzman v. County of Monterey (2009) 46 Cal.4th 887 (Guzman), we explained that Government Code (there section 815.6) has three elements that must be satisfied to impose public entity liability:  (1) a mandatory duty was imposed on the public entity by an enactment; (2) the enactment was designed to protect against the particular kind of injury allegedly suffered; and (3) the breach of the mandatory statutory duty proximately caused the injury.  Even when a duty exists, California has enacted specific immunity statutes that, if applicable, prevail over liability provisions.  (Creason v. Department of Health Services (1998) 18 Cal.4th 623, 635.)  The first question always is whether there is liability for breach of a mandatory duty.  (Creason, at p. 630.)  If there is no liability, the issue of immunity never arises.  (Ibid.; Guzman, at p. 911, fn. 16.)

In addition to liability under Government Code section 815.6, the complaint here alleged that defendants were negligent under Government Code section 815.2.  Section 815.2 provides:  “(a) A public entity is liable for injury proximately caused by an act or omission of an employee of the public entity within the scope of his employment if the act or omission would, apart from this section, have given rise to a cause of action against that employee or his personal representative.  (b) Except as otherwise provided by statute, a public entity is not liable for an injury resulting from an act or omission of an employee of the public entity where the employee is immune from liability.”
Generally, a public employee is “liable for injury caused by his act or omission to the same extent as a private person.”  (Gov. Code, § 820, subd. (a).)  However, as relevant here, “a public employee is not liable for an injury resulting from his act or omission where the act or omission was the result of the exercise of the discretion vested in him, whether or not such discretion be abused.”  (Gov. Code, § 820.2.)  In addition, “a public employee is not liable for injury caused by his instituting or prosecuting any judicial or administrative proceeding within the scope of his employment, even if he acts maliciously and without probable cause.”  (Gov. Code, § 821.6.)

 
(Guzman v. County of Monterey (2009) 46 Cal.4th 887, 897 [“there is no common law tort liability for public entities in California”]; Eastburn v. Regional Fire Protection Authority (2003) 31 Cal.4th 1175, 1179 [“the intent of the Tort Claims Act is to confine potential governmental liability, not expand it”].) (Cal. S. Ct., Dec. 12, 2015,  Hampton v. County of San Diego, S213132).


(Cal. S.Ct., Nov. 30, 2015, B.H. v. County of San Bernardino, S213066)

Responsabilité civile des collectivités publiques de Californie et de leurs employés, bases légales et importance du critère de la violation d’un devoir imposé par une base légale formelle.

La jurisprudence Guzman (2009) expose le détail des conditions de la responsabilité : 1) devoir imposé à la collectivité publique par une base légale formelle, 2) le but de la base légale est de protéger contre le dommage allégué, 3) un lien de causalité adéquate entre la violation du devoir et le dommage.
Même si un devoir établi par la loi existe, il convient de toujours vérifier si une immunité protège ou non l’auteur, l’immunité l’emportant en effet sur la responsabilité. La première question à se poser est donc celle de savoir si la violation d’un devoir prévu par la loi s’est produit. Si aucune responsabilité n’existe à ce niveau, la question de l’immunité, qui vient en second, ne se pose pas.

Outre ce qui précède, la collectivité publique peut être responsable du fait de ses auxiliaires. Le Government Code prévoit qu’une collectivité publique peut être responsable pour le dommage causé (causalité adéquate) par l’acte ou l’omission de l’un de ses employés dans l’exercice de ses tâches. Il faut pour cela que l’acte ou l’omission, examiné comme si la disposition du Code n’existait pas, entraîne la responsabilité de l’employé public. Par ailleurs, sauf si la loi en dispose autrement, une collectivité publique ne sera pas responsable du chef de l’acte ou de l’omission de l’employé si elle peut invoquer valablement l’immunité de dit employé.

Il est rappelé que de manière générale un employé public est responsable du dommage causé par ses actes ou omissions dans la même mesure qu’une personne privée. Cependant, un employé public ne sera pas responsable si son acte ou son omissions est le résultat de l’exercice de son pouvoir de discrétion que lui confère ses attributions publiques, cela même en cas d’abus de ce pouvoir de discrétion. Par ailleurs, un employé public ne peut pas être responsable pour un dommage causé par l’ouverture d’une procédure administrative ou judiciaire, ou par la procédure elle-même, si l’ouverture de la procédure, ou la conduite de celle-ci, fait partie des tâches attribuées à l’employé. Cela même si l’employé public a agi avec malice et sans motif. 

En Californie, il n'existe pas de responsabilité délictuelle des collectivités publiques découlant de la Common law. Ce droit est statutaire.

No comments:

Post a Comment