Preemption: whether, in fact, the state
tort action conflicts with the federal regulation: Under ordinary
conflict pre-emption principles a state law that “stands as an obstacle to the
accomplishment” of a federal law is preempted. Hines v. Davidowitz,
312 U. S. 52, 67. In Geier, the state law stood as an obstacle to the
accomplishment of a significant federal regulatory objective, namely, giving
manufacturers a choice among different kinds of passive restraint systems. This
conclusion was supported by the regulation’s history, the agency’s
contemporaneous explanation, and the Government’s current understanding of the
regulation. The history showed that the Department of Transportation (DOT) had
long thought it important to leave manufacturers with a choice of systems.
DOT’s contemporaneous explanation of the regulation made clear that
manufacturer choice was an important means for achieving DOT’s basic
objectives. It phased in passive restraint requirements to give manufacturers
time to improve airbag technology and develop better systems; it worried that
requiring airbags would cause a public backlash; and it was concerned about
airbag safety and cost. Finally, the Government’s current understanding was
that a tort suit insisting upon airbag use would “ ‘ “stand as an obstacle to
the accomplishment and execution of these objectives.” ’ ” 529 U. S., at
883; like the regulation in Geier, the instant regulation leaves the
manufacturer with a choice, and the tort suit here would restrict that choice.
But in contrast to Geier, the choice here is not a significant
regulatory objective; many federal safety regulations embody a cost effectiveness
judgment. To infer pre-emptive intent from the mere existence of such a
cost-effectiveness judgment would eliminate the possibility that the agency
seeks only to set forth a minimum standard (U.S.S.Ct., 23.02.11, Williamson v.
Mazda, J. Breyer).
Primauté du droit
fédéral sur le droit étatique contraire : une action en responsabilité civile
prévue par le droit d’un état est en conflit avec une disposition promulguée
par une administration fédérale : dans ce type de situation, sous l’angle
des principes ordinaires du droit des conflits entre droit étatique et droit
fédéral, une loi étatique s’érige en obstacle à l’accomplissement d’une loi
fédérale. De la sorte, c’est la loi fédérale qui s’applique, et non la loi de
l’état. Dans la jurisprudence Geier, la loi d’un état constituait un obstacle à
l’accomplissement d’un objectif significatif d’une régulation fédérale, à
savoir l’imposition d’incombances aux fabricants de systèmes de protection à
l’intérieur des véhicules automobiles quant au type de système de protection à
employer. Il a donc été jugé que la loi de l’état constituait un obstacle après
analyse de l’histoire législative de la réglementation fédérale, des
explications contemporaines données par l’administration, et de la manière avec
laquelle le Gouvernement comprenait la réglementation fédérale en cause.
L’historique démontre que le Département fédéral des Transports estimait
important, de longue date, de laisser aux fabricants le choix des systèmes de
protection. Les explications contemporaines du Département portant sur le
contenu de la réglementation montrent clairement que le choix laissé aux
fabricants constitue un moyen important pour réaliser les objectifs de base du
Département des Transports. Les exigences posées par la réglementation fédérale
visent à donner du temps aux fabricants pour améliorer la technologie de
l’airbag et développer de meilleurs systèmes de protection, dans l’intérêt du
public, tout en considérant la relative sécurité procurée par les airbags ainsi
que leurs coûts. Tout comme la réglementation en cause dans la jurisprudence
Geier, la réglementation fédérale dans la présente affaire laisse un choix aux
fabricants, et une action en responsabilité civile de droit étatique serait de
nature à restreindre ce choix. Mais par contraste avec la jurisprudence Geier,
le choix, dans la présente affaire, ne constitue pas un objectif significatif
de la réglementation fédérale. De nombreuses règles administratives fédérales
sur la sécurité ont impliqué une réflexion coût/efficacité. De la sorte,
inférer une intention de primauté de la seule existence d’une réflexion
coût/efficacité serait de nature à éliminer la possibilité d’une réglementation
administrative se limitant à fixer des standards minima.
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