Searches: consent searches: multiple occupants:
suspecting that he had assaulted Rojas, the officers removed petitioner from
the apartment and placed him under arrest. He was then identified as the
perpetrator in the earlier robbery and taken to the police station. An officer
later returned to the apartment and, after obtaining Rojas’ oral and written
consent, searched the premises, where he found several items linking petitioner
to the robbery. The trial court denied petitioner’s motion to suppress that evidence,
and he was convicted. The California Court of Appeal affirmed. It held that
because petitioner was not present when Rojas consented to the search, the
exception to permissible warrantless consent searches of jointly occupied
premises that arises when one of the occupants present objects to the search, Georgia
v. Randolph, 547 U. S. 103, did not apply, and therefore,
petitioner’s suppression motion had been properly denied.
Held: Randolph does not extend
to this situation, where Rojas’ consent was provided well after petitioner had
been removed from their apartment.
Consent searches are permissible warrantless searches,
Schneckloth v. Bustamonte, 412 U. S. 218, 228, 231–232, and are
clearly reasonable when the consent comes from the sole occupant of the
premises. When multiple occupants are involved, the rule extends to the search
of the premises or effects of an absent, nonconsenting occupant so long as “the
consent of one who possesses common authority over the premises or effects” is
obtained. United States v. Matlock, 415 U. S. 164, 170. However,
when “a physically present inhabitant” refuses to consent, that refusal “is
dispositive as to him, regardless of the consent of a fellow occupant.” Randolph,
547 U. S., at 122–123. A controlling factor in Randolph was the objecting
occupant’s physical presence. See, e.g., id., at 106, 108, 109, 114;
dictum in Randolph suggesting that consent by one occupant might not be
sufficient if “there is evidence that the police have removed the potentially
objecting tenant from the entrance for the sake of avoiding a possible
objection,” 547 U. S., at 121, is best understood to refer to situations in
which the removal of the potential objector is not objectively reasonable.
Petitioner does not contest the fact that the police had reasonable grounds
for his removal or the existence of probable cause for his arrest. He was thus
in the same position as an occupant absent for any other reason (U.S.S.Ct.,
25.02.2014, Fernandez v. California, Docket 12-7822, J. Alito).
Fouilles :
situation en cas de consentement à la fouille, notamment d’un
appartement ; cas où l’un des occupants consent à la fouille et un autre
ne consent pas ; cas où l’un des occupants consent, tandis qu’un autre est
absent.
En l’espèce, les forces
de l’ordre poursuivaient un suspect, lequel se réfugia dans l’appartement qu’il
partageait avec une autre personne (Mme Rojas). Les agents aperçurent peu après
Rojas sortir de l’appartement, ensanglantée. Supposant qu’elle avait été
agressée par le suspect, les policiers entrèrent dans l’appartement, se
saisirent du suspect, et le placèrent en état d’arrestation. Il fut ensuite
identifié comme l’auteur de l’infraction précédente (un vol) et conduit au
poste de police. Un officier de police retourna plus tard à l’appartement, et
après avoir obtenu le consentement oral et écrit de Rojas, procéda à la fouille
de l’appartement, où il découvrit plusieurs objets qui liaient le suspect à la
précédente infraction (le vol). La cour pénale de première instance rejeta la
requête du prévenu en suppression de preuve, et le prévenu fut condamné. La cour d’appel de Californie a ensuite
confirmé ce jugement. Elle considéra que dans la mesure où le condamné n’était
pas présent lorsque Rojas avait consenti à la fouille, la jurisprudence
Randolph ne s’appliquait pas. Cette jurisprudence prévoit que si une fouille de
locaux sans warrant est autorisée dans le cas où l’occupant présent consent, la
fouille sans warrant n’est pas autorisée si l’un des occupants, présent lui
aussi, ne consent pas. En l’espèce, le condamné n’était pas présent, de sorte
que Randolph ne s’applique pas. Dès lors, c’est à juste titre que la requête en
suppression de preuve a été rejetée. La Cour Suprême fédérale confirme cette analyse.
Elle précise encore qu’il est de jurisprudence que si le consentement d’un
présent est obtenu alors qu’un autre occupant est absent, la fouille complète
des lieux occupés est autorisée si la personne qui consent possède une autorité
commune avec l’absent sur les lieux ou sur les effets qu’ils contiennent. Mais
si l’un des occupants physiquement présent consent alors qu’un autre occupant
lui aussi physiquement présent ne consent pas, la fouille sans warrant ne peut
pas s’étendre aux parties occupées ou aux effets détenus par celui qui ne
consent pas. Si les forces de police écartent l’un des occupants sans cause
valable pour pouvoir fouiller sans warrant, cette fouille ne sera pas
admissible. Mais dans la présente affaire, la police disposait d’une cause
valable pour écarter le condamné de l’appartement, le mettre aux arrêts, et
pour le conduire au poste de police. Le condamné se trouvait ainsi dans la même
situation que tout autre absent, quelle que soit la raison de cette absence.
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