Grand Jury: probable cause: Title 21 U. S. C. §853(e)(1)
empowers courts to enter pre-trial restraining orders to “preserve the
availability of forfeitable property” while criminal proceedings are pending.
Such pre-trial asset restraints are constitutionally permissible whenever
probable cause exists to think that a defendant has committed an offense
permitting forfeiture and that the assets in dispute are traceable or otherwise
sufficiently related to the crime charged. United States v. Monsanto,
491 U. S. 600.
When challenging the legality of a §853(e)(1)
pre-trial asset seizure, a criminal defendant who has been indicted is not
constitutionally entitled to contest a grand jury’s determination of probable
cause to believe the defendant committed the crimes charged; the question
whether indicted defendants like the Kaleys are constitutionally entitled to a
judicial re-determination of the grand jury’s probable cause conclusion in a
hearing to lift an asset restraint has a ready answer in the fundamental and
historic commitment of the criminal justice system to entrust probable cause
findings to a grand jury. A probable cause finding sufficient to initiate a
prosecution for a serious crime is “conclusivee,” Gerstein v. Pugh,
420 U. S. 103, 117, n. 19, and, as a general matter, “a challenge to the reliability
or competence of the evidence” supporting that finding “will not be heard,” United
States v. Williams, 504 U. S. 36, 54. A grand jury’s probable cause
finding may, on its own, effect a pre-trial restraint on a person’s liberty. Gerstein,
420 U. S., at 117, n. 19. The same result follows when it works to restrain a
defendant’s property (U.S.S.Ct., 25.02.2014, Kaley v. U.S., Docket 12-464, J.
Kagan).
Grand Jury et
« probable cause » : le droit fédéral confère aux Tribunaux la
compétence de rendre des ordonnances de saisie avant procès, de manière à
préserver la disponibilité de biens susceptibles d’être finalement confisqués
par l’effet du jugement final. Ces saisies provisoires sont conformes à la
Constitution fédérale dans la mesure où existe une « cause probable »
de penser que le prévenu a commis une infraction permettant la saisie du bien
et que le bien en question est lié à l’infraction retenue. Si la « cause
probable » est décidée par un Grand Jury, le prévenu n’est pas admis à
recourir contre dite décision. En effet, historiquement et systématiquement, il
appartient au Grand Jury de se prononcer sur la question de l’existence ou non
d’une « probable cause », et non à une cour fédérale. La décision
d’un Grand Jury s’agissant de la question de la « probable cause »
peut entraîner dans d’autres situations une privation de liberté du prévenu.
Compétent dans le cadre d’une décision de privation de liberté, le Grand Jury
l’est également dans le cadre d’une décision de saisie provisoire d’un bien.
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