Tuesday, February 25, 2014

Kaley v. U.S., Docket 12-464



Grand Jury: probable cause: Title 21 U. S. C. §853(e)(1) empowers courts to enter pre-trial restrain­ing orders to “preserve the availability of forfeitable property” while criminal proceedings are pending. Such pre-trial asset restraints are constitutionally permissible whenever probable cause exists to think that a defendant has committed an offense permitting forfeiture and that the assets in dispute are traceable or otherwise sufficiently re­lated to the crime charged. United States v. Monsanto, 491 U. S. 600.
When challenging the legality of a §853(e)(1) pre-trial asset sei­zure, a criminal defendant who has been indicted is not constitution­ally entitled to contest a grand jury’s determination of probable cause to believe the defendant committed the crimes charged; the question whether indicted defendants like the Kaleys are constitutionally enti­tled to a judicial re-determination of the grand jury’s probable cause conclusion in a hearing to lift an asset restraint has a ready answer in the fundamental and historic commitment of the criminal justice system to entrust probable cause findings to a grand jury. A probable cause finding sufficient to initiate a prosecution for a serious crime is “conclusivee,” Gerstein v. Pugh, 420 U. S. 103, 117, n. 19, and, as a general matter, “a challenge to the reliability or competence of the ev­idence” supporting that finding “will not be heard,” United States v. Williams, 504 U. S. 36, 54. A grand jury’s probable cause finding may, on its own, effect a pre-trial restraint on a person’s liberty. Ger­stein, 420 U. S., at 117, n. 19. The same result follows when it works to restrain a defendant’s property (U.S.S.Ct., 25.02.2014, Kaley v. U.S., Docket 12-464, J. Kagan).

Grand Jury et « probable cause » : le droit fédéral confère aux Tribunaux la compétence de rendre des ordonnances de saisie avant procès, de manière à préserver la disponibilité de biens susceptibles d’être finalement confisqués par l’effet du jugement final. Ces saisies provisoires sont conformes à la Constitution fédérale dans la mesure où existe une « cause probable » de penser que le prévenu a commis une infraction permettant la saisie du bien et que le bien en question est lié à l’infraction retenue. Si la « cause probable » est décidée par un Grand Jury, le prévenu n’est pas admis à recourir contre dite décision. En effet, historiquement et systématiquement, il appartient au Grand Jury de se prononcer sur la question de l’existence ou non d’une « probable cause », et non à une cour fédérale. La décision d’un Grand Jury s’agissant de la question de la « probable cause » peut entraîner dans d’autres situations une privation de liberté du prévenu. Compétent dans le cadre d’une décision de privation de liberté, le Grand Jury l’est également dans le cadre d’une décision de saisie provisoire d’un bien.

No comments:

Post a Comment