Antitrust: patent: disputes between brand-name and
generic drug manufacturers;
reverse settlement
agreement :
The Drug Price Competition and Patent Term Restoration
Act of 1984 (Hatch-Waxman Act or Act) creates special procedures for
identifying and resolving patent disputes between brand-name and generic drug
manufacturers, one of which requires a prospective generic manufacturer to
assure the Food and Drug Administration (FDA) that it will not infringe the
brand-name’s patents. One way to provide such assurance (the “paragraph IV”
route) is by certifying that any listed, relevant patent “is invalid or will
not be infringed by the manufacture, use, or sale” of the generic drug. 21 U.
S. C. §355(j)(2)(A)(vii)(IV);
Respondent Solvay Pharmaceuticals obtained a patent
for its approved brand-name drug AndroGel. Subsequently, respondents Actavis
and Paddock filed applications for generic drugs modeled after AndroGel and
certified under paragraph IV that Solvay’s patent was invalid and that their
drugs did not infringe it. Solvay sued Actavis and Paddock, claiming patent
infringement. See 35 U. S. C. §271(e)(2)(A). The FDA eventually approved
Actavis’ generic product, but instead of bringing its drug to market, Actavis
entered into a “reverse payment” settlement agreement with Solvay, agreeing not
to bring its generic to market for a specified number of years and agreeing to
promote AndroGel to doctors in exchange for millions of dollars. Paddock made
a similar agreement with Solvay, as did respondent Par, another manufacturer
aligned in the patent litigation with Paddock;
the Federal Trade Commission (FTC) filed suit, alleging that respondents
violated §5 of the Federal Trade Commission Act by unlawfully agreeing to
abandon their patent challenges, to refrain from launching their low-cost
generic drugs, and to share in Solvay’s monopoly profits; the Eleventh Circuit
concluded that as long as the anticompetitive effects of a settlement fall
within the scope of the patent’s exclusionary potential, the settlement is
immune from antitrust attack; Held: The Eleventh Circuit erred in
affirming the dismissal of the FTC’s complaint;
Although the anticompetitive effects of the reverse
settlement agreement might fall within the scope of the exclusionary potential
of Solvay’s patent, this does not immunize the agreement from antitrust attack;
That form of settlement is unusual, and there is
reason for concern that such settlements tend to have significant adverse
effects on competition. It would be incongruous to determine antitrust legality
by measuring the settlement’s anticompetitive effects solely against patent
law policy, and not against procompetitive antitrust policies as well. Both are
relevant in determining the scope of monopoly and antitrust immunity conferred
by a patent, see, e.g., United States v. Line Material Co.,
333 U. S. 287, 310, 311, and the antitrust question should be answered by
considering traditional antitrust factors;
For another thing, this Court’s precedents make clear
that patent-related settlement agreements can sometimes violate the antitrust
laws. See, e.g., United States v. Singer Mfg. Co., 374 U.
S. 174; United States v. New Wrinkle, Inc., 342 U. S. 371; Standard
Oil Co. (Indiana) v. United States, 283 U. S. 163; finally, the
Hatch-Waxman Act’s general procompetitive thrust—facilitating challenges to a
patent’s validity and requiring parties to a paragraph IV dispute to report
settlement terms to federal antitrust regulators—suggests a view contrary to
the Eleventh Circuit’s; Payment for staying out of the market keeps prices at
patentee-set levels and divides the benefit between the patentee and the
challenger, while the consumer loses; this Court declines to hold that reverse
payment settlement agreements are presumptively unlawful (U.S.S.Ct.,
17.06.2013, FTC v. Actavis, Inc., J. Breyer).
Cartels : brevets : litiges entre fabricants de
médicaments originaux et fabricants de génériques : « reverse settlement
agreements » :
Une loi fédérale de 1984 met en place des procédures
particulières pour résoudre les litiges en matière de brevets opposants ces
deux types de fabricants. L’une de ces procédures exige qu’un fabricant qui
envisage de commercialiser des génériques certifie à la FDA qu’il ne sera porté
atteinte à aucun brevet en cours. En l’espèce, des fabricants envisagent de
produire un générique. Ils en informent donc la FDA, en certifiant conformément
à la procédure que la commercialisation de ce générique ne portera atteinte à
aucun brevet. Subséquemment, l’entreprise titulaire du brevet actionne le
fabricant du générique pour violation de son brevet. La FDA approuve finalement
la commercialisation du médicament générique, mais au lieu de le
commercialiser, son fabricant conclu avec le détenteur du brevet un
« reverse settlement agreement », par lequel, contre un paiement de
plusieurs millions de dollars, le fabricant du générique accepte de ne pas le
commercialiser pendant plusieurs années, et accepte en outre de faire pendant
ces années-là la promotion du médicament original auprès du monde médical.
La Commission fédérale du Commerce a ouvert action contre
les fabricants de générique, leur reprochant d’avoir violé le §5 de la loi
fédérale sur la Commission fédérale du Commerce en abandonnant de manière
illicite leurs prétentions en déchéance du brevet, en renonçant à
commercialiser le générique, et en s’accordant avec le producteur de l’original
en vue du partage des profits découlant du monopole.
Le
11è Circuit a conclu que l’accord était licite aussi longtemps que ses effets
anticoncurrentiels étaient compris dans le champ d’exclusion crée par le droit
exclusif au brevet, de sorte que dit accord ne saurait violer le droit
cartellaire. Ce raisonnement juridique est contesté par la Cour Suprême, qui
relève que ce type d’accord n’est pas usuel et en sa présence, il convient de
prendre en compte qu’il est susceptible de présenter des effets
anticoncurrentiels conséquents. Il est incongru de déterminer la légalité de
l’accord sous l’angle du droit des cartels en examinant uniquement ses effets
anticoncurrentiels sur la base du droit des brevets, et non pas sous l’angle de
la politique encourageant la concurrence à la base du droit des cartels. La
question de droit des cartels que pose la présente espèce doit être résolue en
application des principes du droit des cartels. Selon la jurisprudence
constante de la Cour, les conventions transactionnelles relatives à des litiges
portant sur des questions de droit des brevets peuvent porter atteinte au droit
des cartels.
Un
paiement effectué pour qu’un concurrent reste hors du marché laisse les prix au
niveau fixé par le bénéficiaire du brevet, au détriment des consommateurs,
tandis que les parties à l’accord se partagent les bénéfices de la transaction.
Les
« payments settlements agreements » ne sont cependant pas présumés
illicites.
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