Arbitration: enforceability, invalidation:
The high court has stated that section 2 of the FAA requires courts to
“place arbitration agreements on an equal footing with other contracts and to
enforce them according to their terms.”
(AT&T Mobility LLC v.
Concepcion (2011) 563 U.S. 333, 339 (Concepcion)). However, the high court has qualified this
statement by reference to “the final phrase of § 2,” which is known as the
FAA’s “saving clause” and which “permits arbitration agreements to be declared
unenforceable ‘upon such grounds as exist at law or in equity for the
revocation of any contract.’ ” (Concepcion, at p. 339.) This clause, the
high court has stated, “indicates” that Congress’s “purpose” in enacting the
FAA “was to make arbitration agreements as enforceable as other contracts, but not more so.” (Prima
Paint v. Flood & Conklin (1967) 388 U.S. 395, 404, fn. 12, (Prima Paint).) Thus, arbitration agreements, “like other
contracts,” “may be invalidated by ‘generally applicable contract defenses, such
as fraud, duress, or unconscionability.’ ”
(Rent-A-Center, West, Inc. v. Jackson (2010) 561 U.S. 63, 68.) They may not, however, be invalidated “by
defenses that apply only to arbitration or that derive their meaning from the
fact that an agreement to arbitrate is at issue.” (Concepcion,
at p. 339.)
We have held that the FAA does not require enforcement of a provision in
an arbitration agreement that, in violation of generally applicable California
contract law, “limits statutorily imposed remedies such as punitive damages and
attorney fees.” (Armendariz v. Foundation Health Psychcare Services, Inc. (2000) 24 Cal.4th 83, 99-100, 103.)
The FAA does not require enforcement of a provision in a predispute
arbitration agreement that, in violation of generally applicable California
contract law, waives the right to seek in
any forum public injunctive relief under the UCL, the CLRA, or the false
advertising law.
The contract defense to the waiver at issue here — “a law established
for a public reason cannot be contravened by a private agreement” (Civ. Code, §
3513) — is a “ground” that “exists” under California law “for the revocation of
any contract” (9 U.S.C. § 2). Thus, applying this defense to invalidate the
waiver does not “modify the FAA,” as
Citibank asserts; it implements the
FAA as written.
Our conclusion is consistent with the high court’s statement that, “by
agreeing to arbitrate a statutory claim, a party does not forgo the substantive
rights afforded by the statute; it only submits to their resolution in an
arbitral, rather than a judicial, forum.”
(Mitsubishi Motors Corp. v. Soler
Chrysler-Plymouth, Inc. (1985)
473 U.S. 614, 628.)
(Cal. S.C., April 6, 2017, McGill v. Citibank, S224086).
Validité et
invalidation d'une clause arbitrale :
La Cour
suprême fédérale a jugé que la Section 2 de la loi fédérale sur l'arbitrage
imposait aux Tribunaux de considérer les clauses arbitrales à égalité avec les
autres contrats, et d'exécuter ces clauses conformément à leurs termes. Cela
dans le contexte de la Section 2 in fine, qui permet de nier le caractère
exécutoire d'une clause pour les raisons qui permettent la révocation d'un
contrat "at law" ou "in equity". En promulguant la loi
fédérale sur l'arbitrage, l'objectif du Congrès était de conférer aux clauses
arbitrales le même caractère exécutoire que celui attaché aux contrats en
général. Ainsi, les clauses arbitrales, comme les autres contrats, peuvent être
invalidées par l'invocation d'un moyen de défense contractuel, tels le dol, la
crainte fondée, et le caractère léonin. Ces clauses ne peuvent cependant pas
être invalidées par des moyens de défense qui ne s'appliquent qu'en arbitrage.
La Cour
suprême de Californie a jugé que la loi fédérale sur l'arbitrage n'exigeait
nullement l'exécution d'une disposition arbitrale limitant, contrairement au
droit général des contrats de cet état, le choix des remèdes légaux imposés par
la loi de l'état, tels les dommages punitifs ou les dépens.
Et la loi
fédérale sur l'arbitrage n'impose pas davantage l'exécution d'une disposition
arbitrale conclue avant litige par laquelle il est renoncé, contrairement au
droit californien, à solliciter une injonction fondée sur la loi contre la
concurrence déloyale ou sur la loi prohibant la publicité mensongère notamment.
Renoncer à solliciter une injonction devant certains fora est possible, mais
pas devant tous les fora.
La défense
contractuelle permettant de contester la renonciation à solliciter une
injonction est le principe selon lequel une loi d'intérêt public ne peut pas
être contournée par un accord privé (cf. Section 3513 du Code civil de
Californie). Ce moyen de défense permettant de révoquer une disposition
contractuelle est à disposition en droit californien général des contrats, de
sorte qu'il peut être invoqué pour annuler une clause arbitrale, comme le
permet 9 U.S.C. § 2, une disposition contenue dans la loi fédérale sur
l'arbitrage. Ainsi, appliquer ce moyen de défense pour invalider la
renonciation ne "modifie" pas les exigences de la loi fédérale sur
l'arbitrage, mais bien exécute cette loi fédérale.
Ces
considérations sont conformes à la jurisprudence de la Cour suprême fédérale,
qui a rappelé qu'en choisissant d'arbitrer une dispute portant sur un droit
déduit de la loi, les parties ne renoncent pas à l'application du droit de
fond. Elles se limitent à choisir de soumettre le litige à l'arbitre plutôt
qu'au Juge.
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