Immunity: of a foreign state, postjudgment immunity,
discovery: after petitioner, Republic of Argentina, defaulted on its external
debt, respondent, NML Capital, Ltd. (NML), one of Argentina’s bondholders,
prevailed in 11 debt-collection actions that it brought against Argentina in
the Southern District of New York. In aid of executing the judgments, NML
sought discovery of Argentina’s property, serving subpoenas on two nonparty
banks for records relating to Argentina’s global financial transactions.
Held: No provision in the FSIA
(Foreign Sovereign Immunities Act of 1976)
immunizes a foreign-sovereign judgment debtor from postjudgment
discovery of information concerning its extraterritorial assets.
This Court assumes without deciding that, in the
ordinary case, a district court would have the discretion under Federal Rule of
Civil Procedure 69(a)(2) to permit discovery of third-party information bearing
on a judgment debtor’s extraterritorial assets.
The FSIA replaced an executive-driven,
factor-intensive, loosely common-law-based immunity regime with “a
comprehensive framework for resolving any claim of sovereign immunity.” Republic
of Austria v. Altmann, 541 U. S. 677, 699. Henceforth, any sort of
immunity defense made by a foreign sovereign in an American court must stand
or fall on the Act’s text. The Act confers on foreign states two kinds of
immunity. The first, jurisdictional immunity (28 U. S. C. §1604), was waived
here. The second, execution immunity, generally shields “property in the United
States of a foreign state” from attachment, arrest, and execution. §§1609,
1610. See also §1611(a), (b)(1), (b)(2). The Act has no third provision
forbidding or limiting discovery in aid of execution of a foreign-sovereign
judgment debtor’s assets. Far from containing the “plain statement” necessary
to preclude application of federal discovery rules, Société Nationale
Industrielle Aérospatiale v. United States Dist. Court for Southern
Dist. of Iowa, 482 U. S. 522, 539, the Act says not a word about
postjudgment discovery in aid of execution.
Argentina’s arguments are unavailing. Even if
Argentina were correct that §1609 execution immunity implies coextensive
discovery in-aid-of-execution immunity, the latter would not shield from discovery
a foreign sovereign’s extraterritorial assets, since the text of §1609
immunizes only foreign-state property “in the United States.” The prospect that
NML’s general request for information about Argentina’s worldwide assets may
turn up information about property that Argentina regards as immune does not
mean that NML cannot pursue discovery of it (U.S.S.Ct., 16.06.2014, Republic of
Argentina v. NML Capital, Ltd., Docket 12-842, J. Scalia).
Immunité d’un
état étranger, de manière générale et après jugement condamnatoire en
particulier, au stade de l’exécution forcée du jugement : un détenteur de
bons du trésor d’un état étranger obtient gain de cause au fond devant un
Tribunal fédéral de district de l’état de New York. Comme aide à l’exécution
des jugements, le créancier dépose une requête en discovery portant sur les
biens de l’état défaillant, en faisant délivrer des ordres de production, à des
banques tierces, de dossiers liés aux transactions financières globales de
l’état étranger.
La Cour juge
qu’aucune disposition de la loi fédérale de 1976 sur l’immunité des états
étrangers ne prohibe un créancier qui a obtenu gain de cause au fond de déposer
une requête en discovery, portant sur des biens situés hors du territoire des
Etats-Unis, dans le cadre de l’exécution du jugement condamnatoire rendu en
défaveur de l’état étranger.
La Cour
assume, sans toutefois en juger, que dans un cas ordinaire, une cour de
district fédérale peut autoriser, de manière discrétionnaire, en application de
la Règle 69(a)(2) de procédure civile fédérale, en exécution d’un jugement, la
discovery d’informations en mains de tiers portant sur les biens du débiteur,
biens situés hors du territoire des Etats-Unis.
La loi de 1976
précitée constitue un cadre compréhensif et exhaustif pour résoudre toutes les
défenses basées sur l’invocation de l’immunité. Il se substitue à la Common law
antérieure régissant cette matière. La loi confère aux états étrangers deux
types d’immunité. En l’espèce, l’état étranger a renoncé à se prévaloir de la
première, l’immunité de juridiction. La seconde, l’immunité d’exécution,
protège de toutes formes de saisie la propriété de l’état étranger sur sol des
Etats-Unis. La loi ne contient pas de troisième disposition interdisant ou
limitant la discovery portant sur des biens et intervenant dans l’exécution
d’un jugement perdu par un état étranger.
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