House, financing, mortgage, refinancing of
mortgage:
Exactly three years after borrowing
money from respondent Countrywide Home Loans, Inc., to refinance their home
mortgage, petitioners Larry and Cheryle Jesinoski sent Countrywide and
respondent Bank of America Home Loans, which had acquired Countrywide, a letter
purporting to rescind the transaction. Bank of America replied, refusing to
acknowledge the rescission’s validity. One year and one day later, the Jesinoskis
filed suit in federal court, seeking a declaration of rescission and damages.
The District Court entered judgment on the pleadings for respondents,
concluding that a borrower can exercise the Truth in Lending Act’s right to
rescind a loan, see 15 U. S. C. §1635(a), (f), only by filing a lawsuit within
three years of the date the loan was consummated. The Jesinoskis’ complaint,
filed four years and one day after the loan’s consummation, was ineffective. The
Eighth Circuit affirmed.
Held: A borrower exercising his right to rescind under the Act need only
provide written notice to his lender within the 3-year period, not file suit
within that period. Section 1635(a)’s unequivocal terms—a borrower “shall have
the right to rescind . . . by notifying the creditor . . . of his
intention to do so” —leave no doubt that rescission is
effected when the borrower notifies the creditor of his intention to rescind.
Finally, respondents invoke the common law. It is true that rescission
traditionally required either that the rescinding party return what he
received before a rescission could be effected (rescission at law), or else
that a court affirmatively decree rescission (rescission in equity). 2 D.
Dobbs, Law of Remedies §9.3(3), pp. 585–586 (2d ed. 1993). It is also true that
the Act disclaims the common-law condition precedent to rescission at law that
the borrower tender the proceeds received under the transaction. 15 U. S. C.
§1635(b). But the negation of rescission-at law’s tender requirement hardly
implies that the Act codifies rescission in equity. Nothing in our
jurisprudence, and no tool of statutory interpretation, requires that a congressional
Act must be construed as implementing its closest common-law analogue. Cf. Astoria
Fed. Sav. & Loan Assn. v. Solimino, 501 U. S. 104, 108–109
(1991). The clear import of §1635(a) is that a borrower need only provide
written notice to a lender in order to exercise his right to rescind. To the
extent §1635(b) alters the traditional process for unwinding such a
unilaterally rescinded transaction, this is simply a case in which statutory
law modifies common-law practice (U.S.S.Ct., Jan. 13, 2015, No. 13-684,
Jesinoski v. Countrywide Home Loans, Inc., J. Scalia, unanimous).
Acquisition d’une habitation,
son financement, par crédit hypothécaire, refinancement dudit crédit : en
l’espèce, exactement trois ans après avoir emprunté d’une institution
financière une somme visant à refinancer l’hypothèque grevant leur maison, les
recourants ont adressé une lettre à dite institution invoquant rescision du
prêt. La banque répondit en refusant de reconnaître la validité de la
rescision. Une année et un jour plus tard, les recourants ouvrent action devant
une cour de district fédérale, concluant à ce que la cour prononce une
déclaration de rescision et alloue des dommages-intérêts. Aussi bien la cour de
district que la cour d’appel fédérale jugent qu’un emprunteur ne peut exercer
son droit à rescision d’un prêt que par l’ouverture d’une action en justice
dans un délai de trois ans dès la conclusion du contrat de prêt, cela
conformément à la loi fédérale intitulée Truth in Lending Act. Considérant que
l’action des recourants a été déposée quatre ans et un jour après la conclusion
du prêt, elle est jugée tardive. La Cour Suprême fédérale est d’un autre avis. La Cour juge en effet qu’un emprunteur qui
exerce son droit à rescision au sens du Truth in Lending Act n’est tenu de
prouver que l’existence d’une notice écrite donnée dans les trois ans à son
bailleur de fonds. Il n’est pas tenu d’ouvrir action dans cette même période.
Le texte même de la loi conduit à cette solution. Argumentant en outre sous un
autre angle, le prêteur invoque la Common law : il est vrai que
traditionnellement la rescision implique soit que le rescindant restitue ce
qu’il a reçu avant que la rescision ne prenne effet (rescision « at
law »), soit le prononcé de la rescision par un Tribunal (rescision
« in equity »). Il est également vrai que l’Act rejette la condition
précédant rescision « at law » découlant de la Common law, condition
selon laquelle l’emprunteur doit offrir en restitution ce qui lui a été remis.
Mais ce rejet n’implique nullement la conclusion que l’Act codifie la rescision
« in equity ». Ni la jurisprudence de la Cour, ni les moyens
d’interprétation de la loi n’exigent qu’une loi fédérale soit considérée comme
codifiant la notion la plus proche déduite de la Common law. Dans la mesure où
en l’espèce la loi fédérale modifie la procédure traditionnelle liée à une
question de rescision, il convient de retenir qu’il s’agit simplement d’un cas
dans lequel une loi fédérale au sens formel modifie la pratique de la Common
law.
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