Wage
order (California) : minimum wage and overtime obligations: Industrial
Welfare Commission (IWC): we have explained that “wage and hour claims are
today governed by two complementary and occasionally overlapping sources of
authority: the provisions of the Labor
Code, enacted by the Legislature, and a series of 18 wage orders, adopted by
the IWC.” (Brinker Restaurant Corp. v. Superior Court (2012) 53 Cal.4th 1004,
1026 (Brinker).) The IWC, a state agency, was empowered to
issue wage orders, which are legislative regulations specifying minimum
requirements with respect to wages, hours, and working conditions . (Brinker,
at pp. 1026-1027; see Martinez v. Combs
(2010) 49 Cal.4th 35, 52-57 (Martinez).)
The
Legislature defunded the IWC in 2004, but its wage orders remain in
effect. (Murphy v. Kenneth Cole Productions, Inc. (2007) 40 Cal.4th 1094,
1102, fn. 4 (Murphy); Lab. Code, §
1182.13, subd. (b).) Of the 18 wage orders in effect today, “16 cover specific
industries and occupations, one covers all employees not covered by an industry
or occupation order, and a general minimum wage order amends all others to
conform to the amount of the minimum wage currently set by statute.” (Martinez,
at p. 57, fns. omitted.) The number of wage orders, and their internal
variations, reflects the reality that differing aspects of work in differing
industries may call for different kinds of regulation; all industry-specific
wage orders contain the same definition of hours worked except Wage Order 4 and
IWC wage order No. 5-2001 (Cal. Code Regs., tit. 8, § 11050 (Wage
Order 5)), both of which include additional language. (Morillion
v. Royal Packing Co. (2000) 22 Cal.4th 575, 581 (Morillion).) Wage Order 4’s
definition contains a second sentence:
“Within the health care industry, the term ‘hours worked’ means the time
during which an employee is suffered or permitted to work for the employer,
whether or not required to do so, as interpreted in accordance with the
provisions of the federal Fair Labor Standards Act.” (Wage Order 4, subd. 2(K).) Wage Order 5 applies to persons employed in
the public housekeeping industry. (Wage
Order 5, subd. 1.) Its definition of
hours worked includes (1) the “control” and “suffered or permitted” language
common to all wage orders, (2) the health care industry language that appears
in Wage Order 4, and (3) language providing that, “in the case of an employee
who is required to reside on the employment premises, that time spent carrying
out assigned duties shall be counted as hours worked.” (Wage Order 5, subd. 2(K).) We independently review the construction of
statutes (Kirby v. Immoos Fire
Protection, Inc. (2012) 53 Cal.4th 1244, 1250), and begin with the
text. If it “is clear and unambiguous
our inquiry ends.” (Murphy, supra, 40 Cal.4th
at p. 1103.) Wage and hour laws are
“to be construed so as to promote employee protection.” (Sav-On
Drug Stores, Inc. v. Superior Court (2004) 34 Cal.4th 319, 340; see Brinker, supra, 53 Cal.4th at pp. 1026-1027.) These principles apply equally to the
construction of wage orders. (Brinker, at p. 1027.) Additionally, when the relevant facts are not
in dispute, what qualifies as hours worked is a question of law, reviewed de
novo. (See Ramirez v. Yosemite Water Co. (1999) 20 Cal.4th 785, 794.);
federal regulations provide a level of employee protection that a state may not
derogate. Nevertheless, California is
free to offer greater protection. We
have stated that, “absent convincing evidence of the IWC’s intent to adopt the
federal standard for determining whether time . . . is compensable under state
law, we decline to import any federal standard, which expressly eliminates
substantial protections to employees, by implication.” (Morillion,
supra, 22 Cal.4th at
p. 592.) More recently, we have “cautioned
against ‘confounding federal and state labor law’ [citation] and explained
‘that where the language or intent of state and federal labor laws
substantially differ, reliance on federal regulations or interpretations to
construe state regulations is misplaced.’ ”
(Martinez, supra, 49 Cal.4th at p. 68.) (…) Division of Labor Standards Enforcement
(DLSE) (The DLSE is the state agency empowered to enforce California’s labor
laws) (Morillion, supra, 22 Cal.4th at p. 581) (…);
we instructed courts not to “engage in needless policy determinations regarding
wage orders the IWC promulgates.”
Judicial review of wage orders is properly circumscribed. . . . A
reviewing court does not superimpose its own policy judgment upon the IWC in
the absence of an arbitrary decision . . . .
(Martinez, supra, 49 Cal.4th at p. 61) (Cal. S. Ct., Jan. 8, 2015, Mendiola v. CPS
Security Solutions, S212704).
Ordonnances administratives en droit californien portant sur la
rémunération dans diverses branches professionnelles, sur le salaire minimum,
et sur la compensation des heures supplémentaires : ordonnances
promulguées par l’ Industrial Welfare Commission (IWC). La Cour Suprême de
Californie rappelle que les prétentions portant sur la rémunération et celles
portant sur les heures travaillées sont à ce jour régies par deux sources de
droit complémentaires, qui occasionnellement se superposent : soit d’une
part les dispositions du Code du travail, promulguées par le législatif de l’état,
et d’autres part une série de 18 ordonnances administratives, adoptées par
l’IWC, une agence administrative de l’état, qui a reçu compétence de promulguer
ces ordonnances spécifiant les exigences minimales en matière de rémunérations
du travail, d’heures de travail, et de conditions de travail. Le législatif a
retiré son soutien financier à l’IWC en 2004, mais ses ordonnances précitées
restent en vigueur. De ces 18 ordonnances, 16 couvrent des industries et des
activités spécifiques, une seule couvre tous les employés qui ne sont pas
couverts par les 16 précitées, et une ordonnance sur le salaire minimum général
amende toutes les autres pour les rendre conformes au montant du salaire
minimum actuellement fixé par une loi au sens formel. Le nombre de ces ordonnances,
et leurs variations internes, reflètent la réalité selon laquelle des types
différents de travail dans différentes industries peuvent demander différents
types de réglementation. Par ailleurs, certaines de ces ordonnances se réfèrent
au droit fédéral du travail, notamment au Fair Labor Standards Act. La Cour
rappelle qu’elle revoit de manière indépendante l’interprétation des lois de
l’état, et considère en premier lieu leurs textes-mêmes. Si le texte est clair
et dépourvu d’ambiguïté, il est ainsi appliqué. Pour sa part, la législation
sur la rémunération du travail et sur les heures de travail est à interpréter
de manière à promouvoir la protection de l’employé. Ces principes s’appliquent
également à l’interprétation des ordonnances précitées. En outre, lorsque les
faits déterminants de la cause ne sont pas contestés, la définition des heures
de travail est une question de droit, librement revue par la Cour. Il est par
ailleurs rappelé que la réglementation fédérale en droit du travail apporte à
l’employé un degré de protection auquel un état ne saurait déroger. Mais l’état
de Californie reste libre de procurer un degré de protection plus élevé. La
Cour ajoute qu’en l’absence de preuves convaincantes de l’intention d’IWC
d’adopter le critère fédéral pour déterminer si du temps de travail doit être
rémunéré selon le droit de l’état, dite Cour n’importe pas, par implication,
des standards fédéraux qui éliminent expressément de substantielles protections
en faveur des employés. La Cour a également mis en grade de ne pas confondre le
droit du travail de l’état avec le droit fédéral du travail, et a précisé que
lorsque le langage ou l’intention du droit du travail de l’état et du droit du
travail fédéral diffère substantiellement, le recours aux règles ou aux
interprétations fédérales pour appliquer le droit de l’état est inadéquat.
Enfin, la Cour a donné instruction aux juridictions inférieures de ne pas
s’engager dans des déterminations politiques inutiles s’agissant des
ordonnances administratives promulguées par l’IWC. La révision judiciaire de
ces ordonnances est circonscrite. Une juridiction ne saurait superposer sa
propre détermination politique à l’encontre de celle de l’IWC, en l’absence
toutefois d’une décision arbitraire.
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