Labor
law: lending an employee to another employer: under the common law, a special
employment relationship arises when a “general’
employer . . . lends an employee to another employer and relinquishes to
the borrowing employer all right of control over the employee’s
activities.” (Marsh v. Tilley Steel Co. (1980) 26 Cal.3d 486, 492 (Marsh).) “During
this period of transferred control, the special employer becomes solely liable
under the doctrine of respondeat superior for the employee’s job-related torts.” (Ibid.) Nevertheless, not all special employment
relationships are exclusive. “Where
general and special employers share control of an employee’s work, a ‘dual
employment’ arises, and the general employer remains concurrently and
simultaneously, jointly and severally liable for the employee’s torts.” (Id.
at pp. 494-495.)
The
special employment relationship has consequences beyond vicarious
liability. The special employer becomes
liable for workers’ compensation benefits, and those benefits become the
employee’s exclusive remedy against the employer for workplace injuries. (Kowalski
v. Shell Oil Co. (1979) 23 Cal.3d 168, 175.) A special public employee is entitled to
assert claims under the Fair Employment and Housing
Act (Gov. Code § 12940 et seq.; Bradley
v. Department of Corrections & Rehabilitation (2008) 158 Cal.App.4th
1612, 1627), and may raise defenses available to government employees in
actions by third parties (Wilson v.
County of San Diego (2001) 91 Cal.App.4th 974, 983-985). Also, in some circumstances a special public
employee may be entitled to benefits under the California Public Employees’
Retirement System. (See Metropolitan Water Dist. v. Superior Court (2004)
32 Cal.4th 491, 499-500.)
Presumptions
of common law awareness aside, the role laid out for CHP in the FSP statutes
does not match the criteria for special employment. It is settled that the right to control job
performance is the primary factor in determining any employment relationship,
including special employment. “The
special employment relationship and its consequent imposition of liability upon
the special employer flows from the borrower’s power to supervise the details
of the employee’s work.” (Marsh, supra, 26 Cal.3d at p. 492; see
Ayala v. Antelope Valley Newspapers, Inc. (2014) 59 Cal.4th 522, 531.)
In
Societa per Azioni de Navigazione Italia
v. City of Los Angeles (1982) 31 Cal.3d 446, 460, we cited the Restatement
Second of Agency in discussing whether a dual employment arose between the City
of Los Angeles and a shipowner with respect to a negligent harbor pilot. The pilot was a city employee. In an analysis heavily influenced by maritime
law, we determined that he was the shipowner’s special employee, while the city
remained liable as his general employer.
(Societa per Azioni de Navigazione
Italia, at pp. 455-462.) See also the Restatement Third of Agency, section
7.03, comment d, subdivision (2), page 154.
“California
courts have held that evidence of the following circumstances tends to negate
the existence of a special employment:
The employee is (1) not paid by and cannot be discharged by the
borrower, (2) a skilled worker with substantial control over operational
details, (3) not engaged in the borrower’s usual business, (4) employed for
only a brief period of time, and (5) using tools and equipment furnished by the
lending employer. Additionally, where
the servants of two employers are jointly engaged in a project of mutual
interest, each employee ordinarily remains the servant of his own master and
does not thereby become the special employee of the other.” (Marsh,
supra, 26 Cal.3d at p. 492-493.)
Doty v. Lacey (1952)
114 Cal.App.2d 73, 78 [special employment is not indicated when “ ‘the
general employer may at any time substitute another servant,’ ” quoting
Rest. Agency, § 227, p. 501; see Rest.2d Agency, § 227, com. c, p. 501].)
“The
principal justification for the application of the doctrine of respondeat
superior in any case is the fact that the employer may spread the risk through
insurance and carry the cost thereof as part of his costs of doing
business.” (Johnston v. Long (1947) 30 Cal.2d 54, 64; accord, Hinman v. Westinghouse Elec. Co. (1970)
2 Cal.3d 956, 960.) (Cal. S. Ct., Feb.
26, 2015, State of Cal. ex rel. CHP v. Super. Ct., S214221).
Droit du travail : travailleur détaché auprès d’un autre
employeur : selon la Common law, une relation de travail spéciale prend
naissance quand un employeur détache l’un de ses employés au profit d’un autre
employeur, abandonnant à cet employeur tout droit de contrôle sur les activités
de l’employé.
Pendant la période de transfert de contrôle, le second employeur est
seul responsable des actes illicites commis par l’employé dans le cadre de ses
fonctions, cela en vertu de la doctrine dite de « respondeat
superior ». Cependant, lorsque les deux employeurs partagent le contrôle
du travail de l’employé, une double relation de travail prend naissance, et le
premier employeur reste concurremment responsable desdits actes illicites de
l’employé.
Le statut d’employé détaché implique en outre que le second employeur
devienne responsable du paiement de la compensation de la perte de gain en cas
d’incapacité de l’employé, et cette compensation constitue la seule
indemnisation à laquelle peut prétendre l’employé victime de lésions
corporelles dans le cadre de son activité détachée.
Si l’employé est détaché auprès d’une collectivité publique, il peut
faire valoir des prétentions basées sur la loi relative à un emploi et des
conditions d’habitation équitables. Il peut aussi soulever des moyens de
défense à disposition des employés publics dans le cadre d’actions intentées
par des tiers. Enfin, dans certaines circonstances, il peut bénéficier du
système public des pensions de retraite.
Le rôle conféré à la police autoroutière (CHP) par une loi de l’état
(FSP) n’implique pas que le corps de police devienne employeur dans la relation
avec les services que l’état de Californie rend de manière gratuite aux
conducteurs de véhicules à moteur qui rencontrent des difficultés sur les
autoroutes les plus fréquentées de l’état (la relation met en présence le
Département des Transports, la police des autoroutes, des agences
administratives, et des entreprises privées de dépannage). En effet, il est
établi que le droit de contrôler l’exécution du travail constitue le premier
facteur à prendre en compte lorsque l’on cherche à déterminer s’il existe une
relation de travail.
Dans une jurisprudence de 1982, la Cour Suprême de Californie s’est
fondée sur le droit du contrat d’agence pour déterminer si une double relation
de travail avait pris naissance entre la ville de Los Angeles et un
propriétaire de navire s’agissant de la négligence commise par un pilote du
port. Le pilote était un employé de la ville. Dans une analyse fortement
influencée par le droit maritime, la Cour Suprême a jugé que le pilote avait
été détaché en faveur du propriétaire du navire, la ville restant responsable
comme premier employeur.
Les Tribunaux de l’état de Californie ont jugé que la preuve portant sur
les circonstances suivantes tendait à nier l’existence d’une relation d’employé
détaché : (1) L’employé n’est pas payé et ne peut pas être licencié par le
second employeur, (2) L’employé est un travailleur qualifié contrôlant de
manière substantielle les détails de son activité, (3) L’employé ne travaille
pas dans le domaine habituel du second employeur, (4) Il n’est employé que
pendant une brève période de temps, et (5) il utilise les outils et
l’équipement fourni par le premier employeur.
Par ailleurs, lorsque les employés de deux employeurs travaillent
ensemble dans le cadre d’un projet mutuel, chaque employé reste ordinairement
au service de son employeur de base et n’acquiert pas la qualité d’employé
détaché au service de l’autre employeur.
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