Fourth Amendment: Search and seizure: “The ultimate touchstone of the Fourth Amendment,” we have
often said, “is ‘reasonableness.’” Id., at 403. Therefore, although
“searches and seizures inside a home without a warrant are presumptively
unreasonable,” Groh v. Ramirez, 540 U. S. 551, 559 (2004), that presumption can be overcome. For
example, “the exigencies of the situation may make the needs of law enforcement
so compelling that the warrantless search is objectively reasonable.” Mincey
v. Arizona, 437 U. S. 385, 393–394 (1978). Brigham City identified
one such exigency: “the need to assist persons who are seriously injured or
threatened with such injury.” 547 U. S., at 403. Thus, law enforcement officers
“may enter a home without a warrant to render emergency assistance to an
injured occupant or to protect an occupant from imminent injury.” Ibid. This
“emergency aid exception” does not depend on the officers’ subjective intent or
the seriousness of any crime they are investigating when the emergency arises. Id.,
at 404–405. It requires only “an objectively reasonable basis for
believing,” id., at 406, that “a person within the house is in need of
immediate aid,” Mincey, supra, at 392.
Brigham City illustrates
the application of this standard. There, police officers responded to a noise
complaint in the early hours of the morning. “As they approached the house,
they could hear from within an altercation occurring, some kind of fight.” 547
U. S., at 406. Following the tumult to the
back of the house whence it came, the officers saw juveniles drinking beer in
the backyard and a fight unfolding in the kitchen. They watched through the
window as a juvenile broke free from the adults restraining him and punched
another adult in the face, who recoiled to the sink, spitting blood. Ibid. Under
these circumstances, we found it “plainly reasonable” for the officers to enter
the house and quell the violence, for they had “an objectively reasonable basis
for believing both that the injured adult might need help and that the violence
in the kitchen was just beginning.” Ibid.; although Officer Goolsby and his partner did not see punches
thrown, as did the officers in Brigham City, they did see Fisher
screaming and throwing things. It would be objectively reasonable to believe
that Fisher’s projectiles might have a human target (perhaps a spouse or a
child), or that Fisher would hurt himself in the course of his rage. In short,
we find it as plain here as we did in Brigham City that the officer’s
entry was reasonable under the Fourth Amendment; officers do not need ironclad
proof of “a likely serious, life-threatening” injury to invoke the emergency
aid exception; moreover, even if the failure to summon medical personnel
conclusively established that Goolsby did not subjectively believe, when he
entered the house, that Fisher or someone else was seriously injured (which is
doubtful), the test, as we have said, is not what Goolsby believed, but whether
there was “an objectively reasonable basis for believing ”that medical
assistance was needed, or persons were in danger, Brigham City, supra, at
406; Mincey, supra, at 392 ; “the role of a peace officer
includes preventing violence and restoring order, not simply rendering first
aid to casualties.” Brigham City, supra, at 406 (U.S. S.Ct.,
07.12.09, Michigan v. Fisher, Per Curiam).
Quatrième Amendement : fouille par un représentant de l’autorité, et
confiscation : de telles actions seront admises si elles peuvent être
qualifiées de raisonnables. Si ces actes de l’autorité sont accomplis à
l’intérieur d’un domicile sans habilitation (Warrant), ils sont présumés ne pas
être raisonnables. Dite présomption peut être renversée. Par exemple, les
exigences de la situation peuvent nécessiter l’usage de la force de manière si
pressante que la fouille sans habilitation officielle est objectivement
raisonnable. La jurisprudence Brigham City a identifié l’une de ces
exigences : la nécessité d’assister des personnes sérieusement blessées ou
menacées de lésions corporelles. Ainsi les forces de l’ordre peuvent entrer
dans un domicile sans habilitation dans le but de procurer une assistance
urgente en faveur d’un occupant blessé ou dans le but de protéger un occupant
d’une lésion corporelle imminente. Cette exception d’assistance urgente ne
dépend pas de l’intention subjective des forces de l’ordre, ni ne dépend du
caractère sérieux du crime objet de l’investigation lors de la nécessité de
l’intervention urgente. Elle ne requiert qu’une base objectivement raisonnable
sur laquelle se fonde l’idée qu’une personne à l’intérieur du bâtiment peut
avoir besoin d’une aide urgente. La décision Brigham City est illustrative de
ces principes. Dans cette affaire, les officiers de police sont arrivés sur les
lieux suite à une plainte déposée aux premières heures du matin pour tapage
nocturne. En s’approchant de la maison, ils entendirent qu’une altercation
était en cours à l’intérieur. En suivant le bruit qui provenait de l’arrière de
la maison, les officiers de police aperçurent de jeunes gens qui buvaient de la
bière dans le jardin ainsi qu’une dispute dans la cuisine. En regardant par la
fenêtre, ils aperçurent une jeune personne se libérer d’adultes qui la
retenaient. Puis cette personne a frappé un autre adulte au visage, le
précipitant contre le lavabo, entraînant ainsi une coulée de sang. Considérant
ces circonstances, la Cour a jugé pleinement raisonnable l’entrée des officiers
de police dans la maison pour maîtriser les actes de violence, constitutifs
d’une base objectivement raisonnable permettant de conclure d’une part que
l’adulte blessé avait besoin d’aide et d’autre part que le pugilat dans la
cuisine ne faisait que commencer. Dans la présente espèce, les officiers de
police ont aperçu une personne crier et lancer des objets. Ils pouvaient ainsi
objectivement raisonnablement penser que les projectiles visaient une cible
humaine, ou que la personne risquait de se blesser dans le cours de sa rage.
L’entrée des officiers de police dans le bâtiment était ainsi raisonnable au
sens du quatrième Amendement. Les officiers de police n’ont pas besoin d’une
preuve absolue de l’existence d’une lésion corporelle vraisemblablement
sérieuse, menaçant la vie pour invoquer l’exception de l’assistance urgente. En
outre, même en admettant qu’en n’appelant pas d’aide médicale, l’officier de
police était ici présumé avoir estimé, en entrant dans la maison, que personne
n’était sérieusement blessé (ce qui est douteux), le test décisif n’est pas ce
que l’officier de police estimait subjectivement. Le test juridiquement
relevant consiste à déterminer s’il existait une base objectivement raisonnable
permettant de croire qu’une assistance médicale était nécessaire ou que des
personnes étaient en danger. La prévention de la violence et la restauration de
l’ordre font partie des tâches d’un officier de police. Ces tâches ne
consistent pas uniquement à apportes les premiers secours aux blessés.
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