Monday, December 7, 2009

Michigan v. Fisher



Fourth Amendment: Search and seizure: “The ultimate touchstone of the Fourth Amendment,” we have often said, “is ‘reasonableness.’” Id., at 403. Therefore, although “searches and seizures inside a home without a warrant are presumptively unreasonable,” Groh v. Ramirez, 540 U. S. 551, 559 (2004), that presumption can be overcome. For example, “the exigencies of the situation may make the needs of law enforcement so compelling that the warrantless search is objectively reasonable.” Mincey v. Arizona, 437 U. S. 385, 393–394 (1978). Brigham City identified one such exigency: “the need to assist persons who are seriously injured or threatened with such injury.” 547 U. S., at 403. Thus, law enforcement officers “may enter a home without a warrant to render emergency assistance to an injured occupant or to protect an occupant from imminent injury.” Ibid. This “emergency aid exception” does not depend on the officers’ subjective intent or the seriousness of any crime they are investigating when the emergency arises. Id., at 404–405. It requires only “an objectively reasonable basis for believing,” id., at 406, that “a person within the house is in need of immediate aid,” Mincey, supra, at 392.
Brigham City illustrates the application of this standard. There, police officers responded to a noise complaint in the early hours of the morning. “As they approached the house, they could hear from within an altercation occurring, some kind of fight.” 547 U. S., at 406. Following the tumult to the back of the house whence it came, the officers saw juveniles drinking beer in the backyard and a fight unfolding in the kitchen. They watched through the window as a juvenile broke free from the adults restraining him and punched another adult in the face, who recoiled to the sink, spitting blood. Ibid. Under these circumstances, we found it “plainly reasonable” for the officers to enter the house and quell the violence, for they had “an objectively reasonable basis for believing both that the injured adult might need help and that the violence in the kitchen was just beginning.” Ibid.; although Officer Goolsby and his partner did not see punches thrown, as did the officers in Brigham City, they did see Fisher screaming and throwing things. It would be objectively reasonable to believe that Fisher’s projectiles might have a human target (perhaps a spouse or a child), or that Fisher would hurt himself in the course of his rage. In short, we find it as plain here as we did in Brigham City that the officer’s entry was reasonable under the Fourth Amendment; officers do not need ironclad proof of “a likely serious, life-threatening” injury to invoke the emergency aid exception; moreover, even if the failure to summon medical personnel conclusively established that Goolsby did not subjectively believe, when he entered the house, that Fisher or someone else was seriously injured (which is doubtful), the test, as we have said, is not what Goolsby believed, but whether there was “an objectively reasonable basis for believing ”that medical assistance was needed, or persons were in danger, Brigham City, supra, at 406; Mincey, supra, at 392 ; “the role of a peace officer includes preventing violence and restoring order, not simply rendering first aid to casualties.” Brigham City, supra, at 406 (U.S. S.Ct., 07.12.09, Michigan v. Fisher, Per Curiam).

Quatrième Amendement : fouille par un représentant de l’autorité, et confiscation : de telles actions seront admises si elles peuvent être qualifiées de raisonnables. Si ces actes de l’autorité sont accomplis à l’intérieur d’un domicile sans habilitation (Warrant), ils sont présumés ne pas être raisonnables. Dite présomption peut être renversée. Par exemple, les exigences de la situation peuvent nécessiter l’usage de la force de manière si pressante que la fouille sans habilitation officielle est objectivement raisonnable. La jurisprudence Brigham City a identifié l’une de ces exigences : la nécessité d’assister des personnes sérieusement blessées ou menacées de lésions corporelles. Ainsi les forces de l’ordre peuvent entrer dans un domicile sans habilitation dans le but de procurer une assistance urgente en faveur d’un occupant blessé ou dans le but de protéger un occupant d’une lésion corporelle imminente. Cette exception d’assistance urgente ne dépend pas de l’intention subjective des forces de l’ordre, ni ne dépend du caractère sérieux du crime objet de l’investigation lors de la nécessité de l’intervention urgente. Elle ne requiert qu’une base objectivement raisonnable sur laquelle se fonde l’idée qu’une personne à l’intérieur du bâtiment peut avoir besoin d’une aide urgente. La décision Brigham City est illustrative de ces principes. Dans cette affaire, les officiers de police sont arrivés sur les lieux suite à une plainte déposée aux premières heures du matin pour tapage nocturne. En s’approchant de la maison, ils entendirent qu’une altercation était en cours à l’intérieur. En suivant le bruit qui provenait de l’arrière de la maison, les officiers de police aperçurent de jeunes gens qui buvaient de la bière dans le jardin ainsi qu’une dispute dans la cuisine. En regardant par la fenêtre, ils aperçurent une jeune personne se libérer d’adultes qui la retenaient. Puis cette personne a frappé un autre adulte au visage, le précipitant contre le lavabo, entraînant ainsi une coulée de sang. Considérant ces circonstances, la Cour a jugé pleinement raisonnable l’entrée des officiers de police dans la maison pour maîtriser les actes de violence, constitutifs d’une base objectivement raisonnable permettant de conclure d’une part que l’adulte blessé avait besoin d’aide et d’autre part que le pugilat dans la cuisine ne faisait que commencer. Dans la présente espèce, les officiers de police ont aperçu une personne crier et lancer des objets. Ils pouvaient ainsi objectivement raisonnablement penser que les projectiles visaient une cible humaine, ou que la personne risquait de se blesser dans le cours de sa rage. L’entrée des officiers de police dans le bâtiment était ainsi raisonnable au sens du quatrième Amendement. Les officiers de police n’ont pas besoin d’une preuve absolue de l’existence d’une lésion corporelle vraisemblablement sérieuse, menaçant la vie pour invoquer l’exception de l’assistance urgente. En outre, même en admettant qu’en n’appelant pas d’aide médicale, l’officier de police était ici présumé avoir estimé, en entrant dans la maison, que personne n’était sérieusement blessé (ce qui est douteux), le test décisif n’est pas ce que l’officier de police estimait subjectivement. Le test juridiquement relevant consiste à déterminer s’il existait une base objectivement raisonnable permettant de croire qu’une assistance médicale était nécessaire ou que des personnes étaient en danger. La prévention de la violence et la restauration de l’ordre font partie des tâches d’un officier de police. Ces tâches ne consistent pas uniquement à apportes les premiers secours aux blessés.

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