Penal procedure: eyewitness identification: the Due
Process Clause does not require a preliminary judicial inquiry into the
reliability of an eyewitness identification when the identification was not
procured under unnecessarily suggestive circumstances arranged by law
enforcement; the Constitution protects a defendant against a conviction based
on evidence of questionable reliability, not by prohibiting introduction of the
evidence, but by affording the defendant means to persuade the jury that the
evidence should be discounted as unworthy of credit. Only when evidence “is so
extremely unfair that its admission violates fundamental conceptions of
justice,” Dowling v. United States, 493 U. S. 342, 352,
does the Due Process Clause preclude its admission; due process requires courts
to assess, on a case-by-case basis, whether improper police conduct created a
“substantial likelihood of misidentification.”; the due process check for
reliability, Brathwaite made
plain, comes into play only after the defendant establishes improper police
conduct; the fallibility of eyewitness evidence does not, without the taint of
improper state conduct, warrant a due process rule requiring a trial court to
screen the evidence for reliability before allowing the jury to assess its
creditworthiness (U.S.S.Ct., 11.01.12, Perry v. New Hampshire, J. Ginsburg).
Procédure pénale :
identification par un témoin oculaire : la Clause du droit à un procès
équitable n’implique pas d’investigation judiciaire préliminaire portant sur la
fiabilité de l’identification par un témoin oculaire lorsque dite
identification ne résulte pas de circonstances de nature suggestive, sans
nécessité, circonstances mises en place par les forces de l’ordre. La
Constitution fédérale protège un prévenu contre une condamnation basée sur des
preuves d’une fiabilité douteuse, non pas en interdisant la production de
preuves, mais en accordant au prévenu des moyens de persuader le jury qu’une
preuve doit être écartée pour défaut de crédibilité. La Clause du procès
équitable n’interdit l’introduction d’un moyen de preuve que lorsqu’il est à ce
point inéquitable que son admission porterait atteinte aux conceptions
fondamentales de justice. Le principe du droit à un procès équitable impose aux
Tribunaux de déterminer, au cas par cas, si les forces de l’ordre se sont
conduites de manière à susciter une probabilité substantielle d’identification
erronée. La vérification de la crédibilité d’un moyen de preuve, fondée sur la
Clause du droit à un procès équitable, n’entre en jeu qu’après établissement
par le prévenu d’une conduite policière inappropriée. La fiabilité d’un moyen
de preuve consistant en une constatation visuelle, ne mérite pas, en l’absence
d’une apparence d’une conduite inadéquate des organes de l’état,
l’établissement d’une règle déduite du droit à un procès équitable imposant à
une cour pénale de première instance de scruter la fiabilité d’un moyen de
preuve avant de permettre au jury de se déterminer sur la crédibilité de la
preuve offerte à son attention.
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