Evidence: withholding evidence: Brady v. Maryland, 373 U. S. 83. Brady
held that due process bars a State from withholding evidence that is
favorable to the defense and material to the defendant’s guilt or punishment.
See id., at 87; under Brady, evidence is material if there
is a “reasonable probability that, had the evidence been disclosed, the result
of the proceeding would have been different.” Cone v. Bell,
556 U. S. 449, 469–470. A “reasonable probability” means that the likelihood
of a different result is great enough to “undermine confidence in the outcome
of the trial.” Kyles v. Whitley, 514 U. S. 419, 434. Evidence
impeaching an eyewitness’s testimony may not be material if the State’s other
evidence is strong enough to sustain confidence in the verdict. United States v. Agurs, 427 U. S. 97, 112–113, and n.
21. Here, however, the eyewitness’s testimony was the only evidence linking Smith to the crime, and the eyewitness’s
undisclosed statements contradicted his testimony. The eyewitness’s statements
were plainly material, and the State’s failure to disclose those statements to
the defense thus violated Brady (U.S.S.Ct.,
10.01.12, Smith v. Cain, C.J. Roberts).
Preuves : rétention de preuves par l’accusation : la jurisprudence Brady
et son interprétation du droit à un procès équitable interdit à l’état de ne
pas divulguer des preuves favorables à la défense. Ces preuves doivent être
matérielles s’agissant de la culpabilité du prévenu ou s’agissant de la peine à
prononcer. Une preuve est qualifiée de matérielle s’il existe une probabilité
raisonnable que si la preuve avait été divulguée, le résultat du procès pénal
aurait été différent. Une probabilité raisonnable signifie que la vraisemblance
d’un résultat différent est suffisamment importante pour miner la confiance
dans le résultat du procès. Un moyen de preuve qui empêche un témoin visuel de
déposer dans le procès peut ne pas être matériel si les autres moyens de preuve
dont dispose l’accusation sont suffisamment forts pour assurer la confiance
dans le jugement. Dans la présente affaire, cependant, la déposition du témoin
oculaire constituait l’unique preuve qui liait le prévenu au crime, et ses
déclarations antérieures, non divulguées, contredisaient son témoignage. Les
déclarations antérieures sont dès lors matérielles, et pour ne pas les avoir
soumises à la défense, l’accusation a violé la jurisprudence Brady.
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