Fourth Amendment rights: entering
home without a warrant: the Huffs brought this action against the officers
under Rev. Stat. §1979, 42 U. S. C. §1983. The complaint alleges that the
officers violated the Huffs’ Fourth Amendment rights by entering their home
without a warrant; Judge Rawlinson dissented. She explained that “the discrete
incident that precipitated the entry in this case was Mrs. Huff’s response to
the question regarding whether there were guns in the house.” Id., at
31. She faulted the majority for “reciting a sanitized account of this event”
that differed markedly from the District Court’s findings of fact, which the
majority had conceded must be credited. Judge Rawlinson looked to “cases that
specifically address the scenario where officer safety concerns prompted the
entry” and concluded that, under the rationale articulated in those cases, “a
police officer could have reasonably believed that he was justified in making a
warrantless entry to ensure that no one inside the house had a gun after Mrs.
Huff ran into the house without answering the question of whether anyone had a
weapon.” Id., at 31, 33, 37.
Judge Rawlinson’s analysis of the
qualified immunity issue was correct. No decision of this Court has found a
Fourth Amendment violation on facts even roughly comparable to those present
in this case. On the contrary, some of our opinions may be read as pointing in
the opposite direction; a reasonable police officer could read these decisions
to mean that the Fourth Amendment permits an officer to enter a residence if
the officer has a reasonable basis for concluding that there is an imminent
threat of violence. In this case, the District Court concluded that petitioners
had such an objectively reasonable basis for reaching such a conclusion. The
District Court wrote:
“The officers testified that a number of
factors led them to be concerned for their own safety and for the safety of
other persons in the residence: the unusual behavior of the parents in not
answering the door or the telephone; the fact that Mrs. Huff did not inquire
about the reason for their visit or express concern that they were
investigating her son; the fact that she hung up the telephone on the officer;
the fact that she refused to tell them whether there were guns in the house;
and finally, the fact that she ran back into the house while being questioned.
That behavior, combined with the information obtained at the school—that
Vincent was a student who was a victim of bullying, who had been absent from
school for two days, and who had threatened to ‘shoot up’ the school—led the
officers to believe that there could be weapons inside the house, and that
family members or the officers themselves were in danger.” App. to Pet. for
Cert. 6;
in sum, reasonable police officers in
petitioners’ position could have come to the conclusion that the Fourth
Amendment permitted them to enter the Huff residence if there was an
objectively reasonable basis for fearing that violence was imminent. And a
reasonable officer could have come to such a conclusion based on the facts as
found by the District Court (U.S.S.Ct., 23.01.12, Ryburn v. Huff, Per Curiam).
Droits découlant du Quatrième
Amendement : légalité d’une entrée sans warrant dans un domicile par la
police : la présente action est introduite contre les policiers sous
l’angle du §1983 du 42è Livre. Les requérants se plaignent du fait que la
police est entrée dans leur domicile en leur présence, sans leur consentement
et sans warrant. Les prétentions des requérants sont rejetées. Les policiers
pouvaient entrer dans la maison sans warrant. En effet, ce qui a provoqué
l’entrée des policiers, c’est la réponse de la recourante à la question de la
police qui cherchait à savoir si des armes se trouvaient à l’intérieur. Après
avoir entendu la question, la recourante s’est précipitée à l’intérieur, sans
répondre à la question de savoir si quelqu’un à l’intérieur portait une arme.
Par conséquent, pour des raisons de sécurité, un policier pouvait
raisonnablement penser qu’il était fondé selon la jurisprudence à entrer sans
warrant pour s’assurer que personne à l’intérieur de la maison ne portait une
arme. Les policiers bénéficient ainsi d’une immunité qualifiée sous l’angle du
§1983. La police peut entrer dans un domicile sans warrant si elle dispose
d’une base raisonnable pour conclure qu’il existe une menace de violence
imminente. Tel est le cas en l’espèce. Plus spécifiquement, in casu, les faits
suivants rendent légal une entrée sans warrant : le comportement
inhabituel des parents de la personne recherchée en ce qu’ils n’ont répondu ni
à la porte ni au téléphone, le fait que la mère, qui a finalement ouvert la
porte, n’a pas demandé les raisons de la présence de la police, ni n’a demandé
pourquoi son fils était recherché, le fait qu’elle avait raccroché le téléphone
lorsqu’elle avait finalement répondu à l’appel de la police, le fait qu’elle a
refusé d’indiquer à la police si des armes se trouvaient à l’intérieur, le fait
qu’elle s’est précipitée à l’intérieur lorsque des questions lui ont été
posées. De tels comportements, combinés avec l’information obtenue à l’école,
selon laquelle le fils aurait été malmené dans le cadre scolaire, qu’il ne se
serait plus présenté aux cours depuis deux jours, et qu’il aurait menacé de
faire feu à l’école, ont conduit la police à penser que des armes pouvaient se
trouver à l’intérieur de la maison et que des membres de la famille à
l’intérieur, ou les policiers eux-mêmes, pouvaient être en danger.
Basé sur ces éléments, un officier de
police raisonnable pouvait arriver à la conclusion que le Quatrième Amendement
lui permettait d’entrer dans la maison s’il existait un fondement objectivement
raisonnable de craindre un acte de violence imminente. Tel est le cas en
l’espèce. La police a agi conformément aux exigences du Quatrième Amendement.
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