Thursday, May 24, 2012

Blueford v. Arkansas



Double Jeopardy Clause: after deliberating for a few hours, the jury reported that it could not reach a verdict. The court inquired about the jury’s progress on each offense. The foreperson disclosed that the jury was unanimous against guilt on the charges of capital murder and first-degree-murder, was deadlocked on manslaughter, and had not voted on negligent homicide. The court told the jury to continue to deliberate. The jury did so but still could not reach a verdict, and the court declared a mistrial. When the State subsequently sought to retry Blueford, he moved to dismiss the capital and first-degree murder charges on double jeopardy grounds. The trial court denied the motion, and the Supreme Court of Arkansas affirmed on interlocutory appeal.
Held: The Double Jeopardy Clause does not bar retrying Blueford on charges of capital murder and first-degree murder; the jury did not acquit Blueford of capital or first-degree murder. Blueford contends that the foreperson’s report that the jury was unanimous against guilt on the murder offenses represented a resolution of some or all of the elements of those offenses in his favor. But the report was not a final resolution of anything. When the foreperson told the court how the jury had voted on each offense, the jury’s deliberations had not yet concluded. The jurors in fact went back to the jury room to deliberate further, and nothing in the court's instructions prohibited them from reconsidering their votes on capital and first-degree murder as deliberations continued. The foreperson’s report prior to the end of deliberations therefore lacked the finality necessary to amount to an acquittal on those offenses. That same lack of finality undermines Blueford’s reliance on Green v. United States, 355 U. S. 184, and Price v. Georgia, 398 U. S. 323. In both of those cases, the verdict of the jury was a final decision; here, the report of the foreperson was not;
as permitted under Arkansas law, the jury’s options in this case were limited to two: either convict on one of the offenses, or acquit on all. The trial court did not abuse its discretion by refusing to add another option—that of acquitting on some offenses but not others (U.S.S.Ct., 24.05.12, Blueford v. Arkansas, C.J. Roberts).

Ne bis in idem : après avoir délibéré pendant quelques heures, le jury reporta à la cour qu’il n’avait pu se mettre d’accord sur la condamnation. La cour demanda au représentant du jury quel était le stade d’avancement des discussions. Le représentant répondit que le jury estimait de manière unanime que le prévenu était innocent s’agissant de la prévention de meurtre (capital et first-degree) mais qu’il était bloqué s’agissant des charges de manslaughter, et qu’il n’avait pas voté sur la charge d’homicide par négligence. La cour demanda au jury de continuer à délibérer. Le jury poursuivit ainsi ses délibérations mais ne parvint pas à décider. La cour déclara ainsi un mistrial. L’état tenta ultérieurement de poursuivre à nouveau le prévenu. Celui-ci déposa alors une requête en annulation des préventions de meurtre sur la base de la clause ne bis in idem. La Cour juge dans la présente affaire que la clause ne bis in idem n’empêche nullement la tenue d’un second procès portant sur les mêmes charges que le précédent, y compris la prévention de meurtre. En effet, le jury n’a pas acquitté le prévenu des charges de meurtre. Le rapport du représentant du jury ne représente pas une décision de celui-ci. Quand le représentant du jury a informé la cour de l’état de l’avancement des délibérations, dites délibérations n’avaient nullement pris fin. La cour n’a pas instruit le jury de mettre fin à ses délibérations sur la prévention de meurtre lorsque les délibérations ont repris. Ainsi, le rapport à la cour du représentant du jury manque de finalité pour être considéré comme un acquittement s’agissant de la prévention de meurtre. Ainsi que le prévoit le droit de l’Arkansas, les options du jury dans cette affaire sont les suivantes : soit condamner le prévenu sur la base de l’une des préventions, soit l’acquitter de toutes les charges. La cour de première instance n’a dès lors pas abusé de sa discrétion en refusant d’ajouter une autre option en faveur du jury : acquitter le prévenu de certaines charges mais pas d’autres charges.

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