Tax: income taxes incurred
by the estate? The federal income tax liability resulting from petitioners’
postpetition farm sale is not “incurred by the estate” under §503(b) of the
Bankruptcy Code and thus is neither collectible nor dischargeable in the Chapter 12 plan; the
phrase “incurred by the estate” bears a plain and natural reading. A tax
“incurred by the estate” is a tax for which the estate itself is liable. Only
certain estates are liable for federal income taxes. IRC §§1398 and 1399
define the division of responsibilities for the payment of taxes between the
estate and the debtor on a chapter-by chapter basis. Under those provisions, a
Chapter 12 estate is not a separately taxable entity. The debtor—not the
trustee—is generally liable for taxes and files the only tax return. The
postpetition income taxes are thus not “incurred by the estate.” Section 346 of
the Bankruptcy Code and its longstanding interplay with IRC §§1398 and 1399
reinforce that whether an estate “incurs” taxes turns on Congress’
chapter-specific guidance on which estates are separately taxable. The
original §346 established that state or local income taxes could be imposed
only on the estate in an individual-debtor Chapter 7 or 11 bankruptcy, and
only on the debtor in a Chapter 13 bankruptcy. Congress applied the framework
of §346 to federal taxes two years later: IRC §1398 and 1399 established that
the estate is separately taxable in individual-debtor Chapter 7 or 11 cases, and
not separately taxable in Chapter 13 (and now Chapter 12) cases. The Bankruptcy
Abuse Prevention and Consumer Protection Act of 2005 subsequently amended
§346, expressly aligning its assignment of state or local taxes with the IRC
separate taxable entity rules for federal taxes. This Court assumes that
Congress is aware of existing law when it passes legislation, and the existing
law at the enactment of §1222(a)(2)(A) indicated that an estate’s liability for
taxes turned on separate taxable entity rules (U.S.S.Ct., 14.05.12, Hall v.
United States, J. Sotomayor).
La question que pose cette affaire est de savoir qui, en cas de
procédure de faillite, est responsable du paiement de l’impôt sur le
revenu : le débiteur lui-même, ou la masse en faillite (par son
trustee) ? La Cour Suprême fédérale juge en l’espèce que la Section 503(b)
du Code fédéral des faillites n’attribue pas la responsabilité du paiement de
l’impôt fédéral sur le revenu, dû postérieurement à la requête de faillite, à
la masse en faillite. Le débiteur reste l’entité qui requiert sa faillite. Par
conséquent, cet impôt ne saurait être perçu ni effacé dans le cadre d’un plan
selon le Chapitre 12 du Code fédéral des faillites. La Cour poursuit son
raisonnement en spécifiant que les termes « dû par la masse en
faillite » doivent être compris dans leur sens naturel. Un impôt dû par la
masse est un impôt pour lequel la masse elle-même est responsable. Seules
certaines masses sont responsables du paiement de l’impôt fédéral sur le
revenu. Le Code fédéral des impôts, dans ses Sections 1398 et 1399 définit
chapitre par chapitre la division de responsabilités pour le paiement des
impôts entre la masse et le débiteur. Selon ces dispositions, une masse en
faillite selon le Chapitre 12 n’est pas une entité séparément taxable. Le
débiteur lui-même, et non le trustee de la masse, est de manière générale
responsable du paiement des impôts et dépose la seule déclaration d’impôts.
L’impôt sur le revenu postérieur à une requête de faillite n’est ainsi pas dû
par la masse en faillite (il s’agissait en l’espèce de la taxation du produit
de la vente d’une ferme). La Section 346 du Code fédéral des faillites et sa
relation de longue date avec les Sections 1398 et 1399 du Code fiscal fédéral
renforcent la notion selon laquelle savoir si une masse en faillite est séparément
débitrice de l’impôt dépend de l’intention du Congrès telle qu’elle se
manifeste Chapitre par Chapitre. La Section 346 dans sa version originale
disposait que l’impôt sur le revenu dû à l’état ou à une entité locale ne
pouvait être imposé à la masse que dans le cadre d’une faillite individuelle au
sens du Chapitre 7 ou du Chapitre 11, et ne pouvait être imposé qu’au débiteur
dans le cadre d’une faillite selon le Chapitre 13. Le Congrès a repris ce cadre
découlant de la Section 346 et l’a appliqué aux impôts fédéraux deux ans plus
tard. Les Sections 1398 et 1399 du Code fédéral des impôts établissent que la
masse est imposable séparément dans le cadre d’une faillite individuelle au
sens des Chapitres 7 et 11, tandis que la masse ne peut pas être imposée
séparément dans le cadre des Chapitres 13 et maintenant 12. La loi fédérale de
2005 sur la prévention des abus en matière de faillite et sur la protection des
consommateurs a subséquemment amendé la Section 346, en alignant expressément
les règles d’imposition fédérale avec les règles étatique ou locale s’agissant
des entités imposables séparément.
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