Class action: Tort: Personal injury:
For
claims of mass injuries stemming from a single product or event, plaintiffs
often resort to the mechanism of the class action, which promotes efficiency
and economy of litigation. (Crown, Cork & Seal Co. v. Parker (1983)
462 U.S. 345, 349.) But, unlike class actions in which common questions of law,
fact, and proximate cause predominate among members of the plaintiff class, mass-tort
actions for personal injury most often are not appropriate for class action
certification. (Jolly v. Eli Lilly & Co. (1988) 44 Cal.3d 1103,
1123.) As this court has previously recognized, the major elements in tort
actions for personal injury — liability, causation, and damages — may vary
widely from claim to claim, creating a wide disparity in claimants‘ damages and
issues of defendant liability, proximate cause, liability of skilled
intermediaries, comparative fault, informed consent, assumption of the risk and
periods of limitation. (Ibid.)
Yet,
because mass tort injuries may involve diverse injuries or harm not amenable to
the efficiency and economy of a class action, they present special problems for
the proper functioning of the courts and the fair, efficient, and speedy
administration of justice. Without coordination, those who win the race to the
courthouse and bankrupt a defendant early in the litigation process would
recover but effectively shut out other potential plaintiffs from any recovery.
(In re Exxon Valdez (9th Cir. 2000) 229 F.3d 790, 795-796.) Moreover,
coordinated mass tort actions also avoid the possible unfairness of punishing a
defendant over and over again for the same tortious conduct. (Id. at p.
796.)
(Cal. S.C., August 29, 2016, Bristol-Myers Squibb Co.
v. Super. Ct., S221038, Cantil-Sakauye,
C.J., Liu, Cuéllar, Kruger, JJ., concur., Werdegar, Chin, Corrigan, JJ.,
diss.).
Des
prétentions communes à un grand nombre de demandeurs découlant d’un seul
produit ou d’un seul événement sont souvent réglées par le mécanisme des
actions de classe, qui impliquent efficience et économie de procédure.
Cependant, au contraire des actions de classe dans le cadre desquelles
prédominent des questions communes de droit, de fait et de causalité, les
actions de classe délictuelles découlant de préjudices corporels ne sont le
plus souvent pas appropriées pour obtenir une certification permettant
l’ouverture de la procédure de classe.
Les
éléments principaux qui se retrouvent dans une action délictuelle suite à un
préjudice corporel – responsabilité, lien de causalité, dommage – peuvent
considérablement varier d’une prétention à l’autre, de sorte que d’importantes
disparités sont à attendre s’agissant du dommage, de la responsabilité du
défendeur, de la causalité, de la responsabilité des intermédiaires qualifiés,
de la faute comparative, du consentement éclairé, du transfert des risques, et
de la prescription.
Ce
type d’actions peut ainsi poser problème à l’aune des principes d’efficience et
d’économicité d’une action de classe, mettant potentiellement en cause une
administration de la justice équitable, efficiente et rapide. Sans coordination
des procédures, les plus rapides à agir en justice, les premiers à provoquer la
faillite du débiteur, seront indemnisés, mais empêcheront les défendeurs suivants
de l’être également. Par ailleurs, une coordinations des actions de classe
fondées sur un dommage corporel délictuel permet d’éviter la possible iniquité
consistant à punir le défendeur à réitérées reprises pour une même conduite
délictuelle.
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