Habeas relief: federal habeas relief: under
28 U. S. C. §2254(d), federal habeas relief may not be granted with respect to
any claim a state court has adjudicated on the merits unless, among other
exceptions, the state-court decision denying relief involves “an unreasonable
application” of “clearly established Federal law, as determined by” this Court.
The relevant federal law is the standard for ineffective assistance of counsel
under Strickland, which requires a showing of “both deficient
performance by counsel and prejudice.” Knowles v. Mirzayance, 556
U. S. ___, ___; the state court would not have been unreasonable to accept as a
justification for counsel’s action that suppression would have been futile in
light of Moore’s other admissible confession to two witnesses; here, Moore’s
prospects at trial were anything but certain. Counsel knew that the two
witnesses presented a serious strategic concern and that delaying the plea for
further proceedings might allow the State to uncover additional incriminating
evidence in support of a capital prosecution. Under these circumstances,
counsel made a reasonable choice; to the extent Fulminante’s
harmless-error analysis sheds any light on this case, it suggests that the
state court’s prejudice determination was reasonable (U.S.S.Ct., 19.01.11,
Premo v. Moore, J. Kennedy).
Procédure d’habeas corpus fédéral : le
remède de l’habeas ne peut pas être accordé lorsque la cour d’un état s’est
prononcée au fond, sauf si la décision de l’état est entachée d’une application
déraisonnable du droit fédéral clairement établi, au sens de la jurisprudence
de la Cour Suprême fédérale. Dans cette affaire, le droit fédéral relevant est
celui qui régit l’assistance insuffisante de l’avocat au sens de la
jurisprudence Strickland, l’insuffisance impliquant de démontrer une
performance insuffisante de l’avocat et un dommage. En l’espèce, la Cour
Suprême fédérale confirme la décision étatique entreprise en jugeant elle aussi que l’assistance de
l’avocat n’était pas insuffisante : n’était ainsi pas déraisonnable la
décision de la cour de l’état d’accepter comme justification pour l’activité de
l’avocat la futilité de l’omission de la demande de suppression à la lumière
des aveux faits par le condamné à deux autres témoins. Considérant les
circonstances de l’espèce, l’avocat a procédé à un choix raisonnable. Il a
estimé que le report d’un accord avec l’accusation était de nature à permettre
la découverte par le procureur d’autres preuves à charge, suffisantes pour
fonder des poursuites susceptibles de mener à la peine de mort. Il était donc
raisonnable de ne pas prolonger l’administration des preuves. Dans la mesure où
la jurisprudence Fulminante (qui traite de l’erreur dans les considérants d’un
jugement sans pour autant affecter son dispositif) s’applique ici, dite
jurisprudence suggère que la détermination d’une absence de préjudice en
défaveur du condamné constitue une analyse raisonnable à laquelle a procédé la
cour de l’état.
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