Civil Rights Act: Title VII: Title VII, which
prohibits discrimination against an employee “because he has made a Title VII
charge,” 42 U. S. C. §2000e–3(a), and which permits, inter alia, a
“person claiming to be aggrieved . . . by an alleged employment practice” to
file a civil action, §2000e–5(f)(1); after petitioner Thompson’s fiancée,
Miriam Regalado, filed a sex discrimination charge with the Equal Employment
Opportunity Commission (EEOC) against their employer, respondent North American
Stainless (NAS), NAS fired Thompson. He filed his own charge and a subsequent
suit under Title VII of the Civil Rights Act, claiming that NAS fired him to
retaliate against Regalado for filing her charge; if the facts Thompson alleges
are true, his firing by NAS constituted unlawful retaliation. Title VII’s
antiretaliation provision must be construed to cover a broad range of employer
conduct. Burlington N. & S. F. R. Co. v. White, 548 U. S. 53.
It prohibits any employer action that “
‘well might have “dissuaded a reasonable worker from making or supporting a discrimination charge,” ’” id., at 68. That test must be applied in an
objective fashion, to “avoid the uncertainties and unfair discrepancies that
can plague a judicial effort to determine a plaintiff’s unusual subjective
feelings.” Id., at 68–69. A reasonable worker obviously might be
dissuaded from engaging in protected activity if she knew that her fiancé would
be fired; Title VII grants Thompson a cause of action; for Title VII standing
purposes, the term “person aggrieved” must be construed more narrowly than the
outer boundaries of Article III; at the other extreme, limiting “person
aggrieved” to the person who was the subject of unlawful retaliation is an
artificially narrow reading; Title VII’s term “aggrieved” incorporates that
test, enabling suit by any plaintiff with an interest “ ‘arguably sought to
be protected’ by the statutes,” (U.S.S.Ct., 24.01.11, Thompson v. North
American Stainless, LP, J. Scalia).
Loi sur les droits civils : le Titre VII prohibe la discrimination
contre un employé en raison du fait que l’employé aurait émis une prétention
basée sur le Titre VII. En l’espèce, le demandeur allègue qu’il a été licencié
par son employeur du fait que sa fiancée, qui travaille pour le même employeur,
s’était plainte d’une discrimination basée sur le sexe en saisissant la
Commission sur l’égalité dans le domaine de l’emploi (EEOC). Le demandeur se
plaint par conséquent d’un congé-représailles dans le cadre d’une action fondée
sur le Titre VII. Il émet également l’ensemble de ses autres griefs dans le
cadre d’une action distincte. Deux procédures sont ainsi en cours s’agissant du
demandeur, en plus de celle initiée par sa fiancée. La Cour juge que si les
faits allégués par le demandeur sont avérés, le comportement de l’employeur
s’analyse en un acte de représailles illicite. Le Titre VII se veut
d’application large. Il interdit toute action d’un employeur qui pourrait avoir
dissuadé un travailleur raisonnable de déposer ou de supporter une action en
discrimination. Le test pour juger des mérites de l’action est objectif :
en l’espèce, objectivement, un travailleur raisonnable peut être dissuadé de
défendre ses droits s’il sait que son fiancé peut être licencié.
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