Habeas corpus: federal habeas corpus relief: the
habeas statute “unambiguously provides that a federal court may issue a writ of
habeas corpus to a state prisoner ‘only on the ground that he is in custody in
violation of the Constitution or laws or treaties of the United States.’” Wilson
v. Corcoran, 562 U. S. ___, ___ (2010) (per curiam) (slip
op., at 4) (quoting 28 U. S. C. §2254(a)). “We have stated many times that
‘federal habeas corpus relief does not lie for errors of state law.’” Estelle
v. McGuire, 502 U. S. 62, 67 (1991) (quoting Lewis v. Jeffers,
497 U. S. 764, 780 (1990)).
As for the Due Process Clause, standard
analysis under that provision proceeds in two steps: we first ask whether there
exists a liberty or property interest of which a person has been deprived, and
if so we ask whether the procedures followed by the State were constitutionally
sufficient. Kentucky Dept. of Corrections v. Thompson, 490 U. S.
454, 460 (1989). Here, the Ninth Circuit held that California law creates a
liberty interest in parole, see 606 F. 3d, at 1213. While we have no need to
review that holding here, it is a reasonable application of our cases. See Board
of Pardons v. Allen, 482 U. S. 369, 373–381 (1987); Greenholtz v.
Inmates of Neb. Penal and Correctional Complex, 442 U. S. 1, 12 (1979).
Whatever liberty interest exists is, of
course, a state interest created by California law. There is no right
under the Federal Constitution to be conditionally released before the
expiration of a valid sentence, and the States are under no duty to offer
parole to their prisoners. Id., at 7. When, however, a State creates a
liberty interest, the Due Process Clause requires fair procedures for its
vindication—and federal courts will review the application of those
constitutionally required procedures. In the context of parole, we have held
that the procedures required are minimal. In Greenholtz, we found that a
prisoner subject to a parole statute similar to California’s received adequate
process when he was allowed an opportunity to be heard and was provided a
statement of the reasons why parole was denied. 442 U. S., at 16. “The
Constitution,” we held, “does not require more.” Ibid. Cooke and Clay
received at least this amount of process: they were allowed to speak at their
parole hearings and to contest the evidence against them, were afforded access
to their records in advance, and were notified as to the reasons why parole was
denied. 606 F. 3d, at 1208–1212; App. to Pet. for Cert. 69a–80a; Cal. Penal
Code Ann. §§3041, 3041.5 (West Supp. 2010); no opinion of ours supports
converting California’s “some evidence” rule into a substantive federal
requirement. The liberty interest at issue here is the interest in receiving
parole when the California standards for parole have been met, and the minimum
procedures adequate for due-process protection of that interest are those set
forth in Greenholtz; it
will not do to pronounce California’s “some evidence” rule to be “a component”
of the liberty interest, 606 F. 3d, at 1213; “a ‘mere error of state law’ is
not a denial of due process.” Engle v. Isaac, 456 U. S. 107, 121,
n. 21 (1982); see also Estelle, 502 U. S., at 67–68. Because the only
federal right at issue is procedural, the relevant inquiry is what process
Cooke and Clay received, not whether the state court decided the case correctly
(U.S.S.Ct., 24.01.11, Swarthout v. Cooke, Per Curiam).
Rappel
de la jurisprudence Wilson v. Corcoran ci-dessus.
En
l’espèce, le droit fédéral clairement établi qui aurait été violé par la
décision de l’état de Californie est le droit à un procès équitable déduit de
la Constitution fédérale (Due Process Clause). L’analyse standard selon cette
clause s’opère en deux temps. La Cour Suprême fédérale examine tout d’abord
s’il existe un droit à la liberté ou à la propriété qui aurait été nié dans un
cas particulier. Si tel est le cas, la Cour examine si la procédure suivie par
l’état à ce niveau est conforme à la Constitution fédérale. Dans la présente
affaire, le Neuvième circuit fédéral a jugé que le droit de l’état de
Californie prévoit un droit du prisonnier à une libération conditionnelle
(parole). Cet intérêt du prisonnier à être libéré s’il remplit les conditions est
un intérêt de nature étatique crée par le droit californien. Il n’existe pas de
droit constitutionnel fédéral à être libéré avant l’expiration de la peine, et
les états n’ont pas l’obligation de prévoir un régime de libération anticipée.
Cependant, lorsqu’un état crée un tel droit, la Clause du procès équitable
prévue par la Constitution fédérale s’applique et requiert précisément la mise
en place d’une telle procédure équitable par l’état pour permettre au
prisonnier de faire valoir son droit à la libération conditionnelle. Les cours
fédérales sont compétentes pour revoir les procédures mises en place par les
états. Dans le contexte de la libération conditionnelle, la Cour Suprême
fédérale a jugé que la procédure requise est minimale. Il suffit que le prisonnier
soit entendu, et que lui soient exposées les raisons du refus de la libération
conditionnelle anticipée. En l’espèce, la procédure suivie par l’état de
Californie est conforme à la Constitution fédérale : les détenus ont été
autorisés à s’exprimer pendant une audience, ils ont pu contester les preuves
retenues contre eux, et ils ont eu accès à leurs dossiers avant l’audience.
Enfin, les raisons pour lesquelles leur libération anticipée a été refusée leur
ont été exposées. La Cour rappelle encore qu’une simple erreur dans
l’application du droit de l’état ne constitue encore pas une violation du droit
constitutionnel à une procédure équitable. Parce qu’en l’espèce le seul droit
fédéral en cause est de nature procédural, l’examen auquel doit procéder la Cour
consiste à déterminer quel type de procédure a été suivi dans le cas d’espèce.
La Cour n’a pas à juger si le Tribunal californien a rendu un jugement correct.
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