Prisoner's rights: a regulation impinging on an
inmate’s constitutional rights must be upheld “if it is reasonably related to
legitimate penological interests.” Turner v. Safley, 482 U. S.
78, 89. This Court, in Bell v. Wolfish, 441 U. S. 520, 558,
upheld a rule requiring pretrial detainees in federal correctional facilities
“to expose their body cavities for visual inspection as a part of a strip
search conducted after every contact visit with a person from outside the
institutions,” deferring to the judgment of correctional officials that the
inspections served not only to discover but also to deter the smuggling of
weapons, drugs, and other prohibited items. In Block v. Rutherford,
468 U. S. 576, 586−587, the Court upheld a general ban on contact visits in a
county jail, noting the smuggling threat posed by such visits and the
difficulty of carving out exceptions for certain detainees. The Court, in Hudson
v. Palmer, 468 U. S. 517, 522−523, also recognized that deterring
the possession of contraband depends in part on the ability to conduct searches
without predictable exceptions when it upheld the constitutionality of random
searches of inmate lockers and cells even without suspicion that an inmate is
concealing a prohibited item. These cases establish that correctional officials
must be permitted to devise reasonable search policies to detect and deter the
possession of contraband in their facilities, and that “in the absence of substantial
evidence in the record to indicate that the officials have exaggerated their
response to these considerations courts should ordinarily defer to their
expert judgment in such matters,” Block, supra, at 584–585. Persons
arrested for minor offenses may be among the detainees to be processed at
jails. See Atwater v. Lago Vista, 532 U. S. 318, 354;
Petitioner’s proposal―that new detainees not arrested for serious crimes or
for offenses involving weapons or drugs be exempt from invasive searches unless
they give officers a particular reason to suspect them of hiding contraband―is
unworkable. The seriousness of an offense is a poor predictor of who has
contraband, and it would be difficult to determine whether individual detainees
fall within the proposed exemption. Even persons arrested for a minor offense
may be coerced by others into concealing contraband. Exempting people arrested
for minor offenses from a standard search protocol thus may put them at greater
risk and result in more contraband being brought into the detention facility; the
Fourth and Fourteenth Amendments do not require adoption of the proposed
framework (U.S.S.Ct., 02.04.12, Florence v. Board of Chosen Freeholders of
County of Burlington, J. Kennedy).
Droit des
prisonniers : la validité d’une réglementation administrative qui empiète sur
les droits constitutionnels d’un détenu doit être confirmée si dite
réglementation est raisonnablement reliée à un intérêt pénological légitime.
Dans sa jurisprudence, la Cour a été amenée à confirmer la validité d’une règle
imposant aux personnes détenues avant procès dans un environnement carcéral
fédéral d’exposer les cavités de leurs corps pour inspection visuelle, comme
élément d’investigation conduite après chaque visite, impliquant contact
physique, avec une personne en provenance de l’extérieur de l’institution.
Déférence est ainsi accordée au bon jugement du personnel pénitentiaire, qui
soutient que ces inspections servent non seulement à découvrir mais aussi à
prévenir l’entrée d’armes, de drogues, et d’autres objets interdits dans les
lieux de détention. La Cour a également confirmé une interdiction générale de
visites impliquant des contacts physiques dans les prisons d’un comté, en
notant la menace d’entrée d’objets interdits à l’occasion de telles visites
ainsi que la difficulté de déterminer des exceptions en faveur de certains
détenus. La Cour a aussi reconnu que la prévention de la détention d’objets de
contrebande dépend en partie de la possibilité de conduire des fouilles sans que
celles-ci ne puissent être prévues, de sorte que la Cour a confirmé la
constitutionnalité de fouilles menées au hasard, conduites dans les cellules et
dans les armoires des prisonniers, même sans suspicion de dissimulation d’objet
interdit par le détenu. Ces cas établissent que le personnel pénitentiaire doit
être autorisé à mettre en vigueur des politiques de fouilles raisonnables pour
détecter et pour prévenir la possession d’objets de contrebande dans les lieux
de détentions placés sous leur responsabilité. Ces cas établissent également
qu’en l’absence de preuves substantielles au dossier indiquant que le personnel
pénitentiaire aurait répondu de manière exagérée aux menaces précitées, les
Tribunaux doivent ordinairement s’en remettre à l’expertise de ce personnel en
ces matières. La Cour relève encore que certaines personnes retenues dans des
centres de détention le sont pour des infractions mineures. Elle rejette
cependant l’idée que des détenus nouveaux arrivant, qui n’ont pas été arrêtés
pour des crimes sérieux ou pour des infractions impliquant des armes ou des
drogues, soient exemptés de fouilles invasives, sauf si ces personnes arrêtées
donnent aux autorités pénales une raison particulière de suspecter la
dissimulation d’objets de contrebande. Cette idée est rejetée parce qu’elle est
impossible à appliquer. La nature sérieuse ou non d’une infraction n’est qu’un
maigre indicateur permettant de savoir qui détient ou non des objets de
contrebande, et il serait difficile de déterminer si un détenu particulier peut
être ou non catégorisé dans une exception à la fouille. Même des personnes
arrêtées pour des infractions mineures peuvent être contraintes par d’autres à
dissimuler des objets de contrebande. Cette conception n’est contraire ni au
Quatrième ni au Quatorzième Amendement.
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