RICO: causation requirement: to establish that an
injury came about “by reason of” a RICO violation, a plaintiff must show that a
predicate offense “not only was a ‘but for’ cause of his injury, but was the
proximate cause as well.” Holmes v. Securities Investor Protection
Corporation, 503 U. S. 258, 268. Proximate cause for RICO purposes should
be evaluated in light of its common-law foundations; it thus requires “some
direct relation between the injury asserted and the injurious conduct alleged.”
Ibid. A link that is “too remote,” “purely contingent,” or “indirect” is
insufficient. Id., at 271, 274; as the Court reiterated in Holmes,
“the general tendency of the law, in regard to damages at least, is not to go
beyond the first step,” id., at 271–272 (U.S.S.Ct., 25.01.10, Hemi Group
v. City, C.J. Roberts).
Monday, January 25, 2010
Hemi Group v. City
Thursday, January 21, 2010
Citizens United v. Federal Election Com.
First Amendment: freedom of speech,
elections, corporations: corporations and unions may establish a political
action committee (PAC) for express advocacy or electioneering communications
purposes. 2 U. S. C. §441b(b)(2); Austin is overruled, and thus provides no basis for allowing the
Government to limit corporate independent expenditures; although the
First Amendment provides that “Congress shall make no law . . . abridging the
freedom of speech,” §441b’s prohibition on corporate independent expenditures
is an outright ban on speech, backed by criminal sanctions. It is a ban
notwithstanding the fact that a PAC created by a corporation can still speak,
for a PAC is a separate association from the corporation; laws burdening such
speech are subject to strict scrutiny, which requires the Government to prove
that the restriction “furthers a compelling interest and is narrowly tailored
to achieve that interest.” WRTL, 551 U. S., at 464; the Court has
recognized that the First Amendment applies to corporations, e.g., First
Nat. Bank of Boston v. Bellotti, 435 U. S. 765, 778, n. 14, and
extended this protection to the context of political speech, see, e.g.,
NAACP v. Button, 371 U. S. 415, 428–429. Addressing challenges to
the Federal Election Campaign Act of 1971, the Buckley Court upheld
limits on direct contributions to candidates, 18 U. S. C. §608(b), recognizing
a governmental interest in preventing quid pro quo corruption. 424 U.
S., at 25–26; First Amendment protections do not
depend on the speaker’s “financial ability to engage in public discussion.” Buckley,
supra, at 49; differential treatment of media corporations and other
corporations cannot be squared with the First Amendment, and there is no
support for the view that the Amendment’s original meaning would permit
suppressing media corporations’ political speech; corporate political
speech can be banned to prevent corruption or its appearance. The Buckley Court
found this rationale “sufficiently important” to allow contribution limits but
refused to extend that reasoning to expenditure limits, 424 U.S., at 25; because
§441b is not limited to corporations or associations created in foreign
countries or funded predominately by foreign shareholders, it would be
overbroad even if the Court were to recognize a compelling governmental
interest in limiting foreign influence over the Nation’s political process;
relevant factors in deciding whether to adhere to stare decisis, beyond
workability—the precedent’s antiquity, the reliance interests at stake, and
whether the decision was well reasoned; the Court returns to the principle
established in Buckley and Bellotti that the Government may not
suppress political speech based on the speaker’s corporate identity; the Buckley Court explained that disclosure can be
justified by a governmental interest in providing “the electorate with
information” about election-related spending sources; the disclaimer and
disclosure requirements are valid as applied to Citizens United’s ads; “insure
that the voters are fully informed” about who is speaking, Buckley, supra,
at 76; disclosure is the less-restrictive alternative to more comprehensive
speech regulations; for these same reasons, this Court affirms the application
of the §§201 and 311 disclaimer and disclosure requirements to Hillary (U.S.S.Ct., 21.01.10, Citizens United v.
Federal Election Com., J. Kennedy).
Premier
Amendement : liberté d’expression, élections, personnes
morales : les personnes morales et les syndicats peuvent établir un
« Political Action Commiteee (PAC) » aux fins d’exprimer des opinions
ou aux fins de participer au débat d’idées dans le contexte électoral. Les
principes énoncés en l’espèce par la jurisprudence Austin sont ici déclarés
caducs. Cette décision ne saurait dès lors constituer une base permettant au
gouvernement de limiter les dépenses indépendantes des personnes morales. Bien
que le Premier Amendement dispose que le Congrès ne saurait promulguer de loi
restreignant la liberté d’expression, la disposition légale litigieuse, qui
prohibe les dépenses indépendantes des personnes morales, constitue une
interdiction d’expression, soutenue par des dispositions pénales. Il s’agit d’une interdiction malgré que des
PAC pourvus de la liberté d’expression puissent être constitués par des
personnes morales, dans la mesure où le PAC est une association séparée de la
personne morale. Les lois qui portent ainsi atteinte à la liberté d’expression
sont soumises au « strict scrutiny standard », qui impose au
gouvernement de prouver que la restriction est fondée sur un intérêt
prépondérant et qu’elle est restrictivement façonnée pour promouvoir cet
intérêt. La Cour a jugé que le Premier Amendement s’appliquait aux personnes
morales, y compris dans le cadre de l’expression politique. Se prononçant sur
une contestation dirigée contre le Federal Election Campaign Act of 1971, la
décision Buckley a reconnu la validité des limites fixées aux contributions
directes versées aux candidats, reconnaissant un intérêt gouvernemental à
prévenir l’apparence d’une corruption. La protection conférée par le Premier
Amendement ne dépend pas de la capacité de l’orateur, au plan financier, de
s’engager dans un débat public. Traiter les médias différemment des autres
personnes morales n’est pas compatible avec le Premier Amendement. En outre, il
n’est pas soutenable de prétendre que la signification originale de cet
Amendement pourrait permettre la suppression de la liberté d’expression
politique des médias. La liberté d’expression des personnes morales peut être
proscrite pour prévenir la corruption ou l’apparence de corruption. La décision
Buckley jugea ce fondement suffisamment important pour fixer des limites aux
contributions mais refusa d’étendre ce raisonnement aux limites de dépenses.
L’application de la loi ici en question n’est pas limitée aux personnes morales
ou aux associations créées à l’étranger ou financées de manière prépondérante
par des actionnaires étrangers. Dès lors, cette loi déploierait des effets trop
étendus même si la Cour reconnaissait un intérêt gouvernemental prépondérant à
la limitation de l’influence étrangère sur le processus politique des
Etats-Unis. En se prononçant sur l’application ou non du principe du précédent
(Stare decisis), les facteurs à considérer sont la praticabilité de la décision
antérieure, son ancienneté, la nature de la confiance qu’elle suscite, et la
qualité de ses considérants. La Cour
revient au principe établit par Buckley et Bellotti, selon lequel le
gouvernement ne peut pas supprimer la liberté d’expression politique des personnes
morales. Le précédent Buckley explique que la publication peut être justifiée
par un intérêt gouvernemental en apportant à l’électorat des informations au
sujet des sources de financement liées à une élection. Les exigences de disclaimer et de publication sont valablement appliquées aux
publicités en question dans la présente espèce. Assurer que les votants sont
complètement informés au sujet de l’identité de l’orateur (Buckley). La
publication est l’alternative la moins restrictive et permet d’éviter que
l’expression ne soit davantage régulée. La Cour affirme l’application à la
présente espèce des exigences de disclaimer et de publication.
Citizens United v. Federal Election Com.
Stare decisis: relevant factors in deciding whether to
adhere to stare decisis, beyond workability—the precedent’s antiquity,
the reliance interests at stake, and whether the decision was well reasoned (U.S.S.Ct., 21.01.10, Citizens United v.
Federal Election Com., J. Kennedy).
Stare
decisis : les facteurs relevants pour décider de l’application ou non de la
théorie du précédent : praticabilité de la décision antérieure, ancienneté de
dite décision, intérêts en jeu fondés sur la confiance, décision antérieure
bien motivée ou non.
Wednesday, January 20, 2010
South Carolina v. North Carolina
Intervention: under New
Jersey v. New York, “an intervenor whose state is already a party
should have the burden of showing some compelling interest in his own right,
apart from his interest in a class with all other citizens and creatures of the
state, which interest is not properly represented by the state.” 345 U. S., at
373 (U.S.S.Ct., 20.01.10, South Carolina v. North Carolina, J. Alito).
Intervention dans la procédure : il
incombe à un intervenant dont l’état est déjà partie à la procédure de démontrer l’existence d’un intérêt
particulièrement important, intérêt lui appartenant à lui seul, distinct de son
intérêt en tant que membre de la classe qu’il forme avec les autres citoyens et
entités de l’état. Il lui incombe également de démontrer que cet intérêt ne
serait pas adéquatement représenté par l’état.
Kucana v. Holder
Judicial review: proscription of judicial
review: 8 U.S.C. section 1252(a)(2)(B)’s proscription of judicial review
applies only to Attorney General determinations made discretionary by statute,
not to determinations declared discretionary by the Attorney General himself
through regulation (here administrative decisions denying motions to reopen
removal proceedings); examining the provision at
issue in statutory context, the parties’ position stands on firmer ground.
Section 1252(a)(2)(B)(ii) is far from IIRIRA’s only jurisdictional limitation.
It is sandwiched between two subsections, §1252(a)(2)(A) and §1252(a)(2)(C),
both dependent on statutory provisions, not on any regulation, to define their
scope. Given §1252(a)(2)(B)’s statutory placement, one would expect that it,
too, would cover statutory provisions alone; Section 1252(a)(2)(B)(i)
places within the no-judicial-review category “any judgment regarding the
granting of relief under section 1182(h), 1182(i), 1229b, 1229c, or 1255.” Each
of the referenced statutory provisions addresses a different form of discretionary
relief from removal and contains language indicating that the decision is
entrusted to the Attorney General’s discretion. Clause (i) does not refer to
any regulatory provision. The proximity of clause (i) and the clause (ii)
catchall, and the words linking them—“any other decision”—suggests that
Congress had in mind decisions of the same genre, i.e., those made
discretionary by legislation. Read harmoniously, both clauses convey that
Congress barred court review of discretionary decisions only when Congress
itself set out the Attorney General’s discretionary authority in the statute; had
Congress wanted the jurisdictional bar to encompass decisions specified as
discretionary by regulation as well as by statute, moreover, Congress could
easily have said so, as it did in provisions enacted simultaneously with
§1252(a)(2)(B)(ii); the history of the relevant statutory provisions
corroborates this determination: Congress did not codify the regulation
delegating to the BIA discretion to grant or deny reopening motions. This
legislative silence indicates that Congress left the matter where it was
pre-IIRIRA (U.S.S.Ct., 20.01.10, Kucana v. Holder, J. Ginsburg).
Compétence de la cour : pas de recours
judiciaire : la loi ici en question, votée par le Congrès (« Statute »),
qui proscrit le recours judiciaire, ne s’applique qu’aux décisions de
l’Attorney General rendues discrétionnaires par le texte d’une loi votée par le
Congrès, mais ne s’applique pas aux décisions rendues discrétionnaires par
l’Attorney General lui-même par le biais d’une « Regulation » (en
l’espèce : décision administrative rejetant une requête en réouverture de
la procédure d’expulsion dans le domaine de l’asile) ; examen de dite loi
ici en question dans son contexte statutaire : dite loi n’est pas la seule
à limiter l’accès à la juridiction : elle est en effet positionnée entre
deux autres dispositions d’effet semblable. Toutes deux ne s’appliquent que si
une loi votée par le Congrès le prévoit, et non si seule une
« Regulation » le prévoit. Considérant la position systématique de la
loi ici discutée, on peut s’attendre à ce qu’elle ne couvre que des situations
prévues par un « Statute » (…). La clause (i) ne se réfère à aucune
« Regulation ». La proximité de la clause (i) et de la clause subsidiaire
(ii), ainsi que les mots qui les lient (« toute autre décision »)
suggèrent que le Congrès avait à l’esprit des décisions du même genre, à savoir
celles rendues discrétionnaires par le Congrès, et non celles rendues
discrétionnaires par l’Attorney General. Si le Congrès avait souhaité adopter
une autre solution, il aurait facilement pu le dire, comme il l’a d’ailleurs
fait dans d’autres dispositions adoptées à la même époque. L’interprétation
historique confirme ce qui précède. Le Congrès n’a pas codifié les
« Regulations » qui délèguent à l’Attorney General et aux autorités
administratives de recours la discrétion d’accorder ou de refuser des requêtes
en réouverture de procédures. Ce silence législatif indique que le Congrès a
laissé la matière dans son état avant l’adoption des dernières dispositions
légales.
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