Wednesday, January 20, 2010

Kucana v. Holder



Judicial review: proscription of judicial review: 8 U.S.C. section 1252(a)(2)(B)’s proscription of judicial review applies only to Attorney General determinations made discretionary by statute, not to determinations declared discretionary by the Attorney General himself through regulation (here administrative decisions denying motions to reopen removal proceedings); examining the provision at issue in statutory context, the parties’ position stands on firmer ground. Section 1252(a)(2)(B)(ii) is far from IIRIRA’s only jurisdictional limitation. It is sandwiched between two subsections, §1252(a)(2)(A) and §1252(a)(2)(C), both dependent on statutory provisions, not on any regulation, to define their scope. Given §1252(a)(2)(B)’s statutory placement, one would expect that it, too, would cover statutory provisions alone; Section 1252(a)(2)(B)(i) places within the no-judicial-review category “any judgment regarding the granting of relief under section 1182(h), 1182(i), 1229b, 1229c, or 1255.” Each of the referenced statutory provisions addresses a different form of discretionary relief from removal and contains language indicating that the decision is entrusted to the Attorney General’s discretion. Clause (i) does not refer to any regulatory provision. The proximity of clause (i) and the clause (ii) catchall, and the words linking them—“any other decision”—suggests that Congress had in mind decisions of the same genre, i.e., those made discretionary by legislation. Read harmoniously, both clauses convey that Congress barred court review of discretionary decisions only when Congress itself set out the Attorney General’s discretionary authority in the statute; had Congress wanted the jurisdictional bar to encompass decisions specified as discretionary by regulation as well as by statute, moreover, Congress could easily have said so, as it did in provisions enacted simultaneously with §1252(a)(2)(B)(ii); the history of the relevant statutory provisions corroborates this determination: Congress did not codify the regulation delegating to the BIA discretion to grant or deny reopening motions. This legislative silence indicates that Congress left the matter where it was pre-IIRIRA (U.S.S.Ct., 20.01.10, Kucana v. Holder, J. Ginsburg).

Compétence de la cour : pas de recours judiciaire : la loi ici en question, votée par le Congrès (« Statute »), qui proscrit le recours judiciaire, ne s’applique qu’aux décisions de l’Attorney General rendues discrétionnaires par le texte d’une loi votée par le Congrès, mais ne s’applique pas aux décisions rendues discrétionnaires par l’Attorney General lui-même par le biais d’une « Regulation » (en l’espèce : décision administrative rejetant une requête en réouverture de la procédure d’expulsion dans le domaine de l’asile) ; examen de dite loi ici en question dans son contexte statutaire : dite loi n’est pas la seule à limiter l’accès à la juridiction : elle est en effet positionnée entre deux autres dispositions d’effet semblable. Toutes deux ne s’appliquent que si une loi votée par le Congrès le prévoit, et non si seule une « Regulation » le prévoit. Considérant la position systématique de la loi ici discutée, on peut s’attendre à ce qu’elle ne couvre que des situations prévues par un « Statute » (…). La clause (i) ne se réfère à aucune « Regulation ». La proximité de la clause (i) et de la clause subsidiaire (ii), ainsi que les mots qui les lient (« toute autre décision ») suggèrent que le Congrès avait à l’esprit des décisions du même genre, à savoir celles rendues discrétionnaires par le Congrès, et non celles rendues discrétionnaires par l’Attorney General. Si le Congrès avait souhaité adopter une autre solution, il aurait facilement pu le dire, comme il l’a d’ailleurs fait dans d’autres dispositions adoptées à la même époque. L’interprétation historique confirme ce qui précède. Le Congrès n’a pas codifié les « Regulations » qui délèguent à l’Attorney General et aux autorités administratives de recours la discrétion d’accorder ou de refuser des requêtes en réouverture de procédures. Ce silence législatif indique que le Congrès a laissé la matière dans son état avant l’adoption des dernières dispositions légales.

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