Judicial review: proscription of judicial
review: 8 U.S.C. section 1252(a)(2)(B)’s proscription of judicial review
applies only to Attorney General determinations made discretionary by statute,
not to determinations declared discretionary by the Attorney General himself
through regulation (here administrative decisions denying motions to reopen
removal proceedings); examining the provision at
issue in statutory context, the parties’ position stands on firmer ground.
Section 1252(a)(2)(B)(ii) is far from IIRIRA’s only jurisdictional limitation.
It is sandwiched between two subsections, §1252(a)(2)(A) and §1252(a)(2)(C),
both dependent on statutory provisions, not on any regulation, to define their
scope. Given §1252(a)(2)(B)’s statutory placement, one would expect that it,
too, would cover statutory provisions alone; Section 1252(a)(2)(B)(i)
places within the no-judicial-review category “any judgment regarding the
granting of relief under section 1182(h), 1182(i), 1229b, 1229c, or 1255.” Each
of the referenced statutory provisions addresses a different form of discretionary
relief from removal and contains language indicating that the decision is
entrusted to the Attorney General’s discretion. Clause (i) does not refer to
any regulatory provision. The proximity of clause (i) and the clause (ii)
catchall, and the words linking them—“any other decision”—suggests that
Congress had in mind decisions of the same genre, i.e., those made
discretionary by legislation. Read harmoniously, both clauses convey that
Congress barred court review of discretionary decisions only when Congress
itself set out the Attorney General’s discretionary authority in the statute; had
Congress wanted the jurisdictional bar to encompass decisions specified as
discretionary by regulation as well as by statute, moreover, Congress could
easily have said so, as it did in provisions enacted simultaneously with
§1252(a)(2)(B)(ii); the history of the relevant statutory provisions
corroborates this determination: Congress did not codify the regulation
delegating to the BIA discretion to grant or deny reopening motions. This
legislative silence indicates that Congress left the matter where it was
pre-IIRIRA (U.S.S.Ct., 20.01.10, Kucana v. Holder, J. Ginsburg).
Compétence de la cour : pas de recours
judiciaire : la loi ici en question, votée par le Congrès (« Statute »),
qui proscrit le recours judiciaire, ne s’applique qu’aux décisions de
l’Attorney General rendues discrétionnaires par le texte d’une loi votée par le
Congrès, mais ne s’applique pas aux décisions rendues discrétionnaires par
l’Attorney General lui-même par le biais d’une « Regulation » (en
l’espèce : décision administrative rejetant une requête en réouverture de
la procédure d’expulsion dans le domaine de l’asile) ; examen de dite loi
ici en question dans son contexte statutaire : dite loi n’est pas la seule
à limiter l’accès à la juridiction : elle est en effet positionnée entre
deux autres dispositions d’effet semblable. Toutes deux ne s’appliquent que si
une loi votée par le Congrès le prévoit, et non si seule une
« Regulation » le prévoit. Considérant la position systématique de la
loi ici discutée, on peut s’attendre à ce qu’elle ne couvre que des situations
prévues par un « Statute » (…). La clause (i) ne se réfère à aucune
« Regulation ». La proximité de la clause (i) et de la clause subsidiaire
(ii), ainsi que les mots qui les lient (« toute autre décision »)
suggèrent que le Congrès avait à l’esprit des décisions du même genre, à savoir
celles rendues discrétionnaires par le Congrès, et non celles rendues
discrétionnaires par l’Attorney General. Si le Congrès avait souhaité adopter
une autre solution, il aurait facilement pu le dire, comme il l’a d’ailleurs
fait dans d’autres dispositions adoptées à la même époque. L’interprétation
historique confirme ce qui précède. Le Congrès n’a pas codifié les
« Regulations » qui délèguent à l’Attorney General et aux autorités
administratives de recours la discrétion d’accorder ou de refuser des requêtes
en réouverture de procédures. Ce silence législatif indique que le Congrès a
laissé la matière dans son état avant l’adoption des dernières dispositions
légales.
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