First Amendment: freedom of speech,
elections, corporations: corporations and unions may establish a political
action committee (PAC) for express advocacy or electioneering communications
purposes. 2 U. S. C. §441b(b)(2); Austin is overruled, and thus provides no basis for allowing the
Government to limit corporate independent expenditures; although the
First Amendment provides that “Congress shall make no law . . . abridging the
freedom of speech,” §441b’s prohibition on corporate independent expenditures
is an outright ban on speech, backed by criminal sanctions. It is a ban
notwithstanding the fact that a PAC created by a corporation can still speak,
for a PAC is a separate association from the corporation; laws burdening such
speech are subject to strict scrutiny, which requires the Government to prove
that the restriction “furthers a compelling interest and is narrowly tailored
to achieve that interest.” WRTL, 551 U. S., at 464; the Court has
recognized that the First Amendment applies to corporations, e.g., First
Nat. Bank of Boston v. Bellotti, 435 U. S. 765, 778, n. 14, and
extended this protection to the context of political speech, see, e.g.,
NAACP v. Button, 371 U. S. 415, 428–429. Addressing challenges to
the Federal Election Campaign Act of 1971, the Buckley Court upheld
limits on direct contributions to candidates, 18 U. S. C. §608(b), recognizing
a governmental interest in preventing quid pro quo corruption. 424 U.
S., at 25–26; First Amendment protections do not
depend on the speaker’s “financial ability to engage in public discussion.” Buckley,
supra, at 49; differential treatment of media corporations and other
corporations cannot be squared with the First Amendment, and there is no
support for the view that the Amendment’s original meaning would permit
suppressing media corporations’ political speech; corporate political
speech can be banned to prevent corruption or its appearance. The Buckley Court
found this rationale “sufficiently important” to allow contribution limits but
refused to extend that reasoning to expenditure limits, 424 U.S., at 25; because
§441b is not limited to corporations or associations created in foreign
countries or funded predominately by foreign shareholders, it would be
overbroad even if the Court were to recognize a compelling governmental
interest in limiting foreign influence over the Nation’s political process;
relevant factors in deciding whether to adhere to stare decisis, beyond
workability—the precedent’s antiquity, the reliance interests at stake, and
whether the decision was well reasoned; the Court returns to the principle
established in Buckley and Bellotti that the Government may not
suppress political speech based on the speaker’s corporate identity; the Buckley Court explained that disclosure can be
justified by a governmental interest in providing “the electorate with
information” about election-related spending sources; the disclaimer and
disclosure requirements are valid as applied to Citizens United’s ads; “insure
that the voters are fully informed” about who is speaking, Buckley, supra,
at 76; disclosure is the less-restrictive alternative to more comprehensive
speech regulations; for these same reasons, this Court affirms the application
of the §§201 and 311 disclaimer and disclosure requirements to Hillary (U.S.S.Ct., 21.01.10, Citizens United v.
Federal Election Com., J. Kennedy).
Premier
Amendement : liberté d’expression, élections, personnes
morales : les personnes morales et les syndicats peuvent établir un
« Political Action Commiteee (PAC) » aux fins d’exprimer des opinions
ou aux fins de participer au débat d’idées dans le contexte électoral. Les
principes énoncés en l’espèce par la jurisprudence Austin sont ici déclarés
caducs. Cette décision ne saurait dès lors constituer une base permettant au
gouvernement de limiter les dépenses indépendantes des personnes morales. Bien
que le Premier Amendement dispose que le Congrès ne saurait promulguer de loi
restreignant la liberté d’expression, la disposition légale litigieuse, qui
prohibe les dépenses indépendantes des personnes morales, constitue une
interdiction d’expression, soutenue par des dispositions pénales. Il s’agit d’une interdiction malgré que des
PAC pourvus de la liberté d’expression puissent être constitués par des
personnes morales, dans la mesure où le PAC est une association séparée de la
personne morale. Les lois qui portent ainsi atteinte à la liberté d’expression
sont soumises au « strict scrutiny standard », qui impose au
gouvernement de prouver que la restriction est fondée sur un intérêt
prépondérant et qu’elle est restrictivement façonnée pour promouvoir cet
intérêt. La Cour a jugé que le Premier Amendement s’appliquait aux personnes
morales, y compris dans le cadre de l’expression politique. Se prononçant sur
une contestation dirigée contre le Federal Election Campaign Act of 1971, la
décision Buckley a reconnu la validité des limites fixées aux contributions
directes versées aux candidats, reconnaissant un intérêt gouvernemental à
prévenir l’apparence d’une corruption. La protection conférée par le Premier
Amendement ne dépend pas de la capacité de l’orateur, au plan financier, de
s’engager dans un débat public. Traiter les médias différemment des autres
personnes morales n’est pas compatible avec le Premier Amendement. En outre, il
n’est pas soutenable de prétendre que la signification originale de cet
Amendement pourrait permettre la suppression de la liberté d’expression
politique des médias. La liberté d’expression des personnes morales peut être
proscrite pour prévenir la corruption ou l’apparence de corruption. La décision
Buckley jugea ce fondement suffisamment important pour fixer des limites aux
contributions mais refusa d’étendre ce raisonnement aux limites de dépenses.
L’application de la loi ici en question n’est pas limitée aux personnes morales
ou aux associations créées à l’étranger ou financées de manière prépondérante
par des actionnaires étrangers. Dès lors, cette loi déploierait des effets trop
étendus même si la Cour reconnaissait un intérêt gouvernemental prépondérant à
la limitation de l’influence étrangère sur le processus politique des
Etats-Unis. En se prononçant sur l’application ou non du principe du précédent
(Stare decisis), les facteurs à considérer sont la praticabilité de la décision
antérieure, son ancienneté, la nature de la confiance qu’elle suscite, et la
qualité de ses considérants. La Cour
revient au principe établit par Buckley et Bellotti, selon lequel le
gouvernement ne peut pas supprimer la liberté d’expression politique des personnes
morales. Le précédent Buckley explique que la publication peut être justifiée
par un intérêt gouvernemental en apportant à l’électorat des informations au
sujet des sources de financement liées à une élection. Les exigences de disclaimer et de publication sont valablement appliquées aux
publicités en question dans la présente espèce. Assurer que les votants sont
complètement informés au sujet de l’identité de l’orateur (Buckley). La
publication est l’alternative la moins restrictive et permet d’éviter que
l’expression ne soit davantage régulée. La Cour affirme l’application à la
présente espèce des exigences de disclaimer et de publication.
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