Arbitration: Stay: §3 of the Federal Arbitration Act (FAA), 9 U. S. C.
§3, which entitles litigants to stay an action that is “referable to
arbitration under an agreement in writing.” Section 16(a)(1)(A) of the FAA
allows an appeal from “an order . . . refusing a stay of any action under
section 3.” By its clear and unambiguous terms, §16(a)(1)(A) entitles any
litigant asking for a §3 stay to an immediate appeal from that motion’s
denial—regardless of whether the litigant is in fact eligible for a stay.
Jurisdiction over the appeal “must be determined by focusing upon the category
of order appealed from, rather than upon the strength of the grounds for
reversing the order”. The statute unambiguously makes the underlying merits
irrelevant, for even a request’s utter frivolousness cannot turn a denial into
something other than “an order . . . refusing a stay of any action under
section 3”. A litigant who was not a party to the arbitration agreement may
invoke §3 if the relevant state contract law allows him to enforce the
agreement. Accordingly, whenever the relevant state law would make a contract
to arbitrate a particular dispute enforceable by a nonsignatory, that signatory
is entitled to request and obtain a stay under §3 because that dispute is
“referable to arbitration under an agreement in writing.” (U.S. S. Ct.,
04.05.09, Arthur Andersen LLP v. Carlisle, J. Scalia).
Arbitrage : suspension : la
loi fédérale sur l’arbitrage permet aux parties de suspendre une procédure
susceptible d’être soumise à un arbitrage selon un accord écrit. La loi permet
en outre d’appeler d’une décision qui refuserait d’accorder une suspension dans
un cas où précisément la suspension est prévue. En termes clairs et dépourvus
d’ambiguïtés, la loi confère aux parties titulaires d’un droit à la suspension,
un droit d’appel immédiat contre une décision qui refuse dite suspension, sans
égard à la question de savoir si la partie est bien-fondée à réclamer une
suspension. La compétence pour connaître de l’appel doit être déterminée en
considération de la catégorie des décisions appelables, et non en considération
du mérite des arguments à l’appui de l’appel. La loi prévoit sans ambigüité que
le fond du litige est irrelevant, dans la mesure où même une requête
manifestement frivole ne saurait tourner un refus en autre chose qu’une
ordonnance refusant une suspension d’une procédure prévue par la section 3. Une
personne concernée par le litige qui n’est pas partie à la convention
d’arbitrage peut invoquer la section 3 si la loi étatique applicable au domaine
contractuel lui permet de requérir l’exécution de la convention d’arbitrage.
Dès lors, toutes les fois que la loi étatique applicable permet à une personne
non-partie à la convention d’arbitrage de requérir l’arbitrage, la non-partie
est fondée à requérir et obtenir une suspension selon la section 3 parce que le
litige est arbitrable selon une convention écrite.
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