Monday, May 24, 2010

Hardt v. Reliance Standard Life Ins. Co.



Attorney’s fees: ERISA: motion under 29 U. S. C. §1132(g)(1), a fee shifting statute that applies in most ERISA lawsuits and provides that “the court in its discretion may allow a reasonable attorney’s fee and costs . . . to either party.” A fee claimant need not be a “prevailing party” to be eligible for an attorney’s fees award under §1132(g)(1); a court may award fees and costs under §1132(g)(1), as long as the fee claimant has achieved “some degree of success on the merits.” Ruckelshaus v. Sierra Club, 463 U. S. 680, 694. The bedrock principle known as the American Rule provides the relevant point of reference: each litigant pays his own attorney’s fees, win or lose, unless a statute or contract provides otherwise. E.g., id., at 683–686. This Court’s “prevailing party” precedents do not govern here because that term of art does not appear in §1132(g)(1). Instead, the Court interprets §1132(g)(1) in light of its precedents addressing statutes that deviate from the American Rule by authorizing attorney’s fees based on other criteria. Ruckelshaus, which considered a statute authorizing a fees award if the court “determines that such an award is appropriate,” 42 U. S. C. §7607(f), is the principal case in that category. Applying that decision’s interpretive approach to 29 U. S. C. §1132(g)(1), the Court first looks to “the language of the section,” 463 U. S., at 682, which unambiguously allows a court to award attorney’s fees “in its discretion . . . to either party.” (U.S. S. Ct., 24.05.10, Hardt v. Reliance Standard Life Ins. Co., J. Thomas).

Honoraires d’avocats : ERISA : requête incidente selon 29 U.S.C. §1132(g)(1), qui constitue une disposition légale qui déroge au régime habituel de la rémunération de l’avocat et qui s’applique dans la plupart des actions ERISA, selon laquelle la cour, dans sa discrétion, peut allouer à chaque partie une part raisonnable de ses frais d’avocat et de ses frais de justice ; celui qui se prévaut de cette disposition n’a pas besoin d’avoir gagné le procès, mais doit l’avoir emporté au fond au moins partiellement. Le point de départ de référence pour la réflexion est la règle fondamentale appelée American rule : chaque partie prend en charge ses propres frais d’avocat, qu’elle ait ou non gagné son procès, à moins qu’une loi ou le contrat ne prévoie une autre solution. La jurisprudence appliquant la règle de la « partie qui gagne » ne s’applique pas en l’espèce, du fait que cette solution n’est pas prévue par ERISA. Mais la Cour applique sa jurisprudence qui a interprété d’autres lois qui dévient de l’American rule en autorisant la répartition de la prise en charge des frais d’avocat basée sur d’autres critères (…) Ainsi, la Cour examine d’abord le langage de la loi, qui, sans ambiguïté, attribue au Tribunal la compétence d’accorder à sa discrétion la répartition de la prise en charge des frais d’avocat.

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