Labor law: University (CSU) employees: exhaustion of
administrative remedies before suing with the court? “Nothing in this section
is intended to prohibit the injured party from seeking a remedy if the
university has not satisfactorily addressed the complaint within 18
months.” (§ 8547.12, subd. (c).);
Section 8547.12, subdivision (c) authorizes alleged CSU whistleblowers to bring
actions for damages, but provides:
“However, any action for damages shall not be available to the injured
party unless the injured party has first filed a complaint with the university
officer identified pursuant to subdivision (a), and the university has failed
to reach a decision regarding that complaint within the time limits established
for that purpose by the trustees. Nothing in this section is intended to
prohibit the injured party from seeking a remedy if the university has not
satisfactorily addressed the complaint within 18 months.” Plaintiff, as he has
throughout the litigation, contends that the quoted phrase refers to the
satisfaction of the complaining party, the alleged whistleblower. Under this interpretation, CSU employees,
like state agency employees under section 8547.8, may file an action for
damages if CSU either fails to reach a timely decision or reaches a timely but
adverse decision on their complaint.
Defendants, adopting a version of the Court of
Appeal’s interpretation, contend CSU has failed to satisfactorily address a
whistleblower’s complaint only if “CSU’s investigatory process was so slipshod
that it failed to be conducted in good faith and respect due process, or that
if a violation was found in the internal process, the CSU failed to properly
rectify the matter.” Defendants also
contend such procedural deficiencies must be shown in a mandate proceeding, not
in the damages action itself.
We agree with plaintiff; thus the most natural reading
of the sentence is that the complainant may bring an action for damages if CSU
does not, within 18 months, address the complaint to his or her satisfaction; thus,
even if the employee proves a case of retaliation for whistleblowing and
obtains damages in the civil action, that result does not “overturn” CSU’s
administrative decision (as stated in Ohton,
at p. 765); it is a completely separate remedy authorized by statute; generally
speaking, if a complainant fails to overturn an adverse administrative decision
by writ of mandate, “and if the administrative proceeding possessed the
requisite judicial character (see Pacific
Lumber Co. v. State Water Resources Control Bd. [(2006)] 37 Cal.4th [921,]
944), the administrative decision is binding in a later civil action brought in
superior court.” (Arbuckle, supra, 45
Cal.4th at p. 976.)
An administrative finding will not be given preclusive
effect in a later judicial proceeding, however, “ ‘ “if doing so is
contrary to the intent of the legislative body that established the proceeding
in which res judicata or collateral estoppel is urged.” ’ ” (Arbuckle,
supra, 45 Cal.4th at p. 976,
quoting Pacific Lumber Co. v. State Water
Resources Control Bd., supra, 37
Cal.4th at p. 945, quoting Brosterhous
v. State Bar (1995) 12 Cal.4th 315, 326.); the Legislature “expressly
acknowledged the existence of the parallel administrative remedy” yet “did not
require that the administrative findings be set aside by way of a mandate
action . . . .” (Arbuckle, supra, 45 Cal.4th at p. 976.)
(Cal. S.Ct., 03.05.10, Runyon v. Trustees, Cal. State Univ., S168950).
Droit du travail : employés de
l’Université (CSU) : obligation d’épuiser les remèdes administratifs avant
d’ouvrir action en justice ? La disposition ici étudiée n’empêche
nullement l’employé lésé d’agir en justice si l’Université n’a pas donné raison
à l’employé dans un délai de 18 mois. Dite loi autorise les dénonciateurs
employés de CSU d’agir en dommages-intérêts devant le Tribunal, mais prévoit,
cependant, qu’une telle action en dommages-intérêts ne peut être déposée que si
le lésé a préalablement adressé une plainte administrative au responsable de
l’Université désigné pour recevoir ces plaintes, et si l’Université n’a pas
rendu de décision dans le délai imparti. La loi n’empêche nullement le lésé
d’agir en justice si l’Université ne lui a pas donné satisfaction dans les 18
mois. Le lésé soutient cela depuis le début de la procédure. (…) Selon cette
interprétation, les employés de CSU, comme les autres employés de l’état,
peuvent déposer en justice une action en dommages-intérêts si CSU omet de
rendre une décision dans le délai ou si CSU rend dans le délai une décision
défavorable au lésé. Reprenant l’interprétation de la cour d’appel, le
défendeur soutient que CSU n’omet de donner suite de manière satisfaisante à
une requête en dénonciation (1) que si la procédure d’investigation de CSU est
si déficiente qu’elle ne satisfait pas aux exigences du principe de la bonne
foi et du principe due process, ou (2) que si CSU omet de corriger une
violation découverte dans la procédure interne.
Le
défendeur soutient en outre que de telles déficiences procédurales doivent être
démontrées dans une procédure administrative de « mandate », et non
dans l’action en dommages-intérêts elle-même. La Cour est en l’espèce de l’avis
du requérant. La lecture la plus naturelle de la loi conduit à reconnaître que
le requérant peut déposer une action en dommages-intérêts si CSU, dans le délai
de 18 mois, omet de rendre une décision donnant raison au requérant. Il est à
noter que même si l’employé prouve avoir été victime de représailles suite à sa
dénonciation et obtient un dédommagement dans le procès civil, ce résultat
n’annule pas la décision administrative de CSU. Il s’agit d’un remède
complètement différent qui est autorisé par la loi. De manière générale, si un
requérant n’obtient pas l’annulation d’une décision administrative adverse par
un « writ of mandate », et si la procédure administrative satisfait
au critère du caractère judiciaire, la décision administrative est
contraignante dans le cadre d’un procès civil ultérieur devant la superior
court. Cependant, une décision administrative sera dépourvue d’effet
contraignant dans une procédure judiciaire subséquente si l’attribution d’un
tel effet contraignant serait contraire à l’intention du législateur à l’origine
de la procédure aboutissant à la décision dont l’une des parties, à tort,
cherche à conférer le statut de chose jugée ou un statut définitif par la voie
de la collateral estoppel. En l’espèce, le législateur a expressément reconnu
l’existence du remède administratif parallèle, mais n’a nullement exigé que la
décision administrative soit annulée par le biais d’une mandate action.
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