Statute of limitations: securities: under §16(b) of
the Securities Exchange Act of 1934, a corporation or security holder of that
corporation may sue corporate insiders who realize profits from the purchase
and sale, or sale and purchase, of the corporation’s securities within any
6-month period. The Act provides that such suits must be brought within “two
years after the date such profit was realized.” 15 U. S. C. §78p(b); Held: Even
assuming that the 2-year period can be extended (a question on which the Court
is equally divided), the Ninth Circuit erred in determining that it is tolled
until a §16(a) statement is filed. The text of §16(b)—which starts the clock
from “the date such profit was realized,” §78p(b)—simply does not support the Whittaker
rule. The rule is also not supported by the background rule of equitable
tolling for fraudulent concealment. Under long-settled equitable-tolling
principles, a litigant must establish “(1) that he has been pursuing his rights
diligently, and (2) that some extraordinary circumstances stood in his way.” Pace
v. DiGuglielmo, 544 U. S. 408, 418. Tolling therefore ceases when
fraudulently concealed facts are, or should have been, discovered by the
plaintiff. Allowing tolling to continue beyond that point would be inequitable
and inconsistent with the general purpose of statutes of limitations: “to
protect defendants against stale or unduly delayed claims.” John R. Sand
& Gravel Co. v. United States, 552 U. S. 130, 133. The Whittaker
rule’s inequity is especially apparent here, where the theory of §16(b)
liability is so novel that petitioners can plausibly claim that they were not
aware they had to file a §16(a) statement. Under the Whittaker rule, alleged
insiders who disclaim the necessity of filing are compelled either to file or
to face the prospect of §16(b) litigation in perpetuity. Had Congress intended
the possibility of such endless tolling, it would have said so. Simmonds’
arguments to the contrary are unpersuasive. The lower courts should consider
in the first instance how usual equitable tolling rules apply in this case (U.S.S.Ct.,
26.03.12, Credit Suisse Securities (USA) LLC v. Simmonds, J. Scalia).
Délai : Securities
: selon la §16(b) de la loi fédérale de 1934 sur les transferts de
papiers-valeurs, une personne morale ou le détenteur de papiers-valeurs de la
personne morale peut agir en justice contre un initié de la personne morale qui
réalise un profit résultant de l’achat et de la vente, ou de la vente et de
l’achat, de papiers-valeurs de la personne morale, cela à l’intérieur d’une
période de 6 mois. La loi prévoit qu’une telle action doit être déposée dans
les 2 ans après la date à laquelle le profit a été réalisé. La Cour juge en
l’espèce que même en assumant que la période de 2 ans peut être prolongée (une
question sur laquelle la Cour est également divisée), le Neuvième Circuit
fédéral s’est trompé en déterminant que ce délai était suspendu jusqu’à ce
qu’une déclaration au sens de la §16(a) soit déposée. Aucune place n’existe en
effet pour la règle de suspension équitable au motif d’une dissimulation
frauduleuse. Selon les principes bien établis de suspension équitable, celui
qui s’en prévaut doit établir (1) qu’il a agi de manière diligente dans la
défense de ses droits, et (2) que des circonstances extraordinaires l’ont
empêché de respecter le délai. La suspension cesse dès que le requérant
découvre, ou aurait dû découvrir, les faits dissimulés. Permettre à la
suspension de se poursuivre au-delà de ce point serait inéquitable et
inconsistant avec le but général des délais : soit la protection du
défendeur contre des réclamations latentes ou différées sans raison. Toute
théorie de suspension de délai serait en l’espèce inéquitable du fait que la
responsabilité fondée sur la §16(b) est une institution nouvelle et que le
défendeur peut prétendre de manière crédible n’avoir pas été conscient de
devoir déposer une déclaration au sens de la §16(a). Le Congrès peut certes prévoir des
suspensions de délai sans limite, mais il doit s’exprimer expressément en ce
sens, ce qu’il n’a pas fait ici.
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