Wednesday, March 28, 2012

Vartelas v. Holder



Retroactivity: under the principle against retroactive legislation invoked by Vartelas, courts read laws as prospective in application unless Congress has unambiguously instructed retroactivity. See Landgraf v. USI Film Products, 511 U. S. 244, 263. The presumption against retroactive legislation “embodies a legal doctrine centuries older than our Republic.” Id., at 265. Numerous decisions of this Court have invoked Justice Story's formulation for determining when a law's retrospective application would collide with the doctrine, namely, as relevant here, when such application would “attach a new disability, in respect to transactions or considerations already past,” Society for Propagation of Gospel v. Wheeler, 22 F. Cas. 756, 767. See, e.g., INS v. St. Cyr, 533 U. S. 289, 321; Hughes Aircraft Co. v. United States ex rel. Schumer, 520 U. S. 939, 947; Landgraf, 511 U. S., at 283.
Vartelas’ case is at least as clear as St. Cyr’s for declining to apply a new law retroactively. St. Cyr could seek only the Attorney General’s discretionary dispensation, while Vartelas, under Fleuti, was free, without seeking an official's permission, to make short trips to see and assist his parents in Greece; Fleuti continues to govern Vartelas’ short-term travel (U.S.S.Ct., 28.03.12, Vartelas v. Holder, J. Ginsburg).

Application rétroactive du droit fédéral : les lois fédérales ne sont en principe pas d’application rétroactive, à moins que le Congrès ne se soit prononcé sans ambiguïté en faveur d’une application rétroactive. La présomption contre l’application rétroactive relève d’une conception juridique déjà relevante plusieurs centaines d’années avant la naissance de l’état fédéral. De nombreuses décisions de la Cour se sont référées à la formulation donnée par le Juge Story pour déterminer à quel moment une loi fédérale est contraire au principe de non-rétroactivité : à savoir lorsqu’une telle application rétroactive aurait pour conséquence d’attacher une nouvelle embûche à des transactions ou à des conventions passées. Dans la présente affaire, V. avait été autorisé, sans demander de permissions officielles, à entreprendre de courts voyages pour visiter et assister ses parents en Grèce. Par conséquent, une loi nouvelle ne saurait être appliquée rétroactivement pour lui refuser ces déplacements.

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