Retroactivity: under the principle against retroactive
legislation invoked by Vartelas, courts read laws as prospective in application
unless Congress has unambiguously instructed retroactivity. See Landgraf v.
USI Film Products, 511 U. S. 244, 263. The presumption against
retroactive legislation “embodies a legal doctrine centuries older than our
Republic.” Id., at 265. Numerous decisions of this Court have invoked
Justice Story's formulation for determining when a law's retrospective
application would collide with the doctrine, namely, as relevant here, when
such application would “attach a new disability, in respect to transactions or
considerations already past,” Society for Propagation of Gospel v. Wheeler,
22 F. Cas. 756, 767. See, e.g., INS v. St. Cyr, 533 U. S.
289, 321; Hughes Aircraft Co. v. United States ex rel. Schumer,
520 U. S. 939, 947; Landgraf, 511 U. S., at 283.
Vartelas’ case is at least as clear as St. Cyr’s for
declining to apply a new law retroactively. St. Cyr could seek only the
Attorney General’s discretionary dispensation, while Vartelas, under Fleuti,
was free, without seeking an
official's permission, to make short trips to see and assist his parents
in Greece; Fleuti continues to govern Vartelas’ short-term travel (U.S.S.Ct.,
28.03.12, Vartelas v. Holder, J. Ginsburg).
Application rétroactive
du droit fédéral : les lois fédérales ne sont en principe pas d’application
rétroactive, à moins que le Congrès ne se soit prononcé sans ambiguïté en
faveur d’une application rétroactive. La présomption contre l’application
rétroactive relève d’une conception juridique déjà relevante plusieurs
centaines d’années avant la naissance de l’état fédéral. De nombreuses
décisions de la Cour se sont référées à la formulation donnée par le Juge Story
pour déterminer à quel moment une loi fédérale est contraire au principe de
non-rétroactivité : à savoir lorsqu’une telle application rétroactive
aurait pour conséquence d’attacher une nouvelle embûche à des transactions ou à
des conventions passées. Dans la présente affaire, V. avait été autorisé, sans
demander de permissions officielles, à entreprendre de courts voyages pour
visiter et assister ses parents en Grèce. Par conséquent, une loi nouvelle ne
saurait être appliquée rétroactivement pour lui refuser ces déplacements.
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