Habeas review: federal: and ineffective assistance of
counsel: where, under state law, ineffective-assistance-of-trial-counsel claims
must be raised in an initial-review collateral proceeding, a procedural default
will not bar a federal habeas court from hearing those claims if, in the
initial-review collateral proceeding, there was no counsel or counsel in that
proceeding was ineffective; this is not the case to resolve the question left
open in Coleman: whether a prisoner has a constitutional right to
effective counsel in initial-review collateral proceedings; a federal court can
hear Martinez’s ineffective-assistance claim only if he can establish cause to
excuse the procedural default and prejudice from a violation of federal law. Coleman
held that a postconviction attorney’s negligence “does not qualify as
‘cause,’ ” because “the attorney is the prisoner’s agent,” and “the principal
bears the risk of ” his agent’s negligent conduct, Maples v. Thomas,
ante, at 12; an attorney’s errors during an appeal on direct review may
provide cause to excuse a procedural default; for if the attorney appointed by
the State is ineffective, the prisoner has been denied fair process and the
opportunity to comply with the State’s procedures and obtain an adjudication on
the merits of his claim. Without adequate representation in an initial-review
collateral proceeding, a prisoner will have similar difficulties vindicating a
substantial ineffective-assistance-at trial claim. The same would be true if
the State did not appoint an attorney for the initial-review collateral
proceeding. A prisoner’s inability to present an ineffective-assistance claim
is of particular concern because the right to effective trial counsel is a
bedrock principle in this Nation’s justice system.
Allowing a federal habeas court to hear a claim of
ineffective assistance at trial when an attorney’s errors (or an attorney’s
absence) caused a procedural default in an initial-review collateral proceeding
acknowledges, as an equitable matter, that a collateral proceeding, if
undertaken with no counsel or ineffective counsel, may not have been sufficient
to ensure that proper consideration was given to a substantial claim. It thus
follows that, when a State requires a prisoner to raise a claim of ineffective
assistance at trial in a collateral proceeding, a prisoner may establish cause
for a procedural default of such claim in two circumstances: where the state
courts did not appoint counsel in the initial-review collateral proceeding for
an ineffective assistance-at-trial claim; and where appointed counsel in the
initial review collateral proceeding, where that claim should have been
raised, was ineffective under Strickland v. Washington, 466 U. S.
668. To overcome the default, a prisoner must also demonstrate that the
underlying ineffective-assistance-at-trial claim is substantial. Most
jurisdictions have procedures to ensure counsel is appointed for substantial
ineffective-assistance claims. It is likely that such attorneys are qualified
to perform, and do perform, according to prevailing professional norms. And
where that is so, States may enforce a procedural default in federal habeas
proceedings.
(c) This limited qualification to Coleman does
not implicate stare decisis concerns. Coleman’s holding remains
true except as to initial review collateral proceedings for claims of
ineffective assistance at trial. The holding in this case should not put a
significant strain on state resources (U.S.S.Ct., 20.03.12, Martinez v. Ryan,
J. Kennedy).
Procédure fédérale de l’habeas corpus
: dans un cas lié à la violation du devoir de diligence de l’avocat :
lorsque, selon le droit d’un état, les requêtes en violation, par l’avocat de
la défense, de son devoir de diligence, en cours de procédure pénale, doivent
faire l’objet d’une procédure collatérale de premier examen, un défaut
procédural n’empêche pas une cour fédérale d’habeas d’entrer en matière sur une
requête d’habeas fondée sur dite violation du devoir de diligence par l’avocat
de la défense, cela pour autant que dans la procédure collatérale étatique,
l’accusé ne soit pas représenté par un avocat, ou que l’avocat ait violé son
devoir de diligence. En outre, la cour fédérale d’habeas ne sera compétente
pour connaître de la question de la violation ou non par l’avocat de son devoir
de diligence que si le requérant peut justifier le défaut de procédure ainsi
qu’un dommage provenant de la violation du droit fédéral. De manière générale,
l’erreur d’un avocat dans le cadre de la procédure d’appel directe peut
constituer la cause permettant d’excuser un défaut procédural : en effet,
si le travail de l’avocat commis d’office est ineffectif, le prisonnier n’a pas
eu droit à un procès équitable et n’a pas été en mesure de se conformer au
droit de procédure de l’état, étant ainsi privé d’un jugement au fond. De même,
sans une représentation adéquate dans la procédure collatérale initiale, un
prisonnier connaîtra des difficultés similaires pour se plaindre efficacement
d’une violation substantielle du devoir de diligence de son avocat dans la
conduite de la procédure. Le même raisonnement doit être tenu si l’état ne
commet pas d’avocat d’office pour représenter le délinquant dans le cadre de la
procédure collatérale visant à statuer sur la question de la violation du
devoir de diligence du premier conseil. L’impossibilité pour un prisonnier de
se plaindre efficacement de la violation du devoir de diligence de son avocat
serait particulièrement préoccupante, du fait que le droit à un avocat efficace
pendant la procédure de première instance qui se penche pour la première fois
sur les faits constitue un droit inscrit dans la pierre dans le système
judiciaire des Etats-Unis. Il est encore précisé par la Cour que pour permettre
à une cour fédérale d’habeas de connaître de la plainte du prisonnier portant
sur les conditions de la procédure collatérale mise en place par l’état pour
décider de la question de l’assistance ineffective ou non de l’avocat, le
prisonnier doit démontrer le caractère substantiel de l’assistance ineffective
de son avocat pendant la procédure pénale principale. La présente décision ne
tranche donc que les questions posées par les droits du prisonnier dans le
cadre d’une procédure collatérale étatique à l’issue de laquelle est jugée le
caractère adéquat ou non de l’avocat de la défense. Les implications
financières de cette décision pour les états ne devraient pas être significatives.
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