Recklessness: Intent: Willfulness: Mens rea: Common
law: Model Penal Code:
To commit an assault recklessly is to take that action
with a certain state of mind (or mens rea)—in the dominant formulation,
to “consciously disregard” a substantial risk that the conduct will cause harm
to another. ALI, Model Penal Code §2.02(2)(c) (1962); Me. Rev. Stat. Ann.,
Tit. 17–A, §35(3) (Supp. 2015) (adopting that definition); see Farmer v.
Brennan, 511 U. S. 825, 836–837 (1994) (noting that a person acts
recklessly only when he disregards a substantial risk of harm “of which he is aware”).
For purposes of comparison, to commit an assault knowingly or intentionally
(the latter, to add yet another adverb, sometimes called “purposefully”) is to
act with another state of mind respecting that act’s consequences—in the first
case, to be “aware that harm is practically certain” and, in the second, to
have that result as a “conscious object.” Model Penal Code §§2.02 (2)(a)–(b);
Me. Rev. Stat. Ann., Tit. 17–A, §§35(1)–(2).
Recklessness was not a word in the common
law’s standard lexicon, nor an idea in its conceptual framework.
(…) Watershed change in how state
legislatures thought of mens rea after the Model Penal Code.
The common law traditionally used a variety
of overlapping and, frankly, confusing phrases to describe culpable mental
states—among them, specific intent, general intent, presumed intent,
willfulness, and malice. See, e.g., Morissette v. United States,
342 U. S. 246, 252 (1952); Model Penal Code §2.02, Comment 1, at 230. Whether
and where conduct that we would today describe as reckless fits into that
obscure scheme is anyone’s guess.
(U.S.S.C., June 27, 2016, Voisine v. United States,
Docket 14-10154, J. Kagan).
Les
degrés de l’intention en droit pénal ou les divers types de conditions
subjectives : par ordre de gravité décroissant : acte intentionnel
(le résultat dommageable est l’objectif consciemment recherché), avec
conscience (que le dommage est pratiquement certain), avec conscience mais sans
égard aux conséquences (seul ce dernier cas qualifie de « recklessness).
Ainsi,
agir avec « recklessness » implique un état d’esprit qui consiste à
connaître la conséquence vraisemblable de l’acte, mais à ne pas en tenir
compte, dans le sens qu’il n’importe pas pour l’auteur que ce résultat se
produise ou non. Le résultat n’est pas recherché, mais il est accepté s’il se
produit. Il s’agit d’une sorte d’indifférence quant au résultat.
Le
terme « recklessness » n’est pas connu dans le répertoire de la
Common law. Son sens ne s’insère pas non plus dans dite Common law. A cet
égard, les législateurs ont compris la notion de « mens rea » d’une
manière nouvelle après que le Code pénal modèle se fut penché sur cette question.
Il
est remarqué que pour décrire les états mentaux coupables, la Common law a traditionnellement utilisé
toute une variété de termes qui se superposent en partie et qui induisent une
certaine perplexité : « specific intent,
general intent, presumed intent, willfulness, and malice ». Il
appartient à chacun de deviner si et dans quelle mesure une conduite qui serait
aujourd’hui qualifiée de « reckless » trouve sa place dans cette
obscure classification.
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