Theft of access card account information: E-card: Trade secrets: CALCRIM No. 1801: Market value:
(…) Whether section 490.2 (Pen. Code) applies to theft of access card
account information. The answer is yes.
The provision of Proposition 47 reducing punishment for theft crimes
provides: “Notwithstanding Section 487
or any other provision of law defining grand theft, obtaining any property by
theft where the value of the money, labor, real or personal property taken does
not exceed nine hundred fifty dollars ($950) shall be considered petty theft
and shall be punished as a misdemeanor.”
(§ 490.2, subd. (a)).
(…) People v. Kozlowski (2002)
96 Cal.App.4th 853, 865 [holding that PIN numbers meet the Penal Code’s
definition of “property” since that definition “includes personal property such
as money, goods, chattels, things in action and evidences of debt”]; see also Farell, 28 Cal.4th at p. 381 [holding
that the term “theft of an amount exceeding fifty thousand dollars” covers the
theft of trade secrets worth over $50,000].
Access card information is a form of intangible property, just like PIN
numbers and trade secrets.
(…) How do courts determine whether the value of stolen access card
information exceeds $950?
Section 484e, subdivision (d) punishes the theft of an access card or
access card information itself, not of whatever property a defendant may have
obtained using a stolen access card or stolen information. Fraudulent use of access cards or account information is punished as a separate
crime. (See § 484g.) This means a defendant can be convicted of
violating section 484e, subdivision (d), even if he or she never uses the
stolen account information to obtain any money or other property. So the $950 threshold for theft of access
card information must reflect a reasonable approximation of the stolen
information’s value, rather than the value of what (if anything) a defendant
obtained using that information.
How to value stolen access card account information is elucidated in
part by the Penal Code’s definition of “theft,” which requires courts to
determine the value of property obtained by theft based on “reasonable and fair
market value.” (§ 484, subd. (a) [“In
determining the value of the property obtained, for the purposes of this
section, the reasonable and fair market value shall be the test.”].)
Courts must use section 484’s “reasonable and fair market value” test
when applying section 490.2’s value threshold for theft crimes.
We (…) hold that the Penal Code’s reference to the “reasonable and fair
market value” requires courts to identify how much stolen access card
information would sell for. (§ 484,
subd. (a); see also Tijerina, 1
Cal.3d at p. 45 [“in the absence of proof . . . that the price charged by a
retail store from which merchandise is stolen does not accurately reflect the
value of the merchandise in the retail market, that price is sufficient to
establish the value of the merchandise”]; People
v. Pena (1977) 68 Cal.App.3d 100, 103 [“When you have a willing buyer and a
willing seller, neither of whom is forced to act, the price they agree upon is
the highest price obtainable for the article in the open market. Put another way, ‘fair market value’ means
the highest price obtainable in the market place . . . .”]; CALCRIM No. 1801 [“Fair market value is the price a
reasonable buyer and seller would agree on if the buyer wanted to buy the
property and the seller wanted to sell it, but neither was under an urgent need
to buy or sell.”].) The fact that stolen
access card information is not sold legally does not relieve courts of this
duty. This court has never suggested
that the term “reasonable and fair market value” must refer to legal market
value even in cases where there is no legal market for the stolen property. When a defendant steals property that is not
sold legally, evidence related to the possibility of illegal sales can help
establish “reasonable and fair market value.”
Only in cases where stolen property would command no value on any market
(legal or illegal) can courts presume that the value of stolen access information
is de minimis.
Vol d'une
carte de données électroniques
Les
dispositions du droit pénal californien en matière de vol ("theft")
s'appliquent au vol d'un code PIN. Un code PIN est compris dans la définition
de "propriété" au sens du droit pénal. Il en est de même du vol de
secrets commerciaux. Ainsi que du vol d'une carte contenant des données
électroniques, le contenu de dite carte étant une forme de propriété
immatérielle, comme les codes PIN et comme les secrets commerciaux.
La Section
484 e (d) du Code pénal californien punit le vol d'une telle carte
de données ou le vol des données elles-mêmes, et non pas le vol d'une quelconque
propriété que l'auteur du vol peut avoir obtenu par l'usage de la carte volée
ou des informations volées. L'usage illicite de la carte ou des informations
est puni comme infraction séparée (cf. Section 484g). Dès lors, un auteur peut
être condamné de violation de la Section 484 e (d) même s'il n'a
jamais utilisé les données volées pour obtenir une somme d'argent ou d'autres
biens. Par conséquent, déterminer la valeur d'un vol d'une carte de données
électroniques revient à procéder à une approximation raisonnable de la valeur
des informations volées, mais ne revient pas à retenir la valeur de ce que
l'auteur aura peut-être obtenu en utilisant les données électroniques de la
carte.
Déterminer la
valeur d'une carte de données électroniques volée revient à se référer à la
définition de "theft" donnée par le Code pénal, laquelle demande au
Tribunal de déterminer la valeur d'une chose obtenue par vol en retenant sa
valeur sur le marché, fixée équitablement et raisonnablement (cf. Section
484(a)).
La Cour juge
que la référence du Code pénal à dite valeur sur le marché impose aux Tribunaux
de déterminer à quel prix peuvent être vendues les informations contenues dans
la carte dérobée. Des jurisprudences précédentes ont précisé à cet égard qu'en
l'absence de la preuve que le prix fixé par un détaillant, victime du vol, ne
reflète pas précisément la valeur de la chose vendue sur le marché, ce prix
fixé est suffisant pour établir la valeur de dite chose. Ou encore : quand un
acheteur et un vendeur, libres tous les deux et décidés à conclure, s'accordent
sur le prix, ce prix représente le prix le plus élevé qu'il soit possible
d'obtenir sur le marché libre. Autrement dit : la valeur de marché équitable
équivaut au prix le plus haut qui peut être obtenu sur le marché. En outre, le
fait que les informations contenues dans une carte ne sont pas vendues
légalement ne change rien à l'analyse précitée. En effet, la Cour n'a jamais
suggéré que la valeur de marché équitable doive se référer à la valeur sur le
marché légal même dans les cas où il n'existe pas de marché légal pour les
biens dérobés. Le Tribunal ne pourra présumer que la valeur des informations
volées est négligeable que si ces informations sont dépourvues de valeur sur le
marché légal aussi bien qu'illégal.
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