Fees : mutual funds investment advisers, Securities and
Exchange Commission’s regulations; analogous bankruptcy context: petitioners,
shareholders in mutual funds managed by respondent investment adviser, filed
this suit alleging that respondent violated §36(b)(1) of the Investment Company
Act of 1940, which imposes a “fiduciary duty on investment advisers with
respect to the receipt of compensation for services,” 15 U. S. C. §80a–35(b); a
consensus has developed regarding the standard Gartenberg set forth over
25 years ago: the standard has been adopted by other federal courts, and the
Securities and Exchange Commission’s regulations have recognized, and
formalized, Gartenberg-like factors; Section 36(b)’s “fiduciary duty”
phrase finds its meaning in Pepper v. Linton, 308 U. S. 295,
306–307, where the Court discussed the concept in the analogous bankruptcy
context: “The essence of the test is whether or not under all the circumstances
the transaction carries the earmarks of an arm’s length bargain. If it does
not, equity will set it aside.” Gartenberg’s approach fully incorporates
this understanding, insisting that all relevant circumstances be taken into
account and using the range of fees that might result from arm’s-length
bargaining as the benchmark for reviewing challenged fees (U.S.S.Ct., 30.03.10,
Jones v. Harris, J. Alito, unanimous).
Honoraires : conseillers des fonds
mutuels d’investissement, règles promulguées par la SEC, contexte similaire en
matière de faillite : en l’espèce, les requérants sont actionnaires de fonds
mutuels gérés par le défendeur, qui est conseiller en investissement. Les
requérants ont ouvert action, soutenant que le défendeur ne s’était pas
conformé à la loi fédérale de 1940 sur les sociétés d’investissement qui impose
une obligation de diligence aux conseillers en investissement s’agissant de la
fixation de leurs honoraires. Un consensus s’est développé au sujet du standard
fixé plus de 25 ans auparavant par la jurisprudence Gartenberg : ce
standard a été adopté par d’autres cours fédérales et par la SEC. Dans le contexte
de la présente espèce, la notion de devoir de diligence prend sa source dans la
jurisprudence Pepper v. Linton, dans le domaine analogue du droit de la
faillite. La question essentielle est de déterminer si, à la lumière de
l’ensemble des circonstances, le montant des honoraires est équivalent à celui
qui aurait été retenu par deux partenaires négociant à armes égales. Si tel
n’est pas le cas, l’équité commande de rejeter le montant retenu. L’approche retenue par la jurisprudence
Gartenberg incorpore pleinement cette conception, en insistant que toutes les
circonstances soient considérées et en prenant en compte, comme critère
déterminant, l’échelle des honoraires admissibles susceptible de résulter d’une
négociation à armes égales.
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