Attorney: Sixth Amendment ineffective assistance of counsel: advices
linked to deportation: petitioner Padilla, a lawful permanent resident of the
United States for over 40 years, faces deportation after pleading guilty to
drug distribution charges in Kentucky. In postconviction proceedings, he claims
that his counsel not only failed to advise him of this consequence before he
entered the plea, but also told him not to worry about deportation since he had
lived in this country so long. He alleges that he would have gone to trial had
he not received this incorrect advice; because counsel must inform a client
whether his plea carries a risk of deportation, Padilla has sufficiently
alleged that his counsel was constitutionally deficient. Whether he is entitled
to relief depends on whether he has been prejudiced, a matter not addressed
here; as a matter of federal law, deportation is an integral part of the
penalty that may be imposed on noncitizen defendants who plead guilty to
specified crimes; Strickland v. Washington, 466 U. S. 668,
applies to Padilla’s claim. Before deciding whether to plead guilty, a
defendant is entitled to “the effective assistance of competent counsel.” McMann
v. Richardson, 397 U. S. 759, 771. The Supreme Court of Kentucky
rejected Padilla’s ineffectiveness claim on the ground that the advice he
sought about deportation concerned only collateral matters. However, this Court
has never distinguished between direct and collateral consequences in defining
the scope of constitutionally “reasonable professional assistance” required
under Strickland, 466 U. S., at 689; to satisfy Strickland’s
two-prong inquiry, counsel’s representation must fall “below an objective
standard of reasonableness,” 466 U. S., at 688, and there must be “a reasonable
probability that, but for counsel’s unprofessional errors, the result of the
proceeding would have been different”; whether he can satisfy the second prong,
prejudice, is left for the Kentucky courts to consider in the first instance
(U.S. S. Ct., 31.03.10, Padilla v. Kentucky, J. Stevens).
Avocat : assistance
ineffective de l’avocat au sens du Sixième Amendement : conseils liés au
risque d'exécution du renvoi : le recourant Padilla, au bénéfice du statut
de résident permanent aux U.S. durant les 40 dernières années, fait face à un
risque de renvoi après avoir plaidé coupable dans une affaire de distribution
de drogue au Kentucky. Dans une procédure subséquente à sa condamnation, il
soutient que son avocat ne l’a pas informé du risque de déportation avant qu’il
ne plaide coupable et qu’il lui a dit de ne pas se faire de souci à ce sujet,
considérant la durée de sa résidence aux U.S. Il soutient aussi que sans ces
conseils défectueux, il n’aurait pas plaidé coupable et aurait choisi le
procès. Selon la Cour, l’avocat doit informer du risque de renvoi en cas de
reconnaissance de culpabilité, de sorte que Padilla a démontré que les conseils
de son avocat étaient constitutionnellement insuffisants. Il a droit à
compensation s’il parvient à démontrer qu’il a subi un préjudice, une question
qui n’est pas présente devant la Cour en l’espèce. Selon le droit fédéral, le
renvoi constitue une partie de la peine que doit subir un prévenu qui plaide
coupable dans des cas tels la présente espèce, si ce prévenu n’est pas au bénéfice
de la citoyenneté U.S. La jurisprudence Strickland s’applique à la prétention
de Padilla. Avant de décider de plaider coupable, un prévenu a droit à une
assistance effective et compétente de l’avocat. La cour suprême du Kentucky a
rejeté la prétention de Padilla en considérant que les conseils relatifs à la
question du renvoi ne sont que de nature collatérale. Mais la présente Cour n’a
jamais fait de distinction entre des conséquences directes et des conséquences
collatérales en définissant l’étendue constitutionnelle de l’assistance
professionnelle raisonnable imposée par la jurisprudence Strickland. Pour
satisfaire aux exigences de la jurisprudence Strickland, le recourant doit
démontrer que la qualité de représentation de l’avocat était au-dessous d’un
standard objectif raisonnable, et doit démontrer la probabilité raisonnable
que, sans les erreurs professionnelles de l’avocat, le résultat de la procédure
aurait été différent. S’agissant de cette seconde exigence, il appartient aux
tribunaux du Kentucky de se prononcer en premier lieu.
No comments:
Post a Comment