Jury: Batson claim: Jackson raised a Batson claim,
asserting that the prosecutor exercised peremptory challenges to exclude black
prospective jurors on the basis of their race. See Batson v. Kentucky,
476 U. S. 79 (1986); Jackson renewed his Batson claim on direct appeal; the
California Court of Appeal upheld the trial court’s denial of the Batson motion
and affirmed Jackson’s convictions; after comparing Juror S to Juror 8, the
court concluded that “Juror 8’s negative experience out of state and the car
burglary is not comparable to Juror S’s 14 years of perceived harassment by law
enforcement based in part on race.” As for Juror J, the court recognized that
the prosecutor’s dismissal was based on her social services background—“a
proper race-neutral reason”—and that this explained his different treatment of
jurors with “backgrounds in law, bio-chemistry or environmental engineering.”
The court also noted that the “prosecutor focused on Juror J’s internship
experience” at the county jail.
After the California Supreme Court denied Jackson’s
petition for review, Jackson sought federal habeas relief. The Federal District
Court properly recognized that review of Jackson’s claim was governed by the
Antiterrorism and Effective Death Penalty Act of 1996 (AEDPA). That law
provides, in pertinent part, that federal habeas relief may not be granted
unless the state court adjudication “resulted in a decision that was based on
an unreasonable determination of the facts in light of the evidence presented
in the State court proceeding.” 28 U. S. C. §2254(d)(2); the District Court
therefore denied Jackson’s petition.
The Court of Appeals for the Ninth Circuit reversed in
a three-paragraph unpublished memorandum opinion. 389 Fed. Appx. 640 (2010). In
so doing, the court did not discuss any specific facts or mention the reasoning
of the other three courts that had rejected Jackson’s claim. Instead, after
setting forth the basic background legal principles in the first two
paragraphs, the Court of Appeals offered a one-sentence conclusory explanation
for its decision: “the prosecutor’s proffered race-neutral bases for
peremptorily striking the two African-American jurors were not sufficient to
counter the evidence of purposeful discrimination in light of the fact that two
out of three prospective African-American jurors were stricken, and the record reflected
different treatment of comparably situated jurors.”
That decision is as inexplicable as it is unexplained.
It is reversed.
The Batson issue before us turns largely on an
“evaluation of credibility.” 476 U. S., at 98, n. 21. The trial court’s
determination is entitled to “great deference,” ibid., and “must be
sustained unless it is clearly erroneous,” Snyder v. Louisiana,
552 U. S. 472, 477 (2008).
That is the standard on direct review. On federal
habeas review, AEDPA “imposes a highly deferential standard for evaluating
state-court rulings” and “demands that state-court decisions be given the
benefit of the doubt.” Renico v. Lett, 559 U. S. ___, ___ (2010)
(slip op., at 5); there was simply no basis for the Ninth Circuit to reach the
opposite conclusion, particularly in such a dismissive manner (U.S.S.Ct., 21.03.11,
Felkner v. Jackson, Per Curiam).
Jury :
possibilité pour les parties au procès pénal d’exclure a priori des jurés de
leur choix. Mais ce choix ne doit pas être motivé par des motifs
discriminatoires. En l’espèce, le prévenu Jackson a soulevé une défense basée
sur la jurisprudence Batson, soutenant que le procureur avait exercé son droit
à exclure des jurés de manière discriminatoire, en excluant deux jurés noirs en
raison de leur race. Les Tribunaux de l’état se sont prononcés comme
suit : considérant par exemple la situation du Juré J, les Tribunaux ont
déterminé que son exclusion par le procureur découlait de l’activité du juré en
faveur des services sociaux, raison neutre du point de vue de la race, par
conséquent admissible. Le juré J avait par ailleurs également travaillé pour la
prison du comté.
Les
prétentions de Jackson ont été rejetées par les Tribunaux inférieurs de l’état
de Californie, puis par sa Cour Suprême. Jackson agit ensuite devant les cours
fédérales sur la base du droit fédéral de l’habeas. La Cour Suprême fédérale
juge que la cour de district fédérale a reconnu à juste titre que les prétentions
de Jackson devaient être jugées à l’aune de la loi fédérale de 1996 contre le
terrorisme et pour la peine de mort effective. Cette loi prévoit notamment que
le remède fédéral de l’habeas ne peut être accordé que si la décision étatique
résulte de considérations basées sur une détermination déraisonnable des faits
à la lumière des preuves présentées. La cour de district fédérale rejeta ainsi
les prétentions de Jackson. La cour d’appel fédérale pour le Neuvième circuit
renversa dans une décision très courte de trois paragraphes non publiés. La
cour d’appel n’a pas discuté les faits ni fait état des considérants à l’appui
des décisions des cours antérieures.
Elle a conclu en une phrase que les justifications du procureur selon
lesquelles l’exclusion des jurés était fondée sur des bases neutres quant à la
race n’étaient pas suffisantes pour contrer la preuve d’un but discriminatoire,
à la lumière des faits qui démontrent que deux des trois jurés afro-américains
ont été écartés. En outre, le dossier montrerait l’existence de traitements
différents s’agissant de jurés dans des situations comparables. La Cour Suprême
fédérale renverse la décision du Neuvième circuit, la jugeant aussi
inexplicable qu’inexpliquée. La Cour précise que la question pertinente
découlant de la jurisprudence Batson consiste en une « évaluation de
crédibilité ». Les décisions de la cour étatique de première instance
bénéficient d’une grande déférence et doivent être confirmées à moins qu’elles
ne soient clairement erronées. Tel est le standard applicable dans les
procédures d’appel directes. S’agissant des procédures fédérales d’habeas, la
loi fédérale de 1996 impose un critère de haute déférence pour évaluer les
décisions des Tribunaux étatiques. Dite loi demande que les décisions étatiques
soient mises au bénéfice du doute. C’est sur ces bases que la décision du
Neuvième circuit a été annulée.
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